Chapitre 26: Organisation

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Comme l'avait dit Siréna, toute la population se regroupa sur la plus grande place de la ville et de l'île. Le maire qui la dirigeait ne savait plus où donner de la tête et ne savait plus comment calmer ses concitoyens. Fort heureusement, quelqu'un de sensé alla chercher la directrice de l'hôpital. L'opération tortu enfin fini, Siréna rejoint en vitesse la place devant son établissement.

Son arrivé provoqua le silence général. Le maire se fit tout petit à côté d'elle.

- Madame White, s'il vous plais, aidez-moi, supplia l'homme bedonnant à coté d'elle.

- Mon intention n'est pas d'aider une seul personne mais toute la population, corrigea-t-elle.

Les questions reprirent de plus belles.

- Silence! Ordonna la directrice avec fermeté.

De nouveau tout le monde se tut.

- Si vous voulez me poser des questions, pas de problème, mais il faudra le faire dans le calme et en levant la main. Je ne répondrais qu'à une question à la fois.

Elle se plaça sur un banc pour voir toute les mains levées. Elle donna la parole à une femme portant un enfant en bas âge dans ses bras.

- Madame White, savez-vous ce qu'il c'est passé?

- Non. Mais comme vous j'aimerais bien le savoir.

Ce fut le début de nombres de questions inquiètes auxquelles elle répondait avec calme et sans dramatisé.

- Bon. Pour l'instant, comme personne ne sais ce qu'il se passe et dans quelles conditions nous sommes, nous allons passé en état d'urgences et faire plusieurs groupes pour résoudre des problèmes. Que quelqu'un aille me chercher un grand tableau noir et des craies.

Ils ne comprirent pas tout de suite la raison de sa demande mais la satisfirent quand même.

- Il me faut des volontaires pour chercher la cause de tout ce qu'il c'est passé, débuta-t-elle.

Quelques mains se levèrent. Elle leur demanda de débuter sur le champ leurs investigations.

- En attendant d'avoir des explications, nous allons réfléchir à ce qu'il nous faudrait pour vivre en autarcie.

- Ce n'est pas un peu radical? Demanda le maire.

- Nous ne savons pas ce qu'il se passe, nous ne savons pas si nous pouvons compté sur l'extérieur donc nous devons envisager le pire.

Il ne répliqua pas.

- Je ne peux pas penser à tout, alors j'écoute toutes les propositions.

Au début un peu hésitant, les habitants proposèrent leurs idées. Au final, Siréna demanda un deuxième table pour organiser les idées donné en vrac.

- Alors, si je résume, bien les choses, nous avons pouvons faire quelques regroupements. Il nous faut en priorité de quoi nous alimenté et nous soigner. Une fois que nous aurons ça, nous devrons songé à la collecte et à la distribution des biens. Quand nous aurons la certitude de pouvoir survivre nous pourrons reprendre l'artisanat et l'éducation tout en préservant l'écosystème de l'île et en la faisant progresser sur le plan technologique.

Elle demanda à ce que le tableau brouillon soit effacé et s'assit sur le banc pour mettre en ordre les informations qu'elle avait reçu.

- Il me faut un plan de l'île et une liste de toutes les denrées alimentaires dont nous disposons, dit-elle au maire.

- Je vous cherche ça tout de suite.

- En attendant de savoir ce qu'il c'est passé et si nous avons du souci à nous faire, vous pouvez rentrer chez vous et vous reposer.

Les citoyens se regardèrent puis prirent la direction de leurs maison. Un petit groupe alla voir la directrice de l'hôpital.

- Madame White, l'interpella une jeune femme aux cheveux noirs coiffés en de nombreuses petites nattes.

- Oui.

- Je m'appelle Doutzen. Moi et mes amis, passons beaucoup de temps dans la foret et la végétation. L'île n'a aucun secret pour nous sur le plan de son écosystème. Nous voulions vous proposer notre aide.

Avant qu'elle ne réponde, le maire arriva avec les cartes.

- Je n'ai pas encore les chiffres concernant ce que nous avons en ressource alimentaire, mais je vous ai déjà apporté des cartes de l'île.

- Merci. Quand vous aurez les chiffres, revenez.

Il hocha la tête et repartit.

- Oui, vous pouvez m'aider. À supposé que nous sommes à présent coupé du monde, il nous faudra de quoi nous nourrir. Il nous faudra donc des champs, des jardins, éventuellement un espace avicole pour du bétail et de quoi tout conserver et transformer. Il nous faudra donc avancer sur la zone de foret.

- Vous voulez que nous nous chargions de trouver les endroits propice?

- Oui.

La jeune femme regarda ses amis. Après quelques hochement de tête, elle accepta au nom de tous. La directrice leur donna quelques unes des cartes dont elle disposait. Ils comprirent tout de suite leur utilité et partirent.

Siréna n'eut pas le temps de souffle longtemps car le groupe chargé de l'informer de l'état de l'île revint. À leur visage, elle comprit qu'ils avaient trouvé quelque chose de grave.

- Qu'avez-vous trouvé?

- On a un très gros problème, dit un porte parole. Il y a une tête immense de l'autre coté de l'île.

- Une tête?

- Oui, une tête de tortu.

Suite à cette information tout faisait sens. L'île se trouvait sur une tortue géante endormit. Elle ne savait pas ce qu'il l'avait réveillé mais une chose était sûre, elle avait commencé à bouger. Les tremblements s'expliquaient mais les problèmes apparaissaient.

Tout d'abord, elle ne s'était pas trompée, ils étaient coupés du monde et ne pouvaient compté que sur eux-même. Autre chose importante, une tortue pouvait passer sous l'eau. Mais temps que cela n'arrivait pas, les habitants n'auraient pas de souci.

Suite à cela, elle savait que beaucoup de changements allaient se passer et que personne n'avait le moyen de communiquer avec l'extérieur, les escargophones n'arrivant pas à communiquer avec leurs congénères hors de l'île depuis sa mise en mouvement.



Ce chapitre est le plus court que j'ai écrit, mais il en fallait bien un pour expliquer dans quel merde se trouve l'île.
Je vous laisse imaginer ce qu'il se passe ailleurs dans le monde à cause de cette disparition.
Retour sur Law dans le prochain chapitre. 

Siréna WhiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant