L'HÉRITAGE DE LA FEMME EN ISLAM

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Ensuite,  Allah a répondu aux antéislamistes et à leur injustice à l'égard de la femme dans le fait qu'ils la déshéritaient. C'est ainsi qu'Il lui en a attribué  son droit, par sa parole: «Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup: une part fixée.»

Et Il dit au sujet de l'héritage des filles:

«Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse» jusqu'à Sa parole : «Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez.»

Également, Il a décrété une part pour la mère, par Sa parole:

«S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers ».

Il a détaillé la part de la mère quand le défunt a des enfants, et quand il n'en a pas, ainsi que sa part s'il a des frères ou non. On constate que ces versets décrivent les parts de la mère et de l'épouse qui sont des femmes. Par ailleurs, Il a accordé une part à la sœur, dans Sa parole: Puis Il a aboli les pratiques antéislamiques qui consistaient à épouser un nombre illimité de femmes, en toute injustice. Il a délimité cela par une quantité qui comporte équité et justice, sans que cela ne constitue un dommage ni pour l'homme la femme.

Il a dit:

«Et si vous craignez de ne pas être justes avec les orphelins, il est permis d'épouser deux, trois ou quatre parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de ne pas être justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d'injustice.»

Au lieu qu'ils épousent une multitude de femmes, Allah leur a fixé une limitede quatre épouses, qu'il n'est pas permis d'enfreindre. Ceci est la loi légiférée, et ceci est la pleine justice, qui assure équité à la femme, sans être injuste envers l'homme.Il y avait, au temps du prophète (saw), des hommes qui s'étaient convertis alors qu'ils avaient de nombreuses femmes. Il leur ordonna d'en choisir parmi elles, comme Allah l'avait légiféré et limité.Cette législation a pris place, et ce jusqu'à au jour de la résurrection, sans qu'elle ne soit modifiée, ni remaniée, et elle est la législation de justice et d'équité.

Le mahr est le don obligatoire que fait le marié à la mariée, et qui est négocié entre les deux parties. Ensuite, Allah a rendu la femme propriétaire de sa dot, Il a dit à ce propos:

«Et donnez aux épouses leur dot, de bonne grâce. Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur ».

Et dans un autre verset il dit:

«Donnez-leur leur revenu comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est certes Omniscient et Sage .»

Ainsi, Allah a ordonné de donner à la femme son mahr, et l'a même appelé «revenu». Ainsi, qu'il soit appelé sadâq, mahr,ou revenu, il est propriété de la femme. Et cette justice que l'on retrouve dans le fait de la rendre propriétaire de ses biens constitue une réponse aux adeptes de la Jâhiliyah, période dans laquelle la femme était humiliée et n'obtenait aucune considération.En revanche, Il a autorisé au père d'en prendre une petite partie, car l'enfant et ce qu'il possède appartiennent à leur père, comme le prophète (saw)l'a affirmé:

LE RANG DE LA FEMME EN ISLAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant