Chapitre XI

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   Le week-end est déjà bientôt fini, dimanche est arrivé et pour une fois mon père est parmi nous. Ce qui est étonnant, mais son mauvais caractère vient encore nous embêter. Dès le matin, mon père arrive à partager sa mauvaise humeur, le matin je ne parle jamais, alors qui n'est jamais là d'habitude, il vient discuter avec moi. Quand il me salut, comme gentille fille, je lui réponds par un signe de tête, je ne parle pas et encore moins à lui. Dès que je le vois, un sentiment de colère monte et je ne peux le contrôler, je sais bien que je ne dois pas les éprouver car  après tout il est mon père mais non. En plus il me cache encore quelque chose, personne ne me le racontera à ce rythme là. Louis, descend ainsi que ma chère et tendre mère qui me ment, cette situation devient presque ironique pour moi, pourquoi aimer alors qu'on se détruit et être malheureux après. Je n'ai pas encore trouvé la réponse et même peut-être jamais. Louis me salut, et se goinfre de ces céréales, la tête baissée, il ne dit rien. Un silence oppressant s'installe, je suis sûre que même une mouche ressentirait la tension qu'il y a dans l'air. Vu que personne ne parle, je décide de me taire aussi. Mais à la fin du petit déjeuner je ne tiens plus et brise le silence :

- Vous n'en avez pas marre d'être aussi silencieux ?

    Mon père souffle dans son coin et ne dit rien, ma mère me regarde avec de la peine, et Louis parti. Je n'ai pas besoin de la pitié, mais personne me répond, cela m'énerve, alors je redemande en haussant le temps :

- Est-ce qu'un seul jour vous me répondrez, OUI OU NON ?

   Puis ma mère, commence à pleurer, cela me brise le cœur je ne voulais pas la voir dans cet état, je viens la prendre dans mes bras et puis je lance à mon père d'un ton haineux que c'était de sa faute si on en est arrivé là puis je monte dans ma chambre. Depuis toute la matinée, je regarde Friends, une de mes séries favorites, c'es drôle et en même temps il y a de l'amour et de l'amitié et parfois ils ont aussi leurs petits problèmes comme dans la vie. Il est presque midi et ma mère m'appelle pour préparer la table, on doit manger tôt car Monsieur le Roi fais acte de présence aujourd'hui. Je n'ai pas fini mon épisode, il reste que cinq petites minutes alors je décide de le terminer. Mais mon cher père au bout de trois minutes décide de monter et me faire une leçon de moral, avec toujours le même : que quand il était petit il aidait toujours sa mère, qu'il faisait tout, le ménage, préparer la table, la vaisselle et que si il ne le faisait pas tout de suite il était privé de sortie. Je déteste quand il fait son père autoritaire alors qu'il ne m'a pas éduquer une seule fois. Je l'ignore et il fini par abandonner. Une fois à table, mon tendre géniteur commence à parler :

- Alors les enfants, j'ai décidé quelques règles pour la maison et je veux qu'elles soient respectées, on est bien d'accord.

Je crois qu'entendre ces paroles me mets hors de moi, rouge de colère je réponds sèchement :

- Mais comment oses-tu instaurer des règles alors que tu n'es jamais là  et ce n'est pas à mon âge que je vais t'écouter.

- Je ne te permets pas de me parler comme ça jeune fille !

- Ma chérie, tu devrais écouter ton père, intervient ma mère

C'est choquant, ma mère prend la défense de mon père et puis quoi encore, les larmes montent, toute la haine que parfois j'éprouve pour lui mais je suis forte, ravale mes larmes et je ne fuis pas.

- L'écouter, mais depuis quand, hein dis moi, j'attends avec impatience, je lance avec un rire sarcastique.

- Ava calme toi, s'il te plait, commence à s'énerver mon père.

Dans l'ombre de l'espoirWhere stories live. Discover now