Terre natale (pour un nouveau départ) Boys Love

(C) Chapitre 12: Souvenirs

En restant ce soir, j'avais été convié d'urgence a la demeure familiale par mes oncles et tantes. Je sut en raccrochant que ça n'allait pas. Pourquoi mes parents ne m'avait pas contactés eux même? J'en vint rapidement a la conclusion qu'il leur était arrivés quelque chose. Grâce me fût faite, il s'agissait seulement d'un repas de famille et ma mère n'était seulement "pas en état" de me m'apeller par ses propres moyens. Je compris ce message, le laissant me replonger dans les souvenirs que j'avais de cette femme, sur mon chemin vers le purgatoire.

On devait être tôt dans la soirée, vers dix huit heures quarante quant ma génitrice me convia a diner. La pluie torrentielle frappait la solitaire maison du bord de route, maison qui n'abritait ce soir que le petit commerce d'argenterie au rez de chaussez et une scène affligeante a l'étage. Les sombres nuages d'orage et les trombes d'eau rendait l'ambiance chaotique et lourde de sentiments dévastateurs en cet hiver tropical. Je fit face au nouveau contenant du démoniaque whisky anglais, maman. Le désastre prit le galop et m'embarqua lorsque je m'asseyais face a mon bol, seulement mon bol. Il n'y avait rien d'autre sur la table que deux contenants, et une casserole. Ni verres ni baguette ni rafraichissements. Dans le récipients, un bouillon de nouilles mais ces dernières était étrangement remplacées par des vermicelles de riz. Je me levais, ramenant boisson et couverts ainsi qu'épices dans l'optique de rendre ce fouillis mangeable. Pour la première fois, le moindre bruit de bouche me répugnais. Oh comme je la haïssait en ce moment même! Ma petite maman chérie s'était métamorphosée en une vielle conasse alcoolique. Ce n'était pas la première fois, mais ça me dégoutais a chaque fois.

Quant vinrent les nems, mi-brûlés mi-brûlants d'épices, je les recouvrit de sauce pour en couvrir le goût puis débarrassait rapidement afin de quitter cette ambiance horrifiante qui me donnait des nausées. Au questions de ma mère sur le repas, je répondis avec un sourire gêné et regagna ma chambre d'adolescent pour y cacher mon dégout et ma honte de ce monstre, fait d'un liquide brûlant et ambré qui se mêlait au sang de celle que j'aimais, la rendant horrifique a mes yeux.

Reprenant mes esprits et revenant a mon corps d'adulte, je me stoppait devant la gare. Je ne voulais plus de ce genre d'évènements. Je me suis éloigné presque en courant, appelant Julian a l'aide. Ses conneries seraient toujours mieux que ce que je m'aprettait a vivre.