Chapitre XLI [1ere Partie]

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Une coupe de champagne à la main, j'observe l'agitation autour de moi, pensive.

Il y a un monde fou ici et cet endroit est magnifique. Des milliers de miroirs sont dispersés un peu partout rendant l'espace presque intemporelle, en plus de cela tout est couleur or des murs jusqu'aux petites cuillères histoire de nous rappeler le prestige de cette réception et des gens qui y on été conviées. Des serveurs tirés à quatre épingles déambulent dans toute la pièce muni de plateau contenant au choix des coupes de champagnes, des petits fours ou encore des verres vides.
En fond sonore, une dame très élégante joue du piano entouré de ses confrères violonistes sur une estrade qui surplombe la pièce. Cette douce musique contraste avec les légers éclats de rires provenant des quelques groupes déjà formés.

Je fais tourner le liquide dorée au fond de mon verre avant d'en avaler une gorgée.

Je suis mitigé. D'un côté je suis heureuse d'être ici au milieu de ce décor presque parfait mais de l'autre j'ai l'impression de faire tâche. Au milieu de tout ça ma présence semble être une erreur. Je ne connais personne et personne ne me connaît. Et si on ajoute à cela mon masque, je suis certaine de pourvoir passer inaperçu tout le long de cette nuit qui s'annonce très longue. A un moment j'ai même eu l'espoir de pouvoir entamer une discussion mais c'est sans compter sur mon interlocutrice qui m'a appelé « Grace » avant de s'excuser en comprenant qu'elle s'était trompé de personne. J'aurai peut être du la laisser croire que j'étais réellement celle qu'elle pensais..

Non, ça suffit de me morfondre sur mon sort !

Je suis venu ici avec un but précis : me faire un nom et trouver un stage par la même occasion et dans la mesure du possible.
Mais comment pourrais je entamer une discussion ? Je ne connais pratiquement rien sur eux en dehors de ce qu'internet a bien voulu me confier. Comment aborder ces gens si important ? Sûrement pas en leur disant « hey ! Les bouchées au crabes son super n'est-ce pas ? » ou encore « vous pensez que les Nets vont faire une bonne saison ? ».

Ridicule.

Je repose mon verre sur le bar, las. Mon enthousiasme aura durée que quelques secondes.

Maddy est allez rejoindre une amie de son père il y a déjà dix bonne minutes si l'on peux croire l'énorme horloge au fond de la pièce.
Quand elle ma avouer être la fille d'un ancien gouverneur j'ai naïvement pensé que ça ne changeai rien, qu'elle serait comme moi à chercher à tout prix à capter l'attention d'une figure importante, mais ce n'est visiblement pas le cas. Elle, elle les connais pratiquement tous, et il faut dire qu'elle a bien de la chance.

- excusez-moi

Une voix m'extirpe rapidement de mes pensée en me faisant légèrement sursauter.
Une main contre la poitrine je me retourne vers l'homme à l'origine de ma frayeur.
Il s'agit d'un serveur munit d'un plateau où jonchent quelques coupes de champagne.

- oui ?

- on a laisser ça pour vous, annonce t-il avant de me confier un morceau de papier replié en deux.

- oh mais il doit il y'avoir une erreur, lui expliquais je persuadée que l'auteur de se mot ce soit trompé

- non aucune mademoiselle, insiste t-il en me le tendant une nouvelle fois

- bien.. merci, le remerciais je après avoir saisi le morceau de papier

« Qu'est-ce qui peut bien vous rendre si absente tout en étant présente..
j'aimerais connaître les moindres de vos désirs et pensées..
P.C. »

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