Chapitre 13

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Je me suis mis debout, mes jambes oscillaient de droite à gauche sans trouver un vrai équilibre.
Est-ce que c'est parce que je n'avais pas marché depuis presque 1 mois déjà ?

Le gardien m'a soutenu par l'épaule, j'ai fais quelques pas lents et hésitants.
C'était comme-ci j'apprenais une deuxième fois à marcher. Mais cette fois-ci dans une douleur atrôce.
Nous avons quitté le bureau froid et traversé un sombre et interminable couloir.
J'ai d'ailleurs enfin pu constaté que j'étais vraiment dans un endroit anormal et impropre à la vie  :

Le long couloir était jongé de petites hublots qui donnaient sur des cellules. La plupart des cellules étaient vides humainement parlant, il n'y avait qu'un brancard et une forte lumière dans chacune.
Dans d'autres, il y avaient des individus portant des masques à gaz qui travaillaient sur des sortes de pièces en métal, un peu comme des sous- marins. Ils avaient des gants et des blouses et ils ne s'échangeaient aucun regard.
Et, assises sur des bureaux dont la peinture était à moitié déchiquetée, des infirmières déguisés de masques faisaient défiler des documents sur des ordinateurs portables.
Que des monstres...
Nous avons continué de longer jusqu'à une lourde porte en béton :

" Tu as droit à 30 minutes. Compris ?"

J'ai hoché péniblement de la tête.

" Ça ne va pas ?"

Le gardien m'a scruté comme un objet cassé. J'ai inspiré fort.

" Ça n'a jamais allé. Lui ai-je répondu en souriant."

Il n'a pas relevé.

" Je te revois dans 30 minutes."

OK.

Il m'a poussé délicatement à l'intérieur et a refermé la porte.
Je me suis retrouvé d'une pièce à nouveau très mal éclairé et encore plus triste que toute celles que j'avais vu ici jusqu'à maintenant.
L'odeur de la salle était infeste, la poussière me donnait des nausées terribles.
Pourquoi je devrais voir ma mère ici ?

Et puis, j'ai soudain entendu des pleurs. Des sanglots bas.
Je me suis avancé, persuader que je tiendrai le choc. Le rayon de lumière s'est fixé juste au-dessus de sa tête. Elle a levé sa tête de la table ronde.
Elle me regarda tendrement.

Mes larmes se sont mises à couler.
C'était bien ma mère.

Lotus of the BreathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant