Armrose, Agnès, Andrew et les deux cadavres.

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Le salon était donc occupé par cinq personnes. Trois au sol Et les deux autres, étrangement proche, dans un face à face des plus irréel.

Agnès dans sa robe rouge, quelques unes de ses mèches noirs ondulant autour de son crâne, une arme à ses pieds. Avec lenteur, elle leva sa main et effleura d'un doigt tremblant la joue d'Andrew.

- Calmez vous je vous en prie... Il faut quitter Londres, Sir.

Le jeune homme fronça les sourcils, relâchant doucement Agnès. Son expression venait brutalement de changer. Il ressemblait...à un enfant, un enfant trop apeuré pour comprendre.

- Quitter Londres ? C'est...c'est impossible. Nous nous devons de garder Oxshire... Nous... Armrose doit...

Ses pensées s'emballaient, l'adrénaline et l'ivresse à peine partis, l'épuisait profondément. Il libéra Agnès, manquant tout deux de tomber, tant la tension fut relâchée brutalement. 

Elle l'observa quelques secondes, retrouvant certain traits d'Armrose, sur la lèvre inférieur plus rouge, les yeux brun ou la fossette du menton. Leur yeux se rencontrèrent et elle détourna le regard. 

Au dehors ils entendirent des pas sur le gravier. Andrew se baissa et s'empara du revolver. D'un signe il lui indiqua de rester à sa place  et il s'approcha doucement du couloir d'entrée. Il gardait l'arme baissé devant lui, la respiration tremblante.

On frappa à la porte. Il se rapprocha doucement de la porte, évitant la mare de sang. Il inspira profondément et ouvrit la porte, levant son arme.

- Andrew ?!

Les yeux bleu de Louis le calmèrent immédiatement et il voulue, comme sa cousine, s'évanouir pour évacuer la tension qui ne le quittait pas.

- Pour l'amour de Dieu, avez vous vue comment vous êtes vêtu ? Baissez cette arme voyons !

Andrew se décala pour laisser passer son ami. Louis entra, prit l'arme des mains de son ami et buta sur la trace de sang, il releva brutalement la tête pour découvrir le salon. Il vit Agnès, seule au centre et, sans savoir pourquoi, encore plus belle que lorsqu'il ne l'avait laissée.

- Ayden et l'homme blond sont mort. Souffla Andrew à Louis.

- Les vagues du Sud..?

Il confirma d'un hochement de tête.

Louis entra dans le salon, il alla examiner le cadavre de l'inconnu. Il le fit basculer sur le dos pour mieux l'observer, toute sa mâchoire inférieur était brûlée, ses traits étaient tirés et son costume brun avait adhéré avec la peau à certain endroit. Une odeur infâme s'en dégageait. 

- Je vous laisse une nuit ici et quand je reviens vous chercher, deux hommes sont morts. Rappelez moi de ne plus vous y autoriser la prochaine fois, Andrew.

- Il n'y aura pas de prochaine fois. Lâcha sèchement Agnès. Ils doivent quitter Londres, si ce n'est l'Angleterre ! 

Elle était penchée sur Armrose, caressant ses cheveux d'une main. Andrew se laissa tomber sur le sofa et cacha son visage dans ses mains.

- Ne recommencez pas, Agnès.

- Mais enfin, vous ne pouvez rester ici !

- C'est plus compliqué que ça ! S'emporta Andrew. Y connaissez vous quelques choses ? Vous êtes désormais la gardienne d'Armrose, félicitation Lady Martin's ! 

Il hurlait presque.

- Andrew... murmura Louis qui pourtant, savait qu'il ne serait pas écouter.

- Mais de cette lutte bourgeoise vous ne connaissez encore rien alors cessez, je vous prie. Vous êtes bien étrange comme femme. Et sachez que je n'ai pas finis de douter de vous désormais. 

La jeune femme dissimula extraordinairement ses sentiments et se contenta de reporter son attention sur Armrose. Un instant elle se demanda si Andrew ne se doutait pas de la relation qui les liaient toute deux, mais il semblait apparemment que non.

Louis se redressa et vint au près d'elle.

- Vous devriez quitter la pièce, Andrew va s'occuper de coucher Armrose. Je vais retirer les cadavres.

Il l'aida à se redresser et elle monta dans sa chambre.


Qui est Lady McAdams ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant