Chapitre XLV

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Mes lèvres n'ont plus de secret pour les siennes et ses mains connaissent par coeur le chemin pour accéder à mes sous vêtement . La fièvre de son corps se transmet au mien comme si il m'avais contaminé par l'excitation.

Sa langue ne cesse de rencontrer la mienne tandis que ses doigts pénètrent ma chevelure.

C'est alors que tout s'enchaîne. Ethan me porte au dessus du lave linge à l'aide de ses bras puissant en laissant échapper un bref gémissements de douleur.

Malgré la proximité de nos corps je parvient à percevoir son doux visage se crisper légèrement suite à ses efforts.

Tout va toujours très vite lorsque je suis avec Ethan. Tout est décuplé : nos échanges, nos disputes et depuis peu notre attirance l'un pour l'autre.
Ça devient quasi impossible de l'éloigner au vu de toute l'énergie qui nous pousse l'un vers l'autre. Mais pourtant il le faut, je ne voudrais pas aggraver son état.

Je repousse à contre cœur la chaleur du torse d'Ethan de contre ma poitrine en veillant à ne pas défaire son bandage.

Il persiste tout de même à embrasser mon cou jusqu'à ce qu'il ne se rende compte de mes réticences soudaines à son égard lorsque je descend du lave linge la tête baissée.

Ethan se contente de m'observer le regard froid et le visage fermé. Je ne connais que trop bien cette expression, il est clair que je l'ai blessé dans sa fierté de mâle irrésistible. Et même si je crains légèrement les conséquence de mon geste, je n'en reste pas moins sûre de sa nécessité.
Je me devais de couper court à cet échange devenu beaucoup trop charnel. Et après avoir vu le sang qui émanais de son nouveau bandage j'ai su que c'était un signe, il fallait qu'on s'arrête là sous peine de le blesser d'avantage.

En voyant mon regard rivé sur sa blessure les traits d'Ethan se radoucissent avant de m'observer attentivement.

- tu as peur de me blesser ? Lance t-il

J'acquiesce rapidement de la tête sans pouvoir détourner le regard du tissu blanc devenu rouge.

- pourtant c'est exactement ce que tu fais, crache t'il

Mes yeux observent les siens en espérant comprendre où il veut en venir.
Afin de m'éclairer, Ethan baisse la tête et je suis son regard jusqu'à apercevoir sa moitié d'érection à travers son pantalon.

Mes joues rougissent aussi vite que mon corps prend feu. Je n'avais pas l'ombre d'une seconde pensé à ça. J'imaginais naïvement qu'il me parlais de blessure intérieur ou autre mal profond et non pas de son pénis prêt à l'emploi.

Ma réaction le fait sourire, un vrai sourire sincère et en aucun cas moqueur. Avec le temps j'ai appris à faire la différence...

Il s'approche de moi lentement jusqu'à se que je me retrouve collée au mur carrelé de la salle de bain.

Il caresse mon épaule et vient saisir ma main lentement. Je ne sait pas ce qu'il fait mais j'en ai la chair de poule rien que d'y penser.
Ses doigts guident les miens jusqu'à son renflement provocateur.
Il me laisse la liberté de le caresser ou au contraire de m'en aller en libérant mes doigts de son emprise.

J'hésite une seconde à retirer ma mains de sa partie intime, mais ma curiositée maladive laisse libre cour à mon imagination débordante. Je fais glisser ma main le long de son renflement tout en observant sa réaction. Il s'appuie de sa main gauche contre le mur derrière moi les yeux fermés et la tête baissée. Joue contre joue je sens sa respiration irrégulière s'abattre sur mon cou découvert.

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