Soudain, ... La porte s'ouvra, Richard et Jean reculèrent.
- « La putain de vous, qui vous a donné la permission ? » Hurla une voix rauque. You entre dans la pièce la mâchoire serrée, le regard d'une ténèbres glaciale. Je me redresse et colle mes genoux contre moi. Des perles salées coulent sur mes joues.
You se met entre les deux, ces derniers n'osaient pas lever le regard sur lui.
-« Depuis quand on attend ta permission pour serrer des meufs ? » Exprima Jean.
You l'attrape par son col et colle son front contre le sien.
-You : « Jean, tu sais trop bien que j'aime pas trop les ksos qui parlent pour dire de la merde. »
-Richard : « Wsh You refrè ? Tu deviens comme ça pour une pute ? »
Il relâcha Jean et donna un coup de poing à Richard.
-«Je m'en fous d'elle, c'est juste parce que vous l'avez fait sans avoir mon ok... Barrez-vous de là ! » Dit-il
Ils sortirent de la pièce, têtes baissées, comme deux chiens battus. C'est fou comment il avait grave de l'autorité sur tous ce qui bougent dans cette baraque.
Y'a un silence. Il fixe mes jambes et se lèche les lèvres par la suite.
-You : « Rhabille-toi !»
Il me dégoute, ils me dégoutent tous dans cet endroit. Je choisis voir la faucheuse par mes propres yeux ou laisser des monstres faire de moi leur marionnette.
Je lui lance un regard hyper noir et je remets mon pantalon. You se baisse, prend quelques mèches de mes cheveux et les sniffe.
-You : « En fait, t'es bonne toi ! »
Je me pousse, j'étais plaquée contre le mûr. Mon Dieu tout le monde veut abuser de moi dans cette maison, ils sont tous des obsédés.
-You : « Ce soir tu viens me faire plaisir dans ma chambre ?» -Me dit-il en me caressant les cheveux.
- « Je préfère qu'on me tire une balle dans la tête plutôt! » - Répondis-je froidement.
Il me tire les cheveux, me serre la tête contre son torse, je ferme les yeux...J'attends de recevoir une baffe de sa part, une balle même.
-« Ce soir tu me rejoins dans ma propre chambre si t'as vraiment envie de rester vivante. » - Il serrait les dents.
Il me relâche, se lève et commence à se tirer de la chambre.
Je me redresse et refais mon chignon. Quand j'ai levé ma tête, je l'ai trouvé devant la porte, toujours entrain de me contempler.
-« Ramène-toi ! Le chef veut te voir. »
Je me lève et le suis. On monte dans la chambre de Monsieur Pablo.
-You : « Señor Pablo, elle est là. »
Monsieur Pablo se redresse et me sourit. Et bien sûr mon devoir de Docteur impose que je lui rende son sourire.
-« Alors Monsieur Pablo, vous allez mieux aujourd'hui ? »
Il fait non du doigt. C'est tout à faire normal pour lui, il souffrait sans aucun remède.
-« Pouvez-vous nous laisser seul Monsieur ? » - Demanda-je à You.
A ce qui parait ma question ne l'a pas plu. Je peux lire ça dans sa tournure.
-« T'as pas bien capté la leçon je crois ? »
Il s'approche de moi en fermant son poignet.
-Monsieur Pablo : « Younes ! »
Il s'arrêta à deux centimètres de mon visage.
-Monsieur Pablo : « laisse-nous seuls ! »
Il m'a regardé avec haine, je lui ai foutu le seum avec un petit sourire malicieux.
Il sort et claque la porte si fort. Je savais très bien qu'il allait pas me la zapper, mais bon dans tout les cas il allait me faire galérer, profitons donc !
-« Monsieur Pablo, votre cas est si sensible, il te faut des soins intenses. »
-« Docteur ... et si je pars dans un hôpital, qu'elle sera ma chance de survivre ? »
Je baisse la tête. Il vivait le dernier stade, il n'avait aucune chance.
-« Je veux pas mourir dans un hosto Docteur. Je suis le chef de la mafia, je ne veux pas pourrir dans un hôpital. »
-« Monsieur, laissez-moi vous aider ! »
-« Vous voulez m'aider ? Donnez-moi juste quelques chose pour calmer cette douleur et laissez-moi mourir dans mon nid. »
-« Monsieur, il te fait un spécialiste. »
-« S'il vous plait Docteur ! »
Dans son regard j'ai pu lire de la peine, la déception. Ses yeux sont défunts. Il a perdu le sens de vie.
Je lui caresse la main et lui sourit.
-« Je ferai mon mieux Monsieur, crois moi ! »
-« Merci euh... »
-« Elmira. »
-« Je vais te prescrire quelques médicaments tout de suite. »
-« Tu peux régler ça avec You ! »
-« D'accord, ...Monsieur, je veux rentrer chez moi ! Je vous promets de revenir te soigner tous les jours.»
Il détourne le regard, je présumé que c'est non. Je descends dans le hall. Tous les yeux se sont mit à me regarder. Il y'a presque une vingtaine de mecs, et trois filles type arabiatch.
Une de ces arabiatch est sur les genoux de You, ils se galochent sans honte devant tout le monde.
-« Monsieur Pablo a besoin de quelques medocs. » Dis-je
You me regarde de haut en bas.
-You : « Cacahuète ! Va les chercher ces medocs ! »
Se lève, prend sa bitch par la main et commence à monter dans sa chambre. Quand il est passé devant moi, il l'a prit par la taille en me regardant droit dans les yeux.
Son comportement là m'a énervée. S'il veut se taper sa bitch, qu'il le fasse mais pas devant tout le monde. Il m'a enragé, il me fout les boules, il me met en colère. Et puis sa pute, comment elle était refaite .D'où un mec bien foutu comme lui kiffe des crasseuses comme ça ? Ben oui, pourquoi vous me regardez comme ça ? Il est bien foutu, j'ai pas honte de le dire, ni plus ni moins.
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L'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur [Réecriture]
General FictionL'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur (Chronique fictive) Pour lui soigner son coeur de bombe. Cap ou pas cap? Xoxo... Doc Joude [Réecriture]