Nikolaï

Chapitre V

  Après avoir copieusement mangé, les deux compères sortirent tu restaurant rassasiés... Joseph expliqua qu'il vivait encore chez ses parents, mais qu'à cette heure -ci, il devait dormir. Main dans la main, ils marchèrent tout au long de la soirée, face au soleil couchant... Nikolaï était bien, souriant comme une baleine à chaque fois que Joseph pressait ses doigts contre les siens. Deux enfants passèrent devant eux en courant, et l''un s'arrêta.

-Wesh Dudule, regarde y a deux pédés qui s'balladent ! 

  Le dénommé Dudule se retourna vers son ami (qui n'avait pas plus de huit ans malgré son langage de racaille) et le tira par l'épaule.

-Laisse-les Vlad, ils font ce qu'ils veulent...

  Vlad leva les yeux au ciel, exaspéré par le comportement homosexuel des deux compagnons puis cracha, en bon petit kéké qu'il était, avant de reprendre sa route. Dudule le suivit bientôt; lançant un regard désolé vers les deux pédés.

  Ils arrivèrent devant une petite maison bleue, et Joseph ouvrit un portail d'où "Autiste", son chat, sauta pour se jeter à ses pieds. Ils avancèrent à pas de loups, tout doucement, et passèrent devant la télé qui tournait dans le vide ; il n'y avait personne. Joseph avait raison, ses parents devaient dormir... Ils montèrent à l'étage puis débouchèrent dans la chambre de Joseph. Il n'y avait qu' un lit qui trônait au milieu et pour la décoration.... rien, la chambre était vide, excepté les rats morts et une mamy dans le même état que les rongeurs qu'on avait mis là en attendant d'avoir l'argent de l'enterrer.

-Je suis désolé, déclara Joseph. Mon lit n'est pas très grand mais je te le laisse.

  Il s'allongea en position fœtale, son petit cul bombé faisant de l'oeil à Niko.

-Tu peux t'allonger sur ton lit, je te le laisse, on est chez toi après tout.. 

Ils se regardèrent tout deux, l'atmosphère était pesant c'était la première fois pour eux qu'il se retrouvait l'un face à l'autre sans personne autour ( les parents dormants et la vieille dépéris ne comptait pas) Joseph se releva sans piper mot, enjamba mémé et vint déposé un langoureux baiser sur les lèvres de Nikolaï qui se laissa tomber sur le lit, déconcerté par se geste inattendu... puis il tira Joseph vers lui, et, en faisant grincer le lit, lui rendit l'ardeur de son baiser. Ils s'observerent
-Je ne sais pas ce qui m'arrive Joseph, susurra Nikolaï, mais j'ai des frissons et mon cœur tambourine... J'ai envi de toi mais tu es si jeune...
-Qu'importe si moi même j'en ai envi Niko
Joseph commença à se déshabiller, ne gardant pour seul tissus qu'un petit string vert ou était marqué «Ce string va rester dans tes anales». Nikolaï alors commença à caresser le corps de ce bel étalon, lui léchant allègrement les tétons. Puis ils s'allongèrent tout deux dans le lit qui n'arrêtait plus de grincer sous le poids de leurs corps. Joseph déshabilla alors doucement Nikolaï, enlevant pantalon, chaussettes, Tee-shirt... il retira tout avec les dents.... absolument TOUT. Mais alors qu'il se retrouvait nu face à son stagiaire en string, ils entendirent d'en bas le père de Joseph crier.

-C'est pas bientôt fini les pédales ? Vous arrêtez de vous touchez la queue !!!?

  Empli d'un gène palpable, les deux amants se regardèrent sans rien dire...

-Je suis désolé bébé, ce sont mes parents, des vrais cons... j'en ai marre, je voudrais qu'ils crèvent... murmura Joseph après de longues minutes, l'énervement vibrant à travers ses paroles.

  Après un baiser Nikolaï ayant pris confiance lui répondit :

-C'est pas grave ma princesse, on va pas gâcher notre soirée pour ça quand même ? On aura plein d'occasion de se le refaire et on peut quand même passer une bonne soirée !

  Tout en parlant, il posa sa main sur l'entre jambe de son ami, ( peut être un peu plus qu'ami), déclenchant un long soupir à Joseph dont l'haleine vanillé enivra son bienfaiteur.

-Oh oui, on va quand même s'amuser, affirma Joseph d'un regard de braise.

-Tais-toi ma petite pute et laisse toi aller...

  Se redressant, Nikolaï attrapa les cheveux de Joseph et dirigea brutalement sa tête vers son entre-jambe bien éveillé en lançant un joyeux "suce-moi salope" qui plut bien au concerné. Il commença alors à prendre le poireau de son amant en main, puis le goba d'un coup. N'étant pas habitué à si peu de délicatesse, Niko laissa échapper un râle et une petite fessée sur la fesse gauche de Joseph qui continuait inlassablement à procurer avec sa bouche un grand plaisir à son maître de stage... De ses mains, le plus jeune caressait langoureusement le corps du scandinave, s'arrêtant sur les zones de plaisir plus longtemps comme s'il avait fait cela toute sa vie.

  Et c'est ainsi qu'ils passèrent une nuit très agitée, sous le joug de caresses endiablés et sous le regard un peu mort de la grand mère qui était en fait paralysée (elle mourut donc d'un infarctus pendant la nuit)....