On dit souvent que la vie commence quand le premier cri est poussé et que deux nouveaux yeux s'ouvrent au monde. Sauf que ta vie à toi, n'était pas issu d'un conte de fée. Tu n'avais pas vu le visage de ta mère à peine les yeux ouverts, et n'avais pas non plus blottie contre son corps chaud. Non, toi, tu avais juste été fourré dans les bras d'une sage-femme qui t'avais emmené loin de cette salle de travail. Tu étais tout simplement un bébé né sous X. la femme qui t'avait mise au monde n'avait apparemment jamais compté sur le fait de te garder.
Peut-être qu'elle n'avait pas les moyen pour t'énerver correctement ou alors que ses parents l'avaient forcés à ne pas te garder si elle était trop jeune. Ou peut-être qu'elle n'avait simplement jamais voulu de toi. Tu avais beau essayer de lui trouver toute les excuses possibles, une part de toi ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Elle t'avait littéralement abandonné et n'avait même pas voulu te donner une chance pour changer sa vie. Quand tu y pensais aujourd'hui, tu savais très bien que tu n'avais pas besoin d'elle dans ta vie. Tu n'aurais jamais la de lui dire la fond de ta pensé car elle n'avait pas voulu non plus te laisser une quelconque lettre qui t'aurait éclaircie. Pas d'adresse, pas de nom, rien. Tu ne pourrais jamais la contacter et peut être qu'au fond, ce n'étais pas si mal. Seul une lettre de la sage-femme que c'était occuper de toi pendant les quelques jours où tu étais resté à l'hôpital t'avais était adresser. A ta majorité, en découvrant la lettre, tu étais allé dans l'établissement où tu étais né et avais demandé à la voir. Malheureusement elle avait pris sa retraite et on avait refusé de te donner ses coordonnées.
Tu étais passé a autre chose et sans le moindre regret comme tu l'avais toujours fait. Passer toute ton enfance en famille d'accueil et cela t'avais forgé ton caractère d'acier. Au point y plus personne ne veuille t'accueillir. Dire que tu avais été un enfant difficile était peut dire, tu ne comptais même plus les fois où tu avais fugué pour revenir à l'orphelinat ou tu avais passé de nombreuse années. Tu avais eu quelques amis que tu avais perdus de vue depuis un bon bout de temps maintenant, mais c'était les seuls sur qui tu avais toujours pu compter.
Passé dix-huit ans, la première chose que tu avais faite était de te trouver un petit job dans une supérette. Tu voulais à tout prix mettre de cotes pour pouvoir prendre ton envol loin de là. Tu avas persévéré pendant des mois et des mois avant de changer de travail et de te faire engager comme vendeur dans une parfumerie. Ce qui t'avait permis de te payer ton premier appartement à une bonne demi-heure de ton lieu de travail.
Tu tenais à oublier toute l'enfance dont tu avais hérité et voulais redémarrer une nouvelle vie sur de bonnes bases. Tu sortais de temps en temps avec des collègues mais n'avais jamais fréquenté personne. Maintenant que tu faisais ce que tu voulais de ta vie, tu n'allais pas te gêner d'en faire ce que tu vouais, peu importe l'opinion des gens.
Tu avais tout l'air d'un jeune homme qui avait un très fort caractère et ne se laissait pas faire, et au fond, c'était tout à fait ça. Tu savais reconnaitre quand tu avais tort mais aussi quand c'était toi qui avais raison. Personne n'avait le droit de te dire quoi faire et surtout comment faire, tu étais la seule à diriger ta vie. Après tout ce que tu avais vécu, plus rien ne t'impressionnait ni ne te faisait peur. Seulement, tout n'allait pas se passer comme prévue et bientôt, tu allais faire la plus grosse connerie de ta vie : t'arracher.
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b a t h r o o m
Fanfiction"Te rapels-tu de ce qu'il t'avais dit ? Si un jour ça t'arrive, ne te débat pas, ça fera moins mal. Mais tu ne l'as pas écouté."