Chapitre 25.1 : Alcoolique

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25.1 -> Ce sera un chapitre plutôt court puisque le 25.2 le compléteras. Il sera du point de vue de Drago. On s'approche une nouvelle fois de la fin...

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D R A G O

Les yeux dans le vide, je me sens complètement seul, avec uniquement un verre de Whisky pur feu entre les mains. La pièce est plongée dans l'obscurité, seul les éclairs de foudre éclaire légèrement le salon. La pluie tombe à torrents et fait un bruit sourd sur les fenêtres. Je ne sais pas à combien de verre, j'en suis, je sais que je suis alcoolique, peut-être est-ce pour noyer ma douleur, ma magie noire, mes mauvais choix. Je renifle bruyamment, cela fait plus d'un mois que tout cela s'est passer, pourquoi je suis en vie ? Il est tard, mais pourtant, je ne peux m'empêcher d'aller voir la seule personne capable de m'aider. Mes yeux louchent sur mon énorme verre.

Elle était là, par terre, agonisante et pourtant personne ne l'a vue.

Mes poings se serrent.

Personne n'avait vu que ses lèvres avaient touché le poison.

Comment j'ai pu ne pas la voir, elle était juste à côté moi, dans des vêtements ravissant. Je m'en veux, de l'avoir embarqué dans toute cette histoire. Je l'ai vu, elle a arrêté de se battre et s'est laisser partir. Ses yeux se sont fixés au mien et elle a arrêter de respirer.

Je suivais son corps à l'hôpital sainte mangouste, ils parlaient, analysaient, pour savoir s'il était trop tard.

Je ferme les yeux de manière brutale, tout est de ma faute, absolument tout. Je suis hais de partout, je ne sais pas comment je reste en vie dans ces conditions.

Et puis j'ai vu l'antidote versé entre ses douces lèvres. Son corps convulsé et se réveiller en sursaut. Ses médicomages qui s'attelait à garder son coeur en vie.

Elle est passée à côté de la mort, par ma faute. Tant bien psychologiquement lorsqu'elle s'est laissé partir, que physiquement puisque c'était le deal. Lorsque je me lève, je tangue violemment et mon fils apparaît, l'air sombre. D'ici, je peux sentir sa profonde tristesse.

— Papa...? Où tu vas ? Tu as encore bu ?

Je ne suis devenu qu'un alcoolique, je ne mérite pas grand chose, je crois. Cela m'est insupportable de regarder Scorpius droit dans les yeux.

— Je veux aller la voire.

— Je viens avec toi...

Mon fils est exceptionnellement ici. Il a eu le droit de venir s'occuper de son père, mais je crois qu'il préférait être avec son copain Albus. Je soupire en sachant d'avances que je ne pourrais pas le retenir. Je me dirige avec mon fils vers l'endroit précis. Je me trouve devant une tombe grisâtre, planté dans la pierre. Sans aucun contrôle sur mes émotions, mes yeux s'humidifient et je renifle bruyamment tandis que Scorpius se rapproche de moi pour m'enlacer.

« Astoria Greengrass. 1981-2019 »

En ce moment, je n'arrive même plus à voir son fantôme. Elle est peut-être en colère contre moi, par toutes les erreurs que j'ai pu faire. Je ne comprends toujours pas comment mon fils continue à me parler après ce que j'ai fais, surtout à Hermione.

— Arrête de culpabiliser, je le ressens.

— Je ne peux pas.

— Répare tes erreurs.

Mon corps se tourne vers mon fils, ses yeux bleus perçant me lance un regard. Comment puis-je réparer ? Depuis le début, tout est basé sur du mensonge, sur des contrats, sur du chantage. Scorpius n'est pas bête, il savait déjà tout bien avant que cela ne se produise et je sais parfaitement comment : il a fouillé, il a cherché et il a trouvé. Il est dans un état de fatigue extrême, et pour cause, Albus est au fond du gouffre, à pleurer sa mère. Oui, j'ai bel et bien tout fait foirer, Harry Potter m'en veut, Ron Weasley m'en veut, Albus Potter m'en veut ainsi tout le reste de la famille Potter. En effet, le seul à ne pas vraiment m'en vouloir se tient à côté de moi.

— Je vais me coucher, ne fait pas de bêtise.

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, c'est mon fils qui me fait des leçons de morale. Je m'assieds près de la tombe et je me force à fixer sa photo, tout est parti de là, et si tout se finissait ici ? Je vois noire, une vision aussi sombre que cette magie qui détient ce nom. Alors que je tente de me relever, elle apparaît enfin, la mine sombre.

— Je t'avais prévenue.

— Je ne sais pas quoi faire, je suis vraiment mal, autant qu'a ta mort. Des fois... je me dis que tout serait plus simple si je te rejoignais, je serais libéré de cette magie noire oppressante, je serais libéré de toute addiction, de toute culpabilité... Mais je ne peux pas, pas vrai ? Je ne peux pas laisser notre fils dans cette misère. J'ai par miracle réussit à m'innocenter au près du ministère, mais ils m'ont à l'oeil, je ne suis passer qu'a quelques centimètres d'Azkaban. Que dois-je faire ?

Pendant un moment, elle ne répond pas, puis finalement, elle s'assied à mes côtés.

— Non, tu n'as pas le droit de laisser tomber la seule chose à laquelle tu tiens vraiment. Tu es un Malefoy et ton père t'aurait rabaissé pour t'avoir vue dans cet état. Comme à ton habitude, tu dois te reforger et cette fois, arrêter tes bêtises : plus de meurtres, plus de complot, plus de chantage sur Hermione Granger. Tu as réussi à aimer de nouveau, tu l'as détruite certes, mais à toi d'user de tes charmes comme tu l'as fait avec moi.

— Je ne suis pas amoureux d'elle Astoria, tu resteras la seule.

Elle soupira d'énervement.

— Non, tu l'es. Je l'ai vue depuis de belles lurettes et je ne t'en veux pas, d'autant plus qu'elle aime Scorpius et l'aime comme il est. Refais ta vie, reprend ce masque, et soit plus fort.

— Comment l'être ?

La belle blonde se lève et lui sourit.

— Seul on est pas fort, à deux on, l'est mais à trois c'est encore mieux. Pour te reconstruire et être heureux, tu dois utiliser Scorpius et Hermione.

Je regarde dans le vide, plongé dans cette obscurité de la nuit. Elle repart en me laissant seul avec moi-même. Toujours brouillé par le noir, je n'arrive pas comprendre bien cette discussion et la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est de prendre un verre de whisky pur feu, ignorant totalement l'ombre de mon fils à travers la fenêtre, qui pleure à chaudes larmes.

Le мeɴѕoɴɢe d'Herмιoɴe Grαɴɢer "Drαмιoɴe" - TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant