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Tu reprends un verre que le barman t'a encore amené. T'es amis sont sur des banquettes pas loin de toi, avec d'autre personnes inconnues. Tu regardes ta montre affichant une heure tardive, malgré ta journée de travail tu as encore l'énergie de boire, de toute façon quoi faire d'autre ? Tu fais signe à tes collègues que tu allais partir attrapant au passage une bouteille de whisky. Les rues sont froides, le vent traverse tes cheveux en batail et ton front humide. Ton esprit ce vide, signalant que tu as réussis à faire ce que tu voulais : oublier. Allumant une cigarette qui traînée dans ta poche tu ne fais pas attention où se dirigent tes pas. La route parait de plus en plus longue et lente due à tout l'alcool et les drogues dans ton cerveau. Tes jambes se font de plus en plus lourdes et tu ne remarques pas l'homme que tu as percuté.

- « Pardon je ne regardais pas où je marchai haha » Son visage est caché par l'obscurité. Il a une voix grave mais réconfortante. Malgré ton caractère tu ne peux pas résister à sa beauté peu visible. Voyant ton état il s'approche laissant la lumière de la ville éclairer son magnifique visage.

- « Vous allez bien ? » T'es yeux se plissent peux à peux malgré toi, tu voulais continuer de voir ce magnifique visage. Incapable de parler, tu te sens tomber, c'est d'ailleurs ce qu'il se produit quelques secondes plus tard et tu te retrouves dans ses bras ne mesurant pas le danger, t'endormant tout simplement apaisé. Pas angoisser par ton réveil... tu aurais dû.

Tu aurais dû arrêter, tout cet alcool, ces drogues dangereuse, ces fêtes tardives, ces marques sur tes poignet transformées en cicatrices que personne ne remarque. Serrai-ce dû à ton abandon ? Avais-tu finalement des regrets ? Toutes ces larmes et ce sang qui a coulé pour rien, es-ce ton corps qui le voulais ou ton esprit. Il aurait fallu d'une seul personne, quelqu'un pour parler, pour te réconforter dans les moments difficiles, te prendre dans ses bras lorsque les larmes dévalent ta peau de porcelaine mais une personne c'était déjà trop, trop pour toi. Trop précieux pour que tu ne l'as préserve.

b a t h r o o mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant