Note de l'auteure: Salut mes chers lecteurs,
Oui, ça fait longtemps que je n'ai pas publié et je suis désolée. C'est tout simplement car je n'avais pas trop d'inspirations pour cette histoire. Je me suis alors concentrée sur d'autres histoires que je commencerai à publier, une fois celle-ci complétée. Merci à tous de votre soutien constant xxx
Bonne lecture!*Le lendemain*
Je me réveillai d'un sursaut. Assise, je m'appuyai sur mes mains et observai l'environnement qui m'entourait. Nous étions toujours dans la clairière. Les oiseaux chantaient et le soleil pointait son nez. Quoi, non, je me suis endormie. Je vais tellement avoir des problèmes. Je suis sûr qu'à cette heure, il y a déjà des gens à ma recherche. Mes parents ont probablement mît des gardes et même peut-être la police sur mon cas. Le château et les habitants sont probablement sur l'alerte. La chose que je redoutais le plus allait arriver. L'unique bonne chose est que cette nouvelle ne va pas aller aux oreilles des journalistes. Cette mésaventure va rester entre les gardes, policiers ainsi que les membres du château, c'est certain. La reine ne voudra pas que la famille ait une mauvaise réputation à cause d'une rumeur de relation. De cette manière, l'identité d'Alexandre va pouvoir rester confidentielle et il n'aura pas de problèmes par ma faute. Le cœur battant, je tournai la tête vers Alexandre. Il était à mes côtés et dormait pronfondément. Le fait d'être à ses côtés me calmait énormément. Je soupirai et posai mon regard sur le lac. Un détail attira mon attention. Un petit bateau de couleur brun voguait sur l'eau calme. À première vue, il semblait vide mais peu à peu, je vis une petite caméra sortir du côté droit de celui-ci. La petite tête d'un journaliste en sortit également. J'étais en train de me faire filmer. Rapidement, je tournai la tête dans le sens opposé, respirant rapidement. J'avais été prise par un paparazzi. Tout cela était désormais en vidéo. Je devais partir d'ici au plus vite. Mon cerveau cherchait une solution en fonctionnant à 100 000 à l'heure. À voix basse, je me parlai afin d'extérioriser mes pensées.
Céleste- Comment faire pour sortir d'ici. Je suis littéralement morte, cette nouvelle va être partout.
Alexandre- Que ce passe t-il?
Je tournai la tête vers Alexandre. Celui-ci venait tout juste de se réveiller. Il avait les cheveux en bataille et les yeux encore endormis. Lorsqu'il vit le regard paniqué sur mon visage, il fronça les sourcils. Les larmes me montèrent aux yeux mais j'essayais de les repousser le plus possible. Je ne voulais pas pleurer devant Alex, je ne devais pas l'inquiéter. Tranquillement, je me levai sous le regard interrogateur d'Alex. Jetant un coup d'œil au bateau et au paparazzi, j'articulai les mots suivants.
Céleste- Désolé, je dois partir, Alex. S'il te plaît, retourne chez toi et ne parle à personne sur ton chemin, d'accord?
Alexandre- Mais qu'est que tu racontes?
Céleste- Je te promet de venir te voir. Je te raconterai tout mais s'il te plaît, promets-moi.
Alexandre- D'accord, d'accord, je te promets, Céleste!
Je commençai à marcher de reculons, profitant des derniers moments passés avec lui. C'était peut-être la dernière fois qu'Alexandre et moi-même allions être amis. Je dis ça car je doute très fortement qu'Alex veuille toujours traîner avec moi suite aux révélations que je lui ferai. Je sens qu'il ne me le pardonnera pas. Lee me l'avait bien dit, Alex est quelqu'un de rencunier qui ne pardonne pas facilement. Je l'aurai apprise à mes dépends.
Céleste- Je t'adore.
Je lui tournai le dos et partis à courir. Les larmes dévalaient les yeux. Notre relation ne sera plus jamais pareille et cela était de ma faute. Je courrais sans m'arrêter et sans regarder derrière moi. Rapidement, je passai près d'un homme habillé en noir qui parlait au téléphone. Mon sang se glaça lorsque j'entendis ce qu'il disait. L'homme avait clairement dit : «Elle part vers la sortie est du parc». J'étais espionnée et j'allais être prise au piège par une troupe de paparazzis. Je redoublai d'ardeur et courrai aussi vite que je le pouvais. Quelques minutes plus tard, je franchissais le portail du parc. J'étais exténuée mais pourtant, je continuais de courir. Mon cerveau m'empêchait d'arrêter. D'ailleurs, je ne voulais pas regarder derrière moi, de peur de voir un groupe de paparazzis courir à ma suite. Heureusement pour moi, en tournant le coin d'une rue, je vis le château, au bout de celle-ci. C'était le sprint final. Je donnai tout ce que j'avais et arrivai aux grilles quelques minutes plus tard. J'avais la respiration altante et avait extrêmement mal aux jambes. Les gardes, me voyant, ouvrèrent rapidement les grilles et me laissèrent passer. Je savais qu'ils étaient au courant, le château au complet me cherchait. Je traversai les grilles et marchai lentement vers la grande porte du château. Contrairement à d'habitude, elle était grande ouverte et une femme de ménage se trouvait devant. Lorsqu'elle me vit, elle sursauta et entra dans le château. J'entrai à mon tour et suivis subtilement la dame. Je la suivais grâce au bruit de ses talons sur le plancher de bois. En arrivant devant les grandes portes de la salle à dîner, des chuchotements indiscrets virent à mes oreilles. Je m'arrêtai immédiatement et attendis. Plusieurs secondes plus tard, la femme de ménage ressortis de la pièce sans même me regarder. Je soupirai et décidai d'entrer dans la salle. En arrivant dans l'immense pièce, je levai la tête et tombai sur Joe. Il était là, devant moi, les bras croisés et un journal entre les mains. Il avait le regard sévère et semblait en colère. Je baissai le regard et attendis qu'il m'adresse la parole. Il s'écoula plusieurs minutes avant qu'il ne m'adresse la parole.
Joe- La reine veut te voir immédiatement.
Je relevai la tête d'un seul mouvement. Quoi, la reine voulait me parler? Je vais me faire sévèrement réprimander, j'en suis certaine. Je regardai Joe et celui-ci n'ajouta rien. Il était très froid avec moi, surtout lorsqu'il m'adressait la parole. Silencieusement, il passa à mes côtés et traversa la grande porte. Je me tournai vers lui, le regardant partir et pris une grande respiration. Je devais faire face aux conséquences de mes actes. La peur au ventre, je suivis Joe. Nous traversâmes le château en entier. Nous devions nous diriger vers la section des bureaux qui est habituellement interdite d'accès. En marchant au travers de celle-ci, je commençais à m'inquiéter. Qu'allait-elle me dire? Même si cette femme est mon arrière grand-mère, c'est tout de même la reine et elle ne peut permettre à l'un de ses petits enfants ou du moins, aux représentants de la couronne de faire des choses comme celles que j'avais faites. Rendu là-bas, nous montâmes un grand escalier et rendu au haut de celui-ci, nous tombâmes face à face avec un garde. Lorsqu'il nous vit, il nous accompagna jusqu'au devant du bureau de la reine. Il cogna à la grande porte de bois et attendit que la reine réponde. Une fois qu'elle cria « Entrez! », il ouvrit la porte, nous laissant entrer. Joe entra en premier en faisant signe de respect à la reine. À mon tour, je fis une révérence alors que le garde refermait la porte derrière nous. Je levai la tête vers mon arrière-grand-mère alors qu'elle se levait de derrière son bureau. Elle marcha vers nous pour s'arrêter à quelques mètres de nous, les mains dans le dos.
La reine- Merci Joe, vous pouvez disposer.
Joe- Bien-sûr, madame.
Joe recula jusqu'à la porte et partit en refermant celle-ci derrière lui. J'étais désormais seule avec la reine du Royaume-Uni. Je tournai légèrement la tête pour regarder la porte se refermer avant de déposer mon regard sur mon ancêtre. La reine me regardait avec un sourire aux lèvres. Elle ne semblait bizarrement pas en colère et était plutôt calme. Elle me désigna un canapé d'un signe de main et je m'y installa. De son côté, elle fit la même chose, me regardant avec insistante.
La reine- Comment vas-tu, Céleste?
Céleste- Euh, je dirais que je suis plutôt nerveuse.
La reine- Pour quelle raison?
Céleste- Ne savez-vous pas pourquoi? Vous ne m'avez pas convoqué dans votre bureau pour me parler de cette situation?
La reine- Bien évidemment mais tout d'abord, je veux savoir tes émotions par rapport à cette situation.
Céleste- Je ne sais pas, je sais très bien que mon comportement était reprochable mais j'avais besoin de sortir du château et mes parents ne me laissais pas faire. Voyant que je n'allais pas sortir de si peu, j'ai alors pris les choses en main et je suis sorti malgré les restrictions.
La reine acquiesça d'un signe gracieux de la tête.
Céleste- J'ai rencontrée une personne qui est devenue mon ami. Il est très important pour moi, voyez-vous?
La reine- Ce garçon, est-il au courant que tu es une princesse? Est-il au courant que tu appartiens à cette famille?
Je baissai la tête et regardai par terre. Non, Alexandre n'est pas au courant. Oui, je sais très bien que je n'aurais pas dû lui mentir mais cela semblait m'éviter tellement de problèmes. Alexandre m'appréciait pour la personne que j'étais et non pour la princesse que je suis. Sur le moment présent, mentir était une solution idéale mais sur le long terme, c'est une conséquence.
Céleste- Non, il ne sait rien.
La reine- Dans ce cas, tu ne peux pas le laisser dans la brume, tu dois aller lui dire, sors et va le voir de ce pas!
Céleste- Vous m'avez convoqué dans votre bureau pour me parler d'Alexandre?
La reine- Non, c'était pour te parler du journal de ce matin.
La reine se leva et contourna tranquillement son bureau. Elle prit un journal sur celui-ci et s'approcha de moi. Rendue à quelques mètres, elle me tendit ce dernier et s'asseya dans le fauteuil devant moi. Je dépliai la page couverture et tombai sur une photo d'Alexandre et moi-même, dormant près de la rivière. Je soupirai et lançai le journal sur le sofa se trouvant à ma droite. Je mis ma main sur mon visage et secouai la tête.
Céleste- Je suis tellement bête. (Chuchotant)
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Royauté Indésirée
FanfictionCéleste, une jeune fille de 16 ans est une princesse en ligne pour la succession du trône britannique. C'est d'ailleurs la fille du couple royal de Kate et William. Au travers de cette histoire, vous découvrirez son quotidien hors du commun et sa vi...