Mafia

Chapitre 4 :

J'entrais dans la grande salle en tenant la main de Jade et je fus étonnée par le nombre de personnes présentes dans ce gymnase. Au milieu, je reconnus quelques amis autrichiens avec qui j'allais discuter quelques minutes, puis je dansais avec mes copines, qui agissaient comme si elles étaient ivres, alors que la seule boisson servie était de l'eau...

Au bout de quinze minutes, Eduardo entra accompagné d'une multitude de filles, dont Chiara. Il salua les autres élèves, et me sourit. Son attitude me déplaisait, clairement, il se la jouait beaucoup trop, et les filles étaient toutes à côté de lui. Je pouvais admettre que j'étais légèrement jalouse, mais il n'était pas mon copain alors je n'avais pas mon mot à dire. Je continuai à danser sans me préoccuper de lui. Mais au bout de trente minutes, Jade, remarquant que je ne pouvais m'empêcher de le regarder, me dit :

- Vas danser avec lui !! 

Je n'avais pas spécialement envie de dépenser toute mon énergie pour lui, mais je m'exécutai quand même, et m'approchai de lui, mais Chiara en avait décidé autrement. Alors qu'il me prenait la main en souriant timidement, elle et ses moutons me martelèrent de coups de coudes dans le ventre, Eduardo, choqué par ce comportement, serra ma main plus fort et tenta de me tirer vers lui, mais maintenant, je me prenais des coups dans la tête, et j'allais vraiment m'énerver. Les coups ne cessaient pas. Je lâchai sa main, me retournai et poussai violemment Chiara contre le mur, qui me voulut me mettre un poing dans la figure, mais je l'évitais et lui en mettais un énorme. Elle me sauta dessus, mais je l'évitai, la couchai par terre et la bloquai au sol. Ce n'était même pas la moitié de mes capacités, je pouvais probablement la taper à mort si je montrais toutes mes capacités. Ses copines voulurent me frapper, mais un coup de pied dans la tête pour chacune et elles étaient à terre. Je leur lançai un regard purement hautain, je replaçais ma robe, me recoiffais, relevais ma tête, et souris à Eduardo, qui était bouche-bée. Je lui tendis la main pour danser, il accepta volontiers et me colla à lui. Puis, il me souleva et me fit tourner en l'air, je riais, puis tout à coup, je vis que Jade me lançait un regard désespéré. Elle allait se faire frapper par une Espagnole très très musclée. Eduardo le vit également et nous nous précipitions pour empêcher cela. Mais en trois secondes, Jade était à terre, en sang, essayant de se débattre tant bien que mal. La fille la martelait de coup, et Eduardo me retenait, je voulais aller tuer cette salope, mais ce con avait de la force. Je ne me laissai pas faire et bougeais dans tout les sens, mais Eduardo me dit :

- Stop !! If you are two against one, it is going to be worst ! Arrête ! Si vous êtes deux contre une, ça sera pire !

- I DON'T CARE !! I CAN KILL TEN PERSONS IN ONE SECONDE, SO LET ME GO OR YOU ARE GOING TO BE THE FISRT !! JE M'EN FICHE !! JE PEUX TUER DIX PERSONNES EN UNE SECONDE, ALORS LAISSES MOI PARTIR OU TU SERAS LE PREMIER !!

- No. 

Je me retournai et l'embrassai, il lâcha légèrement son emprise et je le poussai fort, il en tomba à terre, je sautai sur cette connasse, et lui mis mon poing dans la figure, elle se jeta sur moi, mais je lui attrapai la jambe, tirais violemment et la retournai sur le sol. Rapide, et efficace, c'était ce que m'avais appris Julia, ma nourrice. Elle était pliée en deux, avec une touffe de cheveux en moins et la lèvre en sang.  Je lui lançai sa touffe de cheveux dans la tête et pris Jade dans mes bras, elle allait bien, malgré un bel oeil au beurre noir, Dieu merci. Je la portai jusqu'à sa chambre et soignai ses blessures. Elle me demanda :

- Où as-tu appris à te battre comme ça ? 

- J'ai pris des cours quand j'étais petite. 

Elle ne répondit pas, elle ne me croyait pas, cela se voyait. Je la laissai seule et j'allais prendre une douche. J'étais en sueur, ma robe était sale et froissée, et je voulais juste me détendre avant de faire un autre carnage et d'être virée. Mais lorsque je sortis de la salle de bain pour prendre ma serviette que j'avais oublié sur mon lit, Eduardo était assis sur mon lit. Il tourna immédiatement la tête et me lança sa veste car, évidemment, il était assis sur ma serviette.