Chapitre IV

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  Ouvrant lentement ses paupières lourdes, Nikolaï s'étira. Il regarda autour de lui, il n'y avait personne. Plus aucune trace non plus de bouteilles de whisky, tout ce qui s'était passé la veille ne lui semblait qu'une illusion, un mirage magnifique, un doux rêve... ou alors il avait été drogué et on avait abusé de lui. Mais Nikolaï avait toujours son caleçon noir, alors tout allait bien. En baillant, il réalisa qu'il avait faim, et envie d'une bonne choucroute sa mère. Mais un coup d'œil sur sa montre lui permit de constater qu'il était en retard. Il s'empressa alors de se lever et prit un bâton sauteur qui traînait par là pour se dépêcher d'aller à son (nouveau) travail. Tandis qu'il rebondissait, ses pensées vagabondèrent vers le communisme, puis vers Joseph. Il l'imagina nu sous la statue de Lénine, et cela lui fit de l'effet. Il dut donc faire une pause toilettes avant de reprendre son chemin. Au bout de quelques sautillements, il arriva enfin au chantier, devant Sandy la violeuse dont il évita le regard, mi-gêné, mi-effrayé, mi-dégoûté. Heureusement Pedro traînait dans le coin, et il put donc aller le voir.

-Où est Joseph ? s'enquit-il.

-Bonjour, je vais très bien merci et toi ?

-Super ! Bon, il est où mon stagiairounet ?

-Entrain de vomir ses tripes aux toilettes, il est enceinte. Mais wsh pourquoi t'as un marteau et une faucille tatoués sur l'épaule ?

-Je t'expliquerai, une histoire de viol... bref je vais voir Jojo !

  À peine avait-il terminé sa phrase qu'il était déjà hors du champ de vision du portugais. Arrivé face à la porte des toilettes, il toqua, et n'obtenit pour seule réponse qu'un "bworeeuurwrrfkr" pas très très glamour.

-Je peux entrer ? questionna el mostachios 

-Pas top, répondit Joseph, ce qui n'avait rien à voir avec la question posée par son camarade

  Nikolaï entra sans crier gare ( pour cause il n'y avait pas de train ( la corédactrice n'approuve pas cette blague)) et vit son stagiaire plié en quatre avec un peu de vomis, sûrement reste du jus d'orange de ce matin, au coin des lèvres ce qui troubla Nikolaï et lui donna envie de le lécher.

-Qu'est ce qui t'arrive Joseph ?? Pedro m'a dis que tu étais enceinte ?? J'ai un peu du mal à le croire...

Retrouvant tant bien que mal ses esprits et relevant la tête, Joseph répondit :

-Pe... Pedro... il.... se coupant pour vomir,  il lança un prompt regard de terreur à Niko.

- Qu'est ce qu'il t'a fait ? Il t'a fait du mal ???

-OUI !!!! Il s'est mis torse nu.... Je n'ai jamais vu autant de poi... ( nouvelle régurgitation) Des poils partout !! Pire que ma mamy....

  Nikolaï sourit de ces sourires plutôt compatissants.

-Vas y, je comprends, ça nous a tous fais ça la première fois... je t'attends dehors, ne tarde pas trop Joseph on a du travail, conclut-il d'un clin d'œil.

  La journée se passa sans encombres... Joseph en plus d'être beau comme une pute était un très bon stagiaire ! Il comprenait vite et comme l'avait laissé prédire le coup de foudre du chapitre deux ( lien dans la description, abonne toi met la cloche), une connexion se fit entre nos deux protagonistes...  le soir ils se rendirent dans un café, baptisé sobrement "le café" par son propriétaire Bernard Café, Nikolaï commanda un café et Joseph prit la même commande.  

-Tu sais, tu étais dans mon rêve l'autre nuit... déclara Niko, triturant la cuillère de son café.

-Toi, depuis le chapitre deux, tu es toujours dans mes rêves...

  Ils s'effleurèrent la main comme deux puceaux ... d'un coup un flash info vint les interrompre, annonçant la nomination de Kenji Girac à la place de premier ministre de la république française. Ils se regardèrent et sourirent... 

-Je crois Joseph, même si c'est fou, que je ressens quelque chose de très fort pour toi... comme  des papillons dans l'estomac sauf que ce serait plus un fer à repasser dans le pancréas...

-Je comprends ce que tu veux dire joli idiot... Tu as retrouvé un toit pour dormir ?

-Mais enfin Joseph je ne suis pas une palombe, je ne dors pas sur un toit !!

-Tu ne m'as pas compris, dit le bel homme en souriant... Je voulais savoir si t'avais un endoit pour dormir... Moi j'ai de la place même si ma maison n'est pas bien grande on se serrera...

-Ce serait avec un grand honneur... et aussi avec plaisir mais alors avant je t'invite à manger, puis se tournant vers le responsable du café, Hé Bernard deux menus s'il te plait 

NikolaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant