Nous dîmes en même temps :
- I'm from the mafia. Je suis de la mafia.
- I work against the mafia. Je travaille contre la mafia.
Un gros blanc suivit, puis en moins de deux secondes, nous avions nos armes pointées sur la tête de l'autre.
- Trafic d'armes et de drogue je suppose. dis-je, en Italien.
- Ah car tu parles Italien en plus ! dit-il en riant
- Oui, aller, habilles-toi et viens avec moi.
- Hahahah, hors de question. Tu ne tireras pas de toute façon.
- Tu me connais mal.
- Tu sais que si tu me dénonces, je vais finir ma vie en prison. Je voudrai que l'on discute, s'il te plaît Joy.
- Oh ! Mais bon Dieu !! J'ai couché avec mon ennemi ! J'ai couché avec l'une des personnes qui ont tué ma mère ! Je ne suis qu'une incapable.
- Wow. Assieds-toi, je ne tirerai pas. Pose-ton arme, laisse moi m'expliquer.
- D'accord, mais fais vite. Je ne pourrai pas supporter d'être dans la même pièce que toi en me retenant de te tuer.
Je m'assis, bouleversée, choquée, triste, énervée. Je venais de coucher avec l'ennemi que je recherchais. Jamais ! Jamais je ne me serai doutée de ça ! Jamais !! Je ne savais pas quoi faire. Passer mon amour pour Eduardo en premier ? Passer mon travail en premier ? Mon Dieu, c'était le choix le plus difficile de ma vie. Si je le dénonçais, je ne le reverrai jamais, je ne le retoucherai jamais, et surtout, il n'était pas méchant, je ne pouvais pas lui faire ça. C'était horrible. Je le laissai donc s'expliquer, et je réfléchirai plus tard. Je m'habillais et écoutais ses explications :
- Mon père est un des plus grand mafieux d'Italie, ma mère n'est pas en Chine, mais en prison. Elle a été trouvée par l'Etat peu après ma naissance. Quand tu as rencontré mon père, tu ne l'as probablement pas reconnu, seul son nom est connu : Roberto De Luca. Je suis dans un lycée dirigé par la mafia, dans cette ville, tout est dirigé par la mafia.
En effet, Roberto De Luca. Mon cher ami. L'homme le plus recherché depuis très longtemps dans la région. Il continua :
- Depuis tout petit, je gère le trafic de drogue, ce n'est pas énorme, mais mon père me dit tout, je lui dois donc bien ça. Si je le déçois, il envoie des hommes pour me frapper. Joy, la mafia est peut-être terrible, mais elle est bien trop puissante pour être éliminée. Une jeune fille comme toi ne changera pas le monde. Voilà, tout est dit.
Intimidée, je lui racontai tout, du début à la fin. Il fut étonné car son père n'avait jamais mentionné ma mère. Quelques secondes plus tard, je lui prenais son arme, profitant de sa faiblesse et appelai l'agence. J'avais fait mon choix. La police arriva quelques minutes plus tard et je dis à Eduardo :
- Je suis désolée, mais mon travail passe avant tout. Ma mère passe avant tout. Désolée...
- Tu es sérieuse ? Joy, non. Par pitié.
Je ne répondis pas et le laissai partir. Puis, j'explosai en larmes et frappai tout ce qui passait. Je m'en voulais plus que tout. Lorsque je rentrai à l'agence, mon maquillage avait coulé, et je n'avais plus goût à rien. Je pris mes affaires et m'en allais. Je voulais tout arrêter. Qu'avais-je fait ? J'avais ruiné la vie de mon copain. Je l'avais trahi.
Durant une semaine, je ne me sentais plus bien. Alors, j'avais commencé à me droguer. J'étais en dépression suprême, et la seule chose que je désirais et méritais était de mourir. Alors, ce mardi après-midi, je montai sur le toit de l'immeuble d'Eduardo, en son hommage, je fermais les yeux, et je me lançai dans la vide, mais au dernier moment, une main puissante me rattrapa. C'était Roberto, le père d'Eduardo. Il me tira et m'emmena à l'intérieur, il était en costume, comme toujours, il m'aida à m'asseoir sur une chaise et me donna un café. Eduardo était vraiment son sosie. Il s'assit en face de moi et me dit :
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Mafia
Teen FictionJoy, 16 ans est spéciale. Très spéciale même. Elle sait se battre parfaitement, s'infiltrer partout sans jamais être remarqué. Elle est une agent secrète qui lutte contre la mafia italienne. Un jour, elle part en séjour linguistique à Brighton et re...