Chapitre 9 :

3.8K 132 15
                                    

J'ouvre les yeux et me rends compte que je suis dans une chambre d'hôpital, mon père est endormi dans un fauteuil et n'a pas l'air de s'être reposé depuis longtemps. Mon bras est douloureux et il est dans une écharpe, je ne me rappelle que vaguement ce qui s'est passé. La seule chose dont je me rappelle est l'hélicoptère au dessus de moi.

Mon père ouvre les yeux, remarque que je suis éveillée, et se précipite vers moi :

- Ma chérie !! Oh Dieu merci, j'ai eu si peur. J'appelle le médecin pour lui dire que tu t'es réveillée.

Il sort et appelle le médecin, celui-ci accourt dans ma chambre, examine mes yeux, ma bouche et mon coeur, puis il me demande ensuite :

- Mademoiselle, j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé, vous avez perdu énormément de sang, et cela aurait pu vous coûter la vie ! Heureusement que la balle n'a rien touché d'autre que la clavicule.

- Une balle ? Pardonnez-moi, mais je ne comprends rien. Que m'est-il arrivé ? dis-je, outrée par tant de révélations.

- Oh je vois, vous ne vous rappelez pas. Bon, la mémoire va revenir, je veux absolument savoir ce qui s'est passé alors je vous garde. annonce le médecin

- Non, elle va bien et certaines choses ne vous regardent pas Docteur, je la ramène ! dit mon père, sèchement.

Le médecin hausse les épaules et s'en va, sans même me dire au revoir. Mon père m'aide à m'habiller et nous sortons quelques minutes plus tard.

Dans la voiture, il n'y a que du silence, alors que d'habitude, mon père et moi parlons beaucoup. Puis, d'un coup il s'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute et me hurle :

- POURQUOI TU NE M'AS PAS DIT QUE TU TRAVAILLAIS POUR LES ITALIENS ?? DANS LA MÊME AGENCE QUE MOI EN PLUS !!!

- Oh Papa, arrêtes !! Je sais tout ! Je sais que tu es de la mafia et non pas des renseignements ! C'est toi qui aurait dû me dire la vérité, pas moi, car dans toute cette famille, je suis la seule qui ne fais pas partie de la mafia. 

- Faisais, je rectifie ma chérie. Maintenant tu es recherchée, comme nous tous. Pour les renseignements, tu es de la mafia. Alors, je te conseille une chose : pars et laisse-le tomber ! 

- Pardon ? Papa, dis le moi. Cites moi une seule fois où j'ai laissé tomber ! Vas y !! Moi, je n'ai jamais laissé tomber, en revanche toi, toi !!! Tu m'as laissé tomber ! Tu m'as abandonné comme tu as abandonné Maman à ma naissance. 

- Quoi ? J'étais supposé te sauver ? Tu voulais que je fasse comment ? Te prévenir aurait été du suicide pour moi, et pour toi aussi. T'étais pas censé le découvrir, mais comme par hasard, je t'envoie en Angleterre, tu sors avec le seul Italien qui fait partie de la mafia, tu tombes amoureuse du seul garçon qui m'aide, et qui en plus est le fils du meilleur ami de ta mère, qui lui est un des plus grand mafieux d'Italie. Nan lais franchement Joy, tu réalises que les probabilités de chances pour lesquelles cela arrive sont inférieures à 2% ?! Vous étiez combien à Brighton ? 

- 1500. 

- Pfff, t'aurais pas pu choisir un bon petit français ? 

- Oh mais arrêtes !! Tu changes de sujet, encore ! Alors tu sais quoi, tu vas m'aider. On va aller le sortir de sa maison de correction. Et après on partira. 

Ils soupire, mais il finit par accepter. Pour le moment, je ne peux rien faire avec mon épaule, alors je décide d'aller voir Jade pour lui faire mes adieux. Je demande à mon père de me déposer, et lorsque je frappe, elle est surprise de me trouver là, sa mère me voit mais ne dis rien. Même pas un bonjour, elle me regarde avec horreur et je me demande ce qu'il se passe. Jade me tire jusqu'à sa chambre et me dit : 

MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant