Aimer c'est trouver sa richesse hors de soi
Ce que tu dois savoir et ne pas oublier c'est que je t'aime ...
Tout ce qu'elle disait après ces mots n'avaient aucun intérêt pour moi. Je me retenais de toutes mes forces de lui sauter dessus, de la prendre dans mes bras, je me retenais violement de crier et sauter partout tellement j'étais en joie...
Mon coeur semblait danser au fond de ma poitrine: pour moi, c'était une journée parfaite. Puis, porté par cette vague d'énergie positive, je lui dis:
-Et ... donc aimerais tu devenir ma petite amie? elle restait silencieuse un moment, baladant son regard un peu partout avant de répondre:
-Je ne peux pas sortir avec toi ... Déception, c'était le seul mot qui me venait en esprit. du moins pas pour le moment, reprit-elle.
-Et ... pourquoi? ai-je demandé;
-Eh bien ... j'ai juste besoin de temps
-...
En un instant, je passais de la joie à une incompréhension totale. Mais quelque part, un espoir subsistait toujours. Oui!! elle l'a dit, elle m'aime; pour moi c'est tout ce qui compte sur le moment.
Cette mise au point effectuée, je la raccompagnais chez elle, avant de rejoindre Farid et Kennédy au terrain de foot. Je les informais de ce qui s'était produit et, tout comme moi, ils ne comprenaient pas son hésitation. Ce fut tout de meme une bonne chose que de savoir qu'elle partageait mes sentiments.
La partie de foot terminée, je dis au-revoir à mes compagnons de jeu avant de rentrer.
Alors que je marchais à toute vitesse, je fus ralenti par Anais qui criait mon nom derrière. Nous avons donc fait le chemin ensemble, parlant de tout et n'importe quoi; peu de temps s'écoulait avant qu'elle me parlait de Mary, cherchant par tous les moyens à savoir ou nous en étions sans que je ne lui fournisse le moindre indice. Je me disais qu'il valait mieux ne rien lui dire.
Arrivé à ma triste demeure, j'eu la belle surprise de recevoir une visite de mes nièces Anaëlle et Jaëlle, accompagnées de leur mère Tante Luce; malgré son divorce, elle n'hésitait pas à maintenir un contact avec moi. Elle travaillait comme professeur de mathématiques dans le seul lycée technologique de Zyon, sa présence me rendit donc un bon service. La visite ne dura que quelques heures mais ce fut assez pour illuminer cette maison solitaire
Cela faisait trois semaines environs que Mary m'avait fait part de ses sentiments à mon égard ou peut-être quatre? j'avais semble t-il arrêté de compter. Je ne me contentais que de profiter des moments que nous passions. Depuis, les cours ont reprit, mon oncle est rentré de son voyage. Mary et moi avons retrouvé nos vieilles habitudes: les balades au parcs avec nos amis, les soirées cinéma le week-end bref tout était parfait ou presque.
Encore une fois il fallait se débattre le lundi matin avec ma couette et surtout l'eau froide; le deuxième trimestre avait reprit et tout allait vite, trop vite meme.
Le réveil était de plus en plus pénible; chaque matins, je passais chez Mary et nous faisions le chemin jusqu'au lycée ensemble, quelques fois Léa et Kennédy nous rejoignaient plus loin, quand ils étaient à l'heure. C'était de meme à la sortie des cours.
Un après midi, alors que nous rentrons des cours, tout était calme, Mary était perdue dans ses pensées et moi, je ne savais quoi dire ni quoi faire. Ce fut ainsi un long moment, puis, alors que nous arrivions à proximité du parc, elle s'arrêta et brisa ce silence:
-Cela fait un moment que je réfléchis
- Ouais je vois ça, et à quelle sujet?
-Nous deux
-...
- Tu es très attentionné et drôle, j'aime être avec toi et j'aimerais devenir ta petite amie.
La seule réponse que je me sentais capable de lui donner à ce moment c'était un sourire; une joie intense m'envahissait: pour moi, c'était tout nouveau de ressentir une telle attirance, un tel intérêt pour une fille, et c'était loin d'être déplaisant.
En remarquant mon sourire, elle comprit et me prit dans ses bras un long moment.
Nous sommes resté assis au parc jusqu'à la nuit tombée, avant de rentrer, main dans la main. Je ne saurais décrire le bonheur que je ressentais à ce moment. Nous avons par la suite échangé plusieurs textos durant la nuit, bien plus que d'habitude.
De quoi nous parlions? de cette relation naissante. Les seules personnes informées de ceci étaient nos compagnons habituels: Anais, Farid, Léa, Kennédy et Lily; il y'avait aussi cette fille dont le nom m'échappait toujours. Plus le temps passait, plus notre relation prenait forme, plus elle devenait intense et tellement passionnante.
Pour une fois, je ne me plaignais pas de mon quotidien.
Près de deux mois se sont écoulés depuis, et oui, nous sommes toujours ensemble. Nous arrivons au terme du second trimestre; il y'avait semble il deux nouvelles semaines de congés, deux semaines qui, contrairement aux précédentes ne seraient pas si ennuyeuses.
Léa et Kennédy resterait en ville, au contraire de Farid qui allait en voyage avec toute sa famille. Quant à Anais, elle ne quitte Zyon que durant les vacances d'été.
Nous avions repris nos soirées cinéma, quelques fois avec nos acolytes restés en ville ou meme avec Mme T. Contrairement à mon oncle, elle était plus ouverte et festive.
Lors d'une nos soirées en solitaires, nous étions allongés, sa tête posée sur ma poitrine elle faisait presque le tour de a taille par son bras gauche; tandis que le mien se baladait un peu partout sur son corps, du moins les parties les moins "sensibles". Raconter et rigoler comme d'habitude, c'était notre activité du soir.
Je me laissais rapidement emporter dans mes pensées tandis qu'elle parlait; je désirais une chose à ce moment: lui voler un baiser.
Et la encore je cherchait le courage, redoutant un rejet de sa part tandis qu'une partie de moi tentait de me convaincre de passer à l'action.
J'avais les yeux fixés sur elle, cherchant un signe, une approbation ou n'importe quel élément pouvant m'indiquer que ce fut le bon moment. Puis elle se redressa, certainement avait elle sentit mon regard lourd. Elle s'arrêta de parler et me fixais à son tour :
Finalement, je me désistais, que dis-je, je me lançais et ce fut le moment le plus intense que j'avais vécu jusqu'ici: elle n'opposait aucune résistance et m'accorda un doux baiser florentin ...
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L'histoire De Ma Vie: Partie 1
RandomFinalement, je me désistais, que dis-je, je me lançais et ce fut le moment le plus intense que j'avais vécu jusqu'ici: elle n'opposait aucune résistance et m'accorda un doux baiser florentin plein de sensualité; c'était notre tout premier ...