Siréna White

Chapitre 24: Double personnalité

- Je suis sincèrement désolée pour ce qu'il c'est passé, s'excusa Sophia, convoquée dans le bureau de sa supérieur le lendemain de l'accident.

- Tu n'as pas besoin de t'excuser, Sophia, assura Siréna. Moone m'a dis que c'était elle qui avait détaché Anna. En plus, je n'en veux pas à ta sœur.

- Pardon?

- Tu m'as très bien compris. Aucune de mes filles n'a été blessée. En plus, je crois que ce petit incident m'a fait comprendre son problème.

- Vraiment?

- Oui. Je pense qu'elle a un dédoublement de la personnalité.

***

Siréna alla voir Anna dans sa chambre. Elle y était maintenu attachée depuis l'incident.

- Madame Siréna, pleura-t-elle en la voyant, je suis désolée, je suis tellement désolée.

- Allons, il ne c'est rien passé de grave.

- Je vous ai tiré dessus!

- Ce n'était qu'une égratignure, assura-t-elle en s'asseyant sur le lit.

- Vous auriez dû me laisser me vider de mon sang quand vous m'avez trouvé.

- Ne dit pas n'importe quoi. Tout va s'arranger.

- Vraiment?

- Oui. Mais pour ça j'aimerais que tu me parles de ton autre personnalité. Tu en as conscience n'est-ce pas?

Elle cessa de pleurer et hocha la tête.

- Tu n'avais rien dit à Sophia?

- Non. J'avais peur de sa réaction même si je sais qu'elle ne me juge pas.

- C'est compréhensible, reconnut-elle. Est-ce que tu veux bien me parler d'elle?

- Je ne sais pas grand chose sur elle, à part qu'elle s'appelle Abigaëlle. Elle vient toujours quand j'entends le prénom de ce pirate.

- Trafalgar Law?

Aussitôt, l'expression du visage de la jeune femme changea pour quelque chose de plus mauvais.

- Je suis enchantée de faire ta connaissance, Abigaëlle, dit Siréna avec le sourire.

- Pas besoin de faux sourires avec moi, grogna-t-elle en tirant sur ses entraves. Ça ne marche pas avec moi vos air de maman aimante.

- Je vois, donc en ta présence je dois me présenter comme quelqu'un de méchant?

- Vous faites ce que vous voulez, je m'en tamponne.

- Bien, donc je vais changer de comportement à ton égare.

Elle se leva.

- Abigaëlle Pseshet, patiente en psychiatrie et sujet d'étude numéro 112. Atteinte de dédoublement de la personnalité.

- C'est ça votre changement? C'est lamentable.

- Je n'ai pas terminé, donc, tant que je n'ai pas fini de parler, tu te tais, dit-elle avec froideur et fermeté. Il y a deux jours tu es sortie de ta chambre en prenant possession d'une arme du personnelle. Tu as blessé l'une de mes internes et des membres du personnel soignant. Tu as ensuite pointé une arme contre ma fille aînée pour finalement me tirer dans le bras. Ce comportement est inadmissible! Je ne tolérerais plus le moindre écart au règlement de l'hôpital, soit écouter le personnel soignant et ne pas blesser le personnel soignant. Tu as le droit de te plaindre mais pas de te montrer volante.