Chapitre 5

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  Cacahuète revient après une heure avec les médicaments que j'avait prescrit. Je suis posée dans une autre pièce. You et sa bitch sont toujours dans la chambre, ça ne m'étonne pas. Les autres mecs sont comme des prédateurs entrains d'attende la bonne occasion pour sauter sur leur proie. A chaque fois ils me regardent, leurs yeux s'allument de désir.
-« Qui fait à manger pour Monsieur Pablo ? » Demandai-je à Cacahuète
-« Depuis qu'on est en France on mange des sandwichs froid ou des trucs vite fait. »
-« Pourquoi ? D'hab vous êtes ou ? »
-« On vit entre Marbella et le sud de la France. »
-« Monsieur Pablo doit arrêter de manger tous ce qui est gras. Il lui faut un régime et surtout manger du naturel. »
-« Oui mais personne n'a le temps pour faire à manger ici. »
-« Shanice alors. »
-« T'es sérieuse ? Shanice sait rien faire, à part baiser bien évidemment. » Me dit-il en rigolant.
Je souris. Finalement et malgré tout, cacahuète est gentille comme gars. Faut l'admettre. Enfin il est très différent des autres chiens ici.
-« Je vais lui préparer à manger. »
-« Y'a que des fruits Elmira. »
-« Ma3lich ça tombe bien. »
Je lui ai préparé une très bonne assiette de fruit.
Cella :

Je monte dans la chambre. Monsieur Pablo est entrain de regarder la télé.
-« Monsieur ? »
-« Entre Elmira ! »
-« Je vous ai préparé à manger et Cacahuète t'a ramené des médicaments. »
Il regarde l'assiette, ferme les yeux et soupire un grand coup.
-« Merci ma fille. »
Le fait de me dire ça m'a trop touché. Señor Pablo est le chef de la mafia espagnole, il est sensé être méchant, il est méchant mais avec moi, il est tout doux.
-« Cacahuète aide-moi à manger. »
-« C'est pas grave, laisse-moi le faire. »
Ma proposition l'a surpris. Je l'aide à manger, quand à lui, il me regardait profondément dans les yeux.
-« Estrella » Murmura-t-il
Je lève les yeux et lui sourit. Il a sûrement confondu mon prénom.
-« C'est Elmira Monsieur. »
-« Je l'ai appelé Estrella. Elle était ma star.» Me dit-il, les larmes aux yeux.
-« C'est ta femme ? »
-« Non, ma fille » Exprima-t-il avec tristesse.
Je n'osais pas lui demander des choses sur elle.
-« Elle devait avoir ton âge. Elle était trop belle comme toi, un œil vert et l'autre qui est marron. »
Il ferma les yeux, une perle salée coula sur sa joue ridée.
-« Je vois son reflet à travers tes yeux. »
-Moi : « Elle...elle est... »
-Lui : « Elle est morte.... La mafia sicilienne me l'avait prit pour se venger. »
Des larmes lui coulent le long de son visage.
-Moi : « Monsieur, laissez-moi vous aider ? Avec de la chimiothérapie, ta chance peut doubler et tu pourras survivre. »
-Lui : « Je n'ai plus envie de vivre. Je suis fatigué Elmira. »
Quelqu'un toque à la porte, Monsieur Pablo essuie ses larmes et reprend son air sérieux.
-« Entrez ! »
La porte s'ouvre, You entre. Il a l'air frais, il vient de sortir de sa douche. Il m'a regardé de travers.
-« Señor Pablo ce soir on sort pour une dernière distribution à Paris. »
-« Je te fais confiance Younes »
-« Compte sur moi Señor. Je vais préparer toutes les équipes. »
Il sort de la chambre, et bien sûr il m'a lancé un regard de travers comme d'hab. Un regard tellement flippant, qu'il fait vibrer même le cœur d'Hitler.
-« Dans ce milieu les hyènes attendent que le lion tombe pour lui sauter dessus. Je suis devenu faible, et j'ai peur de tous ces hommes autour de moi. C'est pour ça je fais confiance à personne, à part à Younes. Il me montre chaque jour que c'est un homme. Je vois en lui ma relève. » Dit Monsieur Pablo.
Je l'écoute attentivement. Je me demande comment il a pu faire confiance à un mec comme You. Rien n'était rassurant chez lui, il avait aucune qualité à mon avis. En tout cas personne ne peut comprendre les hommes.
-« C'est lui le chef maintenant. »
La nuit tombe...
La maison est vide, tous les mecs sont dehors pour une mission. Après avoir prit soin de Monsieur Pablo, je l'ai laissé avec Shanice.
Je suis allongée sur un canapé dans le hall de la maison. La porte de l'entrée s'ouvre. Ce sont les mecs qui sont rentrés de leur mission. Je commence à monter rapidement les escaliers pour trouver une autre chambre, car oui je peux pas dormir dans le hall avec tous ces chiens.
Je sens une main sur ma taille, il me retourne et me plaque contre le mûr. You s'approche de moi, nos souffles se mélangent.
-« Ce soir t'es à moi ! »
Il pose ses lèvres sur les miens. J'avoue que ça me fait une sensation de boule dans le ventre mais il ne faut pas qu'il me prenne pour une de ces salopes. Je ne laisserai jamais un garçon comme lui me salir le corps.
Je le pousse et lui mets une gifle.
-« Connard ! »
Il me prend par le cou, me claque la tête contre le mûr. Je crie de douleur.
Il serrait la mâchoire.
-« Je te veux, je t'aurai »
-« Va te faire enculer par un pd comme toi sale tapette. »
Il m'attrape les cheveux, me traine dans la chambre, la ferme puis me jette sur un grand lit. Il se met sur moi et commence à déboutonner mon blouson. Je débattais, je criais mais j'avais aucune force en face de lui.
-« On verra qui va se faire enculer ce soir sale pute ! »
Je lui crache à la figure, il me met une gifle et se met à m'embrasser le cou. Je lui griffe le cou, il recule.
-« Sur ma vie je vais te le payer. »
Je referme mon blouson, j'en peux plus. Les larmes inonde mes joues, je suis seule face à ce montre.
-« Qu'est ce tu me veux ? T'as toutes les putes de cette terre à tes pieds. Ça te suffit pas ? » Lui dis je
-« Fais la sainte avec moi ! Vous êtes toutes des putes ! »
-« Même mon fiancé n'a jamais osé me toucher. »
-« Moi je te touche si je veux, je te viole même »
Il se lève, me prend par le bras et me jette en dehors de la maison. Dans une sorte de jardin.
-« Ta place est ici comme les chiens ! Pense même pas à fuir c'est fermé. »
Je fais un rire.
-« Je préfère vivre comme une chienne ou laisser des connards me salir. »
Il s'approche de moi et me met un coup de pieds dans ventre et rentre à la maison.

Des heures plus tard...
-« Oh Elmira ! Elmira. »
Une main me secoue, j'ouvre les yeux difficilement à cause des rayons de soleil.
-« Elmira réveille-toi ! Pourquoi tu dors dans le jardin ? »
Je sursaute, Cacahuète me prend la main.
-« Eh Eh Elmira ! »
-« J'ai mal au ventre ! »
-« Je suis désolée Elmira ! »
Je regarde mon blouson, il est à moitié ouvert, je cache ma poitrine avec mes deux mains. Cacahuète sourit.
-« Il te faut des fringues toi ! »
-« Oui »
-« De toute façon faut que tu te prépare, on part en Espagne ! »   

L'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur [Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant