[1]«POUR AIDER MA MÈRE, JE SUIS DEVENUE UNE PUTE ! »

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«POUR AIDER MA MÈRE, JE SUIS DEVENUE UNE PUTE!»

@Manousaid

«Mon seule désir, c'est de te voir heureuse yemma »

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A peine Mounir ce gare que je descends de sa voiture, je commence a courir pour entrer dans l'hôpital.

J'y entre et je pars vers la chambre de ma mère, à chacune de mes pas, j'avais l'impression que mon cœur aller sortir hors de ma poitrine.

Arrivée devant la chambre , j'ouvre la porte violemment, Je vois la mère de Nahir, lui, La mère de Fofana et Hassani, Ils ont tous posaient leurs regards sur moi.

Je cherche ma mère du regards lorsque mon regards croises la siennes. Je ne sais même pas comment décrire ce sentiment, c'était une mélange de soulagement et de peur que tout ça soit un rêve! Eh Dieu combien de fois j'ai imaginé cette scène ? Combien de fois, je me demandais comment j'allais réagir lorsque ma mère aller se réveiller ?

Moi :*Au bord des larmes* Yemma???

Yemma : Benthi *En ouvrant ses bras* Viens habibata.

Je marche tout doucement vers elle, les larmes coulent le long de mes joues, plus j'avance vers elle plus j'avais peur que ça ne soit qu'une mirage !

Arrivée à sa hauteur, j'avance avec hésitation ma main sur son visage, lorsque j'ai sentis le contact de sa peau contre ma main, j'ai éclater en sanglots. Elle attrape ma main et le tire pour me prendre dans ses bras et je me laisse faire.

Je la serre tellement fort de peur qu'elle m'échappe à nouveau.

Yemma : Calme toi Benthi.

Moi : Tu m'as manquée.

Yemma : Toi aussi ma petite Layra. Viens la que je te regarde.

Moi : *Lèvres qui tremble*...

Elle attrape mon visage et me regarde, meskine de moi, J'avais le visage inondé de pleure et de la morve, je faisais pitié !

Yemma : Aïe je me suis endormie juste un moment et ma fille à changer d'un seul coup.

Moi : C'est toi qui voulais jouer à la belle au bois dormant.*Petit rire triste*...

Yemma : *Sourire* T'auras dû me faire un bisou pour me réveiller alors.

Moi :*Rire et reniflement * Je peux le faire maintenant ?

Yemma : Vas y.

Je dépose délicatement mes lèvres sur sa joue, j'avais tellement peur de la faire mal. J'avais l'impression qu'elle était une poupée fait de verre et qu'à tout moment, je pouvais la brisée.