Chapitre 39: Mère et fille

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Pour que vous ne soyer pas perdu à la première lecture, on est passé à ce qu'à ressenti Siréna lorsqu'elle c'est réveillée dans la morgue.

Lorsque Siréna reprit conscience, elle sentit immédiatement la difficulté qu'avait son corps à fonctionner. Ce qui l'inquiéta le plus était sa difficulté a respirer et l'entente de son son cœur battant anormalement. Quand enfin elle put ouvrir les yeux, tout était noir. Elle sentait le froid sur sa peau nue. À l'étroitesse de l'endroit, elle comprit qu'elle était dans un casier de morgue.

Elle commença par se calmer au possible, respiration comme scénario étrange défilant dans sa tête. Elle tenta d'appeler à l'aide, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Déduisant qu'elle n'avait pas dû parler depuis longtemps, elle sut aussi que bouger serait un exploit, ses muscles n'étant plus ceux d'une femme bougeant sans cesse. Avec le peu d'espoir qu'elle avait, elle espéra être dans la morgue de son hôpital, puisque, en prévision d'une accidentelle déclaration de mort, elle avait fait en sorte que tout les casiers puissent s'ouvrir facilement de l'intérieur.

Elle savait qu'elle n'avait qu'un coup à donner de son pied pour pouvoir sortir, si toute fois elle était bien chez elle. Elle prit plusieurs grandes inspirations, se doutant que la douleur allait être forte, et en serrant les dents tout en se concentrant, elle donna un coup dans la porte. En même temps qu'elle s'entendit crier, elle entendit qu'elle n'était plus dans un espace clos.

La douleur lui parcourant le corps de la cuisse au haut de la colonne vertébrale, elle pleura à chaudes larmes tout en se préparant mentalement à bouger ses bras. Après d'autres inspirations fortes, elle s'aida de ses membres supérieurs pour faire avancer la planche roulante sur laquelle reposait son corps. Cela ne lui fit pas aussi mal que le coup de pied, mais elle serra quand même fortement les dents.

Enfin, elle n'avait plus le métal à dix centimètre de sa tête et sa respiration se faisait plus facile. Elle savait qu'elle devrait alerter son personnel, étant à présent presque sûre d'être dans son établissement. Pour cela, elle devait se lever, activer la lumière, faire du bruit, réussir à sortir dans un des couloirs...n'importe quoi pour signaler sa présence, son actuel conscience. N'importe quoi, mais encore fallait-il pouvoir faire quoi que ce soit.

Avec des membres douloureux et engourdis, comment pouvait-elle ne serait-ce que tenir debout ou se trouver de quoi tenir debout. Elle prit une grande inspiration supplémentaire et pensa à ce qui était important. Ce n'était pas la douleur qui la paralysait. Non, loin de là. C'était ses deux adorables filles et son mari aimant. Même si elle devait souffrir la mort, elle les retrouverait. Elle se ferait retrouver.

Serrant fort les dents, elle trouva le courage de se redresser. La douleur était insoutenable, mais elle tenait bon. Elle devait se lever et se faire remarquer par n'importe quel moyen. Avec la force de l'espoir, elle posa ses pieds au sol et se leva. Pour réaliser cet exploit, elle s'appuya de tout son faible poids du moment sur la planche du casier. Encore une fois, elle prit sur elle pour atteindre la table du centre de la pièce, pas trop éloigné en somme. Malheureusement, dans son mouvement, elle repoussa la planche de métal et s'écrasa lourdement sur la table de la même matière.

Elle versa des larmes mais se força à se redresser et à aller activer l'interrupteur de la salle. Personne ne laissait la lumière dans un sous-sol sous peine de sanction pour gaspillage d'électricité. Si quelqu'un voyait la lumière, même si elle n'arrivait pas à sortir, on viendrait, elle s'en convainquit.

Elle avait réussi à atteindre l'un des boutons, mais n'avait pas tenu beaucoup plus longtemps. Son corps trop faible ne le lui avait pas permis et elle s'était effondrée à coté de la table, la respiration difficile et la conscience vacillante. Elle ne savait pas combien de temps elle avait passé ainsi, lorsque enfin elle entendit et sentit le contacte d'autres êtres humains. Elle s'était sentie soulagée, sa respiration était devenue plus simple et elle avait moins froid. Même si ces douces sensations lui parvenaient, elle n'entendait pas bien ce que disait celles, car elle parvenait quand même à distinguer leur timbre de voie, qui lui sauvaient la vie.

Siréna WhiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant