Chapitre 29: Le nouveau monde

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Vous l'attendiez certainement avec grande impatience, aujourd'hui je vous l'offre: un chapitre long !
Fini la passe chapitre court! (pour un temps en tout cas 😉)



Depuis les tremblements qui avaient secoué l'île, plus d'un an s'était écoulé. L'île avait changé, que se soit de par le mode de vie de sa population ou son aspect sur une carte. Les habitations et une partie de la foret, étaient les seuls choses à ne pas avoir bougé. La ville était à présent alimentée en eau potable par un canal partant d'une source. Un grand champs et un grand jardin avaient été créé. La population arrivait donc à subvenir à ses besoin en nourriture.

Une zone industrielle avait été aménagé pour que les habitants ne soient pas sous-développé technologiquement parlant. Cela fonctionnait plutôt bien grâce à la présence de petits génies de la mécanique et de la biologie.

Tout les biens, qu'ils soient agricoles ou juste matériels, étaient répartis à travers la ville. Cette équité faisait sourire la population. S'ajoutait à cette bonne répartition la personne en haut de leur société, se donnant corps et âme pour qu'ils vivent au mieux.

Non, il ne s'agissait pas du maire, mort quelques mois plus tôt à cause de stresse et de surmenage. Il n'avait pas les épaules assez solide pour cela. Et pourtant, il était loin d'être celui à qui on demandait le plus. Cette personne qui devait endosser toutes les responsabilités n'était autre que Siréna White. De directrice d'hôpital elle était passé à dirigeante de ville.

Elle tentait de jongler au mieux entre son vrais travail et celui que lui imposait ses concitoyens. Mais la plupart du temps, le deuxième prenait le pas sur le premier. Les premiers mois avaient été les plus dures et les plus tendus. En effet, la population avait peur, les réserves de nourriture étaient à la limite du zéro et les premières cultures avaient du mal à prendre. Mais finalement, tout c'était bien terminé, si l'on ne prenait pas en compte la fin tragique du maire. Elle avait réussi à gérer d'une main de maître tout le travail qui lui tombait sur les épaules, déléguant à ceux qui géraient le mieux les secteurs et faisant office de point de rencontre entre tout les domaines qui se développaient en même temps.

Se reposant peu, travaillant au mieux, elle voyait de moins en moins sa famille. Sa fille aînée et son mari la comprenaient, tout comme la totalité du personnel, mais les tentions déjà existante avec sa fille cadette ne faisaient que se renforcer. Elle était sur la voie du changement et du rapprochement, mais avec ce qui leur était arrivé, leur relation s'était dégradé à vitesse grand V. Si elles se voyaient plus de deux fois dans la semaine, cela relevait presque du miracle.

Sous la pression, le rejet de son enfant et la fatigue, elle avait déjà craqué plusieurs fois. Mais son mari avait toujours su lui remonter le moral.

À présent, elle ne s'occupait presque plus des affaires de l'hôpital, laissé à un conseil formé des différents chefs de secteurs. Elle leur faisait confiance, mais éprouvait un profond manque à ne plus pouvoir opérer. Son seul exutoire médical était le compte rendu des réunions hebdomadaires du conseil. Elle n'avait plus touché à un bistouri depuis près de trois mois et en avait assez de gérer des problèmes idiots. Mais elle faisait toujours bonne figure et répondait aux questions et aux inquiétudes des habitants. Elle ferait cela jusqu'à ce qu'ils se soient trouvés des repères pour vivre seul.

***

Alors qu'elle se reposait depuis seulement dix minutes, une jeune femme entra en trombe dans son bureau, la respiration saccadée.

- Siréna!

La concernée se redressa difficilement dans son siège. Elle leva les yeux vers la responsable de l'écosystème de l'île. Une jeune femme d'à peine dix-neuf ans.

Siréna WhiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant