Chapitre 12

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En fin de compte, ce chapitre portera sur la finale. Je pense qu'il est temps d'en finir avec l'Euro. Les chapitres commencent à devenir inintéressants puisque les personnages ne se parlent pas.
Bonne lecture !

Pdv Antoine

Pour la finale de l'Euro j'étais très stressé mais mon frère Théo devait me rendre visite. Je préparais mes affaires et rangeais mon bazar (oui cela m'arrivait de temps en temps !). Je n'avais pas beaucoup mangé le midi et attendais mon frère. J'avais beaucoup choses à lui dire. Je comptais me changer un peu les idées avant l'entraînement.

Théo était arrivé trente minutes après mon petir rangement. Il avait dit bonjour à quelques joueurs avant de me rejoindre dans la salle commune. Nous avions fait un babyfoot avec Paul et Hugo avant de nous poser devant la console.

- Prêts pour ce soir ? Me demanda-t-il.

- Il faut bien hein !

- Maggie sera là ?

- Normalement oui. Cela fait un moment qu'on s'est pas vu et sa présence m'apaisera. Il eut un petit sourire en coin. Quoi ?

- Rien rien.

- Mh... Dis-je peu convaincu.

- Il ne s'est toujours rien passé entre vous ?

- Quoi ? Non ! Riais-je. On se voit jamais déjà et puis je suis pas sûre qu'elle recherche quelqu'un. Dis-je en haussant les épaules.

- Tant que tu tentes pas tu sauras jamais hein ! Après je sais pas non plus. Quand on est sorti en boîte l'autre jour on en pas vraiment parler.

- Vous avez parlé de quoi ? Demandais-je curieux.

- On a fait plus ample connaissance en fait. De nos projets plus tard et tout. Je lui parlé de ma marque et elle de son taff à la télé là.

- Ouais. Elle aime beaucoup ce qu'elle fait elle aussi.

Théo hocha la tête et nous plongeâmes dans notre jeu vidéo pendant au moins deux bonnes heures. L'heure de l'entraînement avait sonné. Je partis dans les vestiaires pour me changer.

En revoyant les gars rire je repensais à tous ces bons moments que nous avions passer. Cela allait me manquer. L'équipe de France était comme ma deuxième famille. L'ambiance à Clairefontaine était magique : une grosse bande de potes qui vivaient leur rêve de gosses. Je crois qu'on ne pouvait pas mieux nous décrire. Certains d'entre nous en ont bavé pour en arriver là. Tout ce qui comptait c'était que nous avions abouti notre parcours. J'encouragerai toujours les plus jeunes à suivre leurs rêves quels qu'ils soient. Même si cela peut paraître difficile à certains moments, y croire durement nous permet d'atteindre nos objectifs. Avec un dure travail bien sûr !

J'enfilais mes crampons avant de me rendre sur le terrain. L'entraînement n'avait pas été aussi intense comparé à ceux de d'habitude. Le coach insistais sur le fait qu'il ne fallait pas nous fatiguer avant le match.
Je courrais sur le terrain pour m'échauffer. Théo était dans les gradins sur son téléphone. Je me concentrais sur mes exercices et pensais au match qui allait avoir lieu le soir même.

Nous avions fini l'entraînement avec des petits matchs. J'étais ensuite parti prendre une douche pour me décrasser un peu même si j'allais en reprendre une après le match.

Nous avions ensuite passer la fin d'après midi à discuter tous ensemble. Nous avions mangé un bout avant de quitter le château pour prendre le bus. Il restait moins de deux heures avant le match et c'était la fête dans le bus. Cela pourrait paraître étonnant au vu du stresse que nous ressentions; mais c'était au contraire notre façon d'extérioriser.

Une fois arrivé au stade nous nous sommes changés puis entraînés avant le match. Le temps s'écoulait à une vitesse incroyable.

Le coup d'envoi fût lancé à 21h00. Il ne nous manquait plus qu'une ligne droite avant la victoire mais elle n'était pas gagnée d'avance. Les portugais étaient tout aussi motivés que nous.
Malgré notre possession dominante, la première mi-temps s'était terminée sur un 'nul'. Ronaldo s'était blessé et était sorti à la 25ème minute. Un gros atout leur avait été enlevé mais les portugais n'avaient rien lâché pour autant.

La deuxième mi-temps avait été tout aussi terrible et surtout extrêmement longue à cause des prolongations. Beaucoup de remplacements avaient eu lieu des deux côtés. Gignac avait failli marqué un but magnifique mais la balle avait frappée le poteau.

À la 109ème de jeu, Eder avait marqué un but. Je perdais espoir au fur et à mesure du jeu mais tentais en vain de me battre du mieux que je pouvais.
Mais malgré tous nos efforts, l'équipe adverse a remporté cette finale. Je ne pus alors pas m'empêcher de verser une larme.

J'essuyais mes yeux à l'aide de mon maillot mais je ne pouvais cesser de pleurer. J'étais si triste et déçu de notre défaite. Le foot étant ma passion, je n'ai jamais su, ni voulu contenir mes émotions. Après la défaite de la coupe du monde 2014, j'avais espoir que nous gagnions cette compétition. Nous étions en bonne voie et avions terminé sur un échec.

Les portugais fêtaient leur victoire et toute l'équipe des bleus les avait félicité. Nous sommes rentrés aux vestiaires, dépités. Tout était silencieux contrairement aux autres fois. Le coach nous avait tout de même félicité pour notre Euro et il était fier de nous.

Je quittais le vestiaire afin de rejoindre mon frère, mais à ma plus grande surprise il était avec Maggie. Je ne pensais pas qu'elle réussirait à accéder aux locaux étant donné qu'elle ne faisait pas parti de la famille.
Je les pris tous les deux dans mes bras et profitait de mes retrouvailles avec Maggie. Je la serrai fort dans mes bras et sentais le doux parfum de ses cheveux. Ma tristesse s'envolait peu à peu, laissant place à une once de joie.

- Tu t'es bien battu ! Les français sont fiers de vous. Me dit-elle en frottant mon dos comme pour me rassurer. Je hocha la tête et défit mon étreinte. Tu rentres quand de Clairefontaine ?

- Demain je pense. Elle hocha la tête à son tour.

Malgré ma défaite, j'étais content d'être enfin en vacances. Elles étaient bien mérités. Je devais partir aux États-Unis avec Paul et mon frère peu de temps après l'Euro et j'avais hâte.

- Je dois visiter des appart' dans la semaine puisque j'hésite à m'installer plus près de Paris, ça te dit de venir avec moi ? Me demanda Maggie.

- Bien sûr !

J'accepta avec joie et la serra dans mes bras une dernière fois dans mes bras avant de repartir avec l'équipe.

J'espérais que ces vacances allaient nous rapprocher puisque nous n'avions pas eu l'occasion de partager beaucoup ensemble pendant l'Euro.

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Point de vue de Grizi pour ce match ! J'espère que ce chapitre vous plaît même s'il est très simple. Déjà la fin de l'Euro pour nos bleus et notre Grizi. J'espère que de l'avoir vécu à nouveau avec moi vous à rappelé de bons souvenirs malgré la défaite de la France.

On se retrouve bientôt pour un nouveau chapitre.

Xx-

Idylle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant