Admets-le !

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🌸

Chaque soirée se répétait depuis maintenant quelques jours. Sa petite tête passait l'entrebâillement de la porte et je quittais rapidement mon lit pour rejoindre le sien.

Je pourrais me contenter de l'accompagner lorsqu'il se rend dans sa chambre ou lorsque j'ai simplement envie de m'allonger, mais j'aime qu'il m'appelle. J'aime le voir venir à moi et quémander ma présence comme si c'était un besoin vital.

Nous finissons toujours collé l'un contre l'autre comme un vieux petit couple, et je suis amoureux de ces moments plus encore que je ne peux l'aimer lui.

Bon, j'y vais un peu fort, mais il y a pas mal de ça...

Je ne sais pas quand notre relation va évoluer mais pour l'instant, je suis assez satisfait de ce que j'ai. C'est déjà tellement plus que ce que je n'ai jamais espéré avoir.

- Hoseokkie, souffle le mannequin installé confortablement les bras autour de ma taille et la tête au creux de mon cou

- Mmmh ? marmonné-je somnolent

- Ça fait trop longtemps, susurre-t-il de sa voix rauque de fatigue

- Longtemps que quoi ?

- Que tu ne m'as pas embrassé

C'est vrai que ça fait une éternité que je n'ai plus goûté à cette bouche diaboliquement pulpeuse. Comprendre que la mienne puisse aussi lui manquer ne rate jamais à me torturer agréablement l'esprit.

Ma main se pose en douceur sur sa joue et je lui offre un rapide et chaste baiser, avant de me réinstaller correctement.

- C'est ce que tu appelles embrasser toi ? reproche-t-il

- Hyungwon, soupiré-je

- S'il te plaît, supplie-t-il en s'accrochant à ma nuque, son souffle se répercutant contre mon menton

- Je suis épuisé, ça veut dire que je n'aurai pas la patience et la retenue que j'ai habituellement. Alors dormons, d'accord ? le préviens-je

Ce silence ne me dit rien qu'y vaille.

Ses lèvres frôlent les miennes, une fois, deux fois, une infinité de fois, et je ne tarde pas à perdre patience. Sans délicatesse je le colle à moi, en maintenant sa hanche d'un côté et sa nuque de l'autre. Nos bouches se caresses, tendrement, doucement, puis plus sauvagement, de façon plus désordonnée. Mon bas-ventre se réveille en douceur et mon cœur me fait mal tant il est rapide. Ses doigts s'agrippent à ma chevelure et la pression que ma main exerce sur son bassin est de plus en plus possessive. Je mordille sa lèvre inférieure, et sans que je ne m'y attende, sa langue vient d'elle-même se glisser dans ma cavité buccale. La surprise me tétanise quelques secondes, mais je reviens bien vite à moi lorsque nos jumelles s'enlacent avec voracité. Nos soupirs d'aises s'élèvent doucement, m'offrant des milliards de frissons partout sur le corps. Aucun de nous deux ne veut se séparer de l'autre et le baiser s'enflamme de seconde en seconde. Ma main glisse à l'intérieur de son t-shirt et je caresse chaque parcelle de la peau de son dos. Les siennes glissent sur mon haut nu et touchent avidement mon torse. Ses doigts retracent mes abdos, titillent mes tétons, remonte jusqu'à ma nuque, et recommence le procédé à l'infini. Nos corps ondulent ensemble, nos bouches se dévorent mutuellement, nos soupirs s'accentuent et mon érection devient douloureuse.

Mes lèvres finissent par le lâcher, tantôt pour reprendre mon souffle, tantôt pour descendre ravager son corps de tendre baiser. Sa tête se penche par instinct, me laissant tout le loisir de lécher et mordiller la peau douce et tendre de son cou. Il tient de nouveau mes cheveux, les yeux clos et la respiration bien plus irrégulière que la mienne, appréciant simplement ce que j'étais en train de lui prodiguer. En relevant son haut, je découvre ensuite ses clavicules ainsi que ses tétons, que je m'amuse à prendre entre mes dents, le faisant cette fois-ci gémir timidement au creux de mes oreilles. Quelle merveilleuse mélodie. Je veux entendre ce son toute ma vie. Il remonte mon visage en me tenant par le menton et passe directement la barrière de mes lèvres pour s'amuser de nouveau à faire tournoyer nos bouts de chairs humides. Je caresse la bosse qui déforme à présent son boxer et le volume des sons de plaisir augmente. Il se frotte à moi sans s'en rendre compte, essayant de doubler la pression de mes caresses contre son sexe enfermé. Lorsque je glisse un doigt sous l'élastique de son bas, je le sens se crisper et ses bras se serrent un peu plus contre ma nuque. Il arrête de participer au baiser et son corps ne lui répond plus. Je m'éloigne lentement de lui et enlève ma main d'un geste lent et brusque à la fois. Sa respiration s'accélère et sa tête plonge dans mon cou. Je lui caresse doucement le dos à travers son haut et soupire silencieusement pour tenter de faire redescendre la pression que j'ai accumulée depuis le début de la nuit.

Jalousie ↬ ᴴʸᵘⁿᵍᵂᵒⁿʰᵒOù les histoires vivent. Découvrez maintenant