Avant le goût des larmes [Fanfictions Fire Emblème Fate]

11_Izumo

« Dame Hinoka, êtes-vous sûre que c'est une bonne idée emmener avec nous ce prisonnier? Il pourrait simplement rester dans les cachots du fort, et nous n'aurions pas à nous en préoccuper! Insista pour la centième fois au moins Subaki.

- Subaki, il ne me semble pas t'avoir demandé ton avis. Silas viendra avec nous, fin de la discussion! De plus, il n'est pas sous ta responsabilité, alors je ne vois pas pourquoi c'est toi qui viens m'en parler! Si quelqu'un peu trouver quelque chose à redire là-dessus, c'est Corrin et uniquement elle!

- Bien ma dame, bougonna le chevalier avant de s'en aller, presque en boudant.

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Depuis les premières lueurs de l'aube, Corrin n'avait pas arrêter de courir partout. Elle avait du vérifier une nouvelle fois les stocks de viande séché dont elle avait la charge, rejoindre Hinoka dans son bureau pour les dernières mise au point quant à leur itinéraire, faire un peu de compte pour savoir combien leur coûterait la traverser en bateau, définir le roulement de la corvée nourriture, et enfin aller chercher Silas dans les cachots avant de devoir courir pour rattraper l'armé qui était partie, enfin, du fort Jinya. Elle avait faillit l'oublier, mais heureusement elle s'était souvenu à la dernière seconde qu'Hinoka avait décider de l'emmener. Elle ne se faisait pas d'illusion, si sa sœur faisait ça, c'était car elle avait remarquer qu'elle passait beaucoup de temps avec le prisonnier, et qu'elle voulait renouer dans liens moins tendu avec sa petite sœur. Mais est-ce que Corrin avait vraiment envie que le jeune homme l'accompagne? Elle n'en était pas sûre. Il était vrai que le chevalier était celui qu'elle considérait le plus sympathique dans cette armée, mais en même temps passer tous son temps avec une personne considéré comme ennemi n'allait pas lever les soupçons de trahison qui alourdissaient sa réputation. Cependant elle n'avait pas vraiment le choix.

C'est donc pour cela qu'elle c'était retrouver à marcher, menottée à Silas, épuisée de sa matinée. Le jeune homme restait plutôt silencieux, remarquant bien que la princesse ne semblait pas dans de bonnes dispositions pour lui parler, mais lorsque Corrin trébucha pour la dixième fois depuis qu'ils avaient commencé à marcher, le chevalier l'attrapa et la pris dans ses bras tel la princesse qu'elle était. Le crie de surprise que poussa Corrin alerta Hinoka qui marchait quelques pas devant, et elle se retourna précipitamment en dégainant un petit poignard qu'elle gardait toujours à sa ceinture.

« Chevalier! Relâche ma soeur!

- Dame, je crois que vous vous méprenez sur mes intentions... Votre sœur est épuisée, et pour l'éviter de trébucher une fois de plus je l'ai pris dans mes bras. Il est vrai que je ne l'ai pas prévenu avant, ce qui l'a sûrement surprise, mais en aucun je ne veux lui faire du mal.

- Laisse, Hinoka. Tout va bien, conclue Corrin, les joues plus rouges qu'une tomates, en détournant la tête sous la gêne.

La pégasière haussa un sourcil mais ne répliqua pas, probablement convaincu, et elle se retourna pour continuer à marcher. Elle n'appréciait pas particulièrement ce qu'il se passait entre sa sœur et le chevalier norhien, mais elle ne pouvait rien dire, au risque de s'attirer une fois de plus les foudres de Corrin. Et ça, il en était en hors de question. Elle voulait devenir plus proche avec sa petite sœur, pas la laisser s'éloigner encore plus.

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À la tombée de la nuit, comme prévu, la petite armé avait atteint un village à la frontière entre Hoshido et le duché d'Izumo, la prochaine étape. Une fois le duché dépassé, le gros des troupes partirait à la conquête frontale de Norh avec Yukimura pour les diriger, tandis qu'une petite cinquantaine de généraux, tous des combattants émérites de l'armée Hoshidienne, prendraient un bateau pour contourner les combats et accoster à Cyrkensia, le plus proche possible de la capitale norhienne. Mais pour l'heure, Corrin assistait à son premier montage de camps, et dieu que c'était impressionnant! Chaque soldat connaissaient parfaitement sa tache, et même si quelques cafouillages du au mauvais rangement de certaines toiles de tentes demeuraient, en moins d'une heures des centaines de tentes avaient fleuri dans la prairie où l'armée passait la nuit, de bonnes odeurs de nourritures s'élevaient ça et là et des latrines avaient été creusées à une centaine de mètre de toute tente. Aussitôt la tente du général montée, Hinoka avait fait savoir qu'une réunion d'État major y serait donné juste après le repas. Corrin passa donc son souper à se creuser les méninges pour tenter de trouver la raison pour laquelle la réunion avait bien put être organiser.