L'histoire De Ma Vie: Partie 1

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Aimer c'est faire don de soi

Au loin, la musique des bistrots se faisait entendre avec légèreté; le vent balayait légèrement les arbres, rafraichissant de fait l'air.

Ce baiser se coupa un moment. Elle me fixait avec attention: je pouvais remarquer la surprise dans son regard. Puis, d'un mouvement rapide, elle se retrouvait sur mes cuisses, mes mains se posant lentement autour de sa taille.

Elle fondit ensuite sur moi, je pouvais ressentir le gout sucré de ses petites lèvres rose et humides quand elles croisaient les miennes; je sentais un frisson parcourir mon cops tout entier. Les yeux fermés, l'on ressentais la sensualité et l'intensité du moment.

Mes mains se baladaient entre ses cheveux noirs bouclés et le bas de son dos, tandis que les siennes restaient enroulées autour de mon cou.

Son odeur douce, plus ou moins vanillée parvenait à mes narines. Les battements rapides de son coeur étaient perceptibles, de meme que des tremblements légers de son corps. Elle émettait de petits gémissements aux effleurements de nos langues et se tortillait avec légèreté au passage de ma main vers son dos.

Ce baiser de quelques minutes, qui semblait durer des heures, fut interrompu par le passage d'un chat près des fleurs disposées sur le pourtour de la maison.

Elle me sourit puis sous restions là; assise sur mes cuisses, elle déposait lentement sa tête sur mon épaule en fermant ses yeux.

Je ressentais sa respiration lente près de mon cou.

Ce fut le clous de notre soirée. Il faisait tard, et mon oncle étant de retour, je la raccompagnais. Elle m'abandonnait devant sa porte en posant ses douces lèvres sur ma joue, avant que je la retienne par la main, pour finalement lui offrir un léger sourire qu'elle me rendit avant de s'en aller.

C'était ma façon de lui dire combien je l'aimais. A vrai dire, je ne lui ai pas souvent exprimé verbalement ces ressentis...

Voler, tel un oiseau, je le voulais; léger telle une plume, c'est ainsi que je me sentais en parcourant la vingtaine de kilomètres me séparant de chez elle. Ce que je ressentais à ce moment était tout nouveau pour moi. Cette nuit était de loin ma plus belle.

Je ne cessais de ressasser ce moment, mon tout premier baiser, le tout premier avec Mary; j'étais simplement heureux, et je visualisais la scène jusqu'à m'endormir totalement comme un bébé.

C'était les vacances alors, grasse matinée. Jeanice travaillait au salon et moi je roulais sur mon lit. D'ordinaire, le réveil est une lute acharnée; aujourd'hui, je me levais le sourire aux lèvres. Je regardais mon téléphone et, je fut encore plus heureux de voir un message, de ma belle:

-Bonjour et bon réveil à toi mon amour.

Combien fut le bonheur de ce petit geste. Jamais je ne recevais de tels messages, jamais je ne me levais si en joie ...