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Je me nomme Rachid, je suis originaire de la Guinée mais je suis habitant à Paris. Je vis avec ma mère Awa et mon père Amadou. Avec ma mère , mon géniteur a eu 3 enfants mais il n'en reste que 2 . J'ai 3 demi-sœurs et un demi-frère. Nous ne vivions pas tous sous le même toit . Ma demi-sœur, elle est l'aînée du côté de mon père a épousé Nour un ivoirien . La deuxième est Aïcha , elle a épousé Traoré un homme très pieux . Les autres je préfère ne pas les présenter pour le moment .
Je suis le premier fils de mon père et ma mère . Dans notre coutume , le premier fils a toujours le pouvoir sur les autres . En dehors de cela , les gens ont tendance à dire que j'ai un fort caractère et que je suis très imposeur comme mon père . Ils n'ont sans doute pas tord.
J'aimerai partager mon histoire avec vous car je crois que certains d'entre vous en ont besoin .

L'histoire débute en 1996 en Côte d'Ivoire . C'est dans ce pays que mes parents se sont rencontrés . Ils étaient tous deux issus de famille très pauvre , ils se sont battus pour améliorer la situation de famille de leur proche ce qui n'a pas été en vain . Ma mère étudiait dans un lycée de Man , une ville de la Côte d'Ivoire . Elle était en classe de terminale plus précisent en série A2 ( la série littéraire ) . Ma mère était la seule sur laquelle ses parents comptaient puisque ses autres frères avaient abandonné le chemin de l'école . En effet, ma mère est le neuvième enfant de la famille , en raison de la non scolarisation de ses sœurs , son père n'a pas approuvé l'idée qu'elle aille à l'école sous prétexte que la place de la femme est à la maison au milieu des travaux ménagers . C'était la moralité des africains dans ces temps-ci . Alors ma grand-mère s'est entêté à scolariser ma mère . Pour faire plaisir à sa mère , et montrer une bonne fois pour toute que les femmes ont le droit d'aller à l'école , maman s'impliquait totalement dans ses études ce qui se remarqua dans ses résultats scolaires . À l'école , ses professeurs la sollicitaient pour de grands concours , d'autres félicitaient ses parents d'avoir eu la chance qu'elle soit leur fille . La visite de personnalité importante dans la cour commune créa de la jalousie chez les voisins . Ils ne cessaient de se plaindre du fait que ce soit toujours elle qui soit à la première position car oui même dans les concours de beauté , maman était toujours la gagnante .
Elle était dotée d'une douceur , d'un regard rempli de volonté , sa démarche même dégageait une certaine énergie . Maman était une fille très timide . Elle n'aimait pas le bruit autour d'elle , même quand elle allait à l'école , elle optait pour le chemin où il y avait moins de personnes. Ce qui fut un danger pour elle .
Un soir aux environs de 19 heures , alors qu'elle rentrait de l'école , elle prit son chemin habituel , celui où il n'y avait presque personne . Elle fut arrêtée par un homme qui sorti de nul part .

-Bonsoir jeune fille . Je vends de magnifiques perles . Tu peux les voir , et si elles te plaisent , je te les vendrai à petit prix .

- Merci tonton mais je ne suis pas intéressée par les perles .

- Je ne vends pas que des perles . J'ai aussi des poupées comme marchandise .

En ce moment là, par faute de moyens , maman et ses amies se fabriquaient eux même des jouets notamment des poupées en carton. Maman raffolait des poupées . Alors la proposition du monsieur étrange l'intéressa.

-Des poupées ? J'en veux bien . Montrez les moi mais dépêchez vous car je dois rentrer à la maison pour étudier .

Un sourire narquois naît alors sur le visage de l'homme qui alla derrière un arbre . Lorsqu'il sorti de sa cachette , ce n'était pas une poupée qu'il tenait en main mais plutôt une machette . Maman s'est mise à courir , elle courait tellement vite que l'homme ne put la rattraper et s'en alla . Essoufflée, elle n'était pas apte à répondre aux questions des gens autour d'elle , tout ce qu'elle voulait c'est qu'on appelle ses parents .

NOTRE ERREUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant