chapitre 10

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( Malfus )

Je suis grand.

Je suis puissant,

Je suis le maître.

Je suis Malfus.

" As tu ressenti des choses similaires pendant ces derniers jours"

J'entends une voix me parler.

Est-ce celle de la liberté?

Non pas encore, mais je le sens, elle approche.

Pour cela, il faut que je réponde.

Pour que mon identité en ce garçon ne sois pas retrouvée.

Pour que tous soupçons soit effacé.

"Non rien du tout, je n'ai rien ressenti du tout"

A part ma force remonter,

A part ma puissance augmenter,

A part ma volonté revenir,

Et mon envie de gouverner devenir

Une envie insurmontable et irrésistible.

Mais ça, je ne lui dit pas,

Il ne faut pas qu'il devine.

"Tu es sûr" continuât-il

" Absolument" lui répondis-je

Oui, me dis-je à moi même,

Je suis absolument sûr de mon règne.

Je retient un rire machiavélique.

Ma stratégie a fonctionnée,

Je les ai tous bernés.

" Mais, pourquoi m'as tu dis avant,

Que tu avais ressenti comme une ombre,

S'insinuer en toi?" poursuivit-il

"C'était de l'humour, affirmais-je,

Un humour bien mal choisi j'en conviens,

Mais, tu avais l'air de vouloir que je dis-je ça,

C'était pour ne pas te décevoir."

" Tu m'en vois rassuré" s'écrit-il

Visiblement soulagé.

Et il partit, la démarche plus assuré.

Enfin, mon règne vas commencé.

Enfin, je suis libéré.

Mon contrôle sur l'esprit du garçon s'est amélioré.

Et de sa mémoire je vais retirer,

Quelques souvenirs compromettant,

Ainsi, il ne pourra me dénoncer.

Ha, ha ,ha, ha,

Mon rire pourra enfin résonner,

Et il sera synonyme de mon nom.

Car je suis le maître,

Je suis puissant,

Je suis Malfus.

Je le vois qui part et je le retiens,

mon corps cri famine, mon ventre n'est pas plein.

La porte se referme et me voilà seul,

Pour un petit instant seulement.

Un temps de répit, un temps de repos,

Pour faire fonctionner mon cerveau.

Car il faut que je trouve comment gouverner,

Comment instaurer mes valeurs,

La domination et la cruauté.

Elles-seules existeront,

Ainsi que mon nom.

Mon serviteur revient,

Un plateau à la main,

Chargé de mets somptueux,

A l'image de ma personne.

Tout est délicieux,

Je savoure mon premier festin,

Depuis ma renaissance.

Je savoure la redécouverte de ce sens,

Je savoure les nouvelles sensations.

Je sens que ce monde vas me plaire,

Et que je plairais au monde.

Mon serviteur s'en vas,

Me laissant seul avec mon repas.

Il faut que je laisse mon cerveau réfléchir,

Pour peaufiner mon plans.

D'ailleurs je sens,

Que je n'en ai plus pour longtemps,

Il vas falloir que je cède mon corps,

Bien à regret,

Mais je patiente,

Avec la pensée qu'il sera bientôt mien.

Car je suis le maître,

Je suis puissant,

Je suis Malfus.





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