Tes songes se transforment en souvenir, ce souvenir qui te hante. L'un des jours qui t'on le plus marqué dans ta petite et misérable vie disais tu. Ce jour où tu es rentré du travail, tu arrives dans l'appartement que tu partages avec ton meilleur ami exerçant la même profession que toi, le seul sur qui tu es pu vraiment compter dans toute ta vie. T'aidant dans toutes tes galères, t'écoutant chaque matins et chaque soirs malgré la fatigue qu'il ressentait. Etrangement il avait un peu vécu la même histoire que toi, ses parents l'avaient abandonné ne le désirant pas mais tu te disais que lui au moins connaissais la raison de son abandon. Vous vous racontiez vos vies en buvant une bonne bière devant une série stupide. Vous pleuriez l'un sur l'épaule de l'autre mais ça finissait toujours en fous rires malgré le mal être que vous éprouviez. Au fond il était comme toi, n'arrivant à faire confiance à personne sauf à toi. Il te comprenait et tu essayais tant bien que mal de faire la même chose. Rigolant à toutes les couleurs capillaires qu'il faisait, l'admirant pour son courage et sa responsabilité. Il avait le don pour te faire rire même après un cauchemar. C'est vrai, lorsque tu te réveillais tard le soir, alors qu'il devait travailler le lendemain, il te faisait une place sous sa couette pour te serrer fort et te raconter une histoire ou une anecdote marrante pour ensuite veiller sur toi quand tu fermerais tes jolies iris sombre.Tout était parfait, tu avais enfin une chance de t'en sortir, tu te sentais bien auprès de lui. Mais apparemment tu n'avais pas le droit au bonheur et ce jour te l'as montré. Déposant tes chaussures et ta veste dans l'entrée; tu te diriges lentement en baillant dans le salon où il n'est pas. Par automatismes tu vas dans sa chambre mais ce fut le même résultat. Alors tu vas vers la salle de bain: de l'eau sort de dessous la porte, de l'eau... foncer. Tu défonces la porte d'un simple cou mais n'aurais tu pas préférer rester de l'autre côté ?
T'es yeux se mouillent, ta bouche s'ouvre, tes membres tremblent et tu sens cette odeur, une odeur dont tu te rappelleras toute ta vie. T'agenouillant à la baignoire où il réside, le sol est trempé. Ton jean absorbant la substance qu'est échoué sur le parquet froid. Ta main se pose sur sa joue blanchie. Ses bras de part et d'autre du rebord, ouvert à plusieurs endroits. Principalement sur les poignets. Tu le regardes. Il ne bouge pas, les yeux fermé on dirais qu'il dors paisiblement. Le sang ne coule presque plus. Tu te rappel lorsque tu l'as tiré pour le prendre dans tes bras, te coupant avec la lame de rasoir qui était entre ses fins doigts que tu adorais entremêler aux tiens. Mais tu ne sens plus son pouls, plus son cœur battre la chamade lorsque tu lui fais un bisou sur le front ou sur la joue en rentrant. Tu ne verras plus jamais sa beauté ensorcelante, son fin sourire illuminant tes journées, tu ne sentiras plus l'odeur de ses cheveux agréable à ton touché et tu ne l'entendras plus te susurrer des mots doux à l'oreille avant de dormir.
17h50 il se regarde en souriant bêtement en pensant à toi.
17h52 il prend la lame de rasoir et regarde l'eau du bain couler dans la grande bassine
17h54 il y rentre et commence, d'abord taillant un bras plusieurs fois, gémissant et criant sous la douleur. Regardant le sang couler.
17h56 il attaque l'autre bras réalisant qu'il ne peut plus revenir en arrière mais se dit qu'il doit le faire. Son rythme cardiaque s'accélère à mesure que la lame touche ses veines. Il s'y ait habitué.
17h59 elle tombe au sol et son corps se lâche, n'arrivant plus à tenir ses bras. Ses yeux se font lourds.
18h01 il pense une dernière fois à toi pendant que les quelques dernière goûtes de sang tombent dans la baignoire, la faisant encore plus déborder.
18h02 il est mort.
Mort d'amour, d'un amour à sens unique.
Oui, il t'aimait mais ça tu ne l'as jamais su.
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b a t h r o o m
Fanfiction"Te rapels-tu de ce qu'il t'avais dit ? Si un jour ça t'arrive, ne te débat pas, ça fera moins mal. Mais tu ne l'as pas écouté."