On est en plein diner. Je parle avec Fernando, il me parle de la vie à Marbella. Et là, un homme dans les trentaines, se lève, s'approche de Monsieur Pablo.
-« Je suis pas d'accord ».
-You : « De quoi t'es pas d'accord le guesh ? »
-Le guesh : « Tu peux pas être le chef, t'es qu'un gamin ! »
-Pablo : « Le gesh ! »
-Le guesh : « Ben oui Pablo. C'est pas un gamin de sale arabe qui va gérer tes affaires. »
You prend un couteau devant lui, il commence à jouer avec.
-« Donc, je suis un sale arabe ? » Lui répond-il avec le grand sourire. Il a l'air clame.
Et soudain, il lui enfonce le couteau dans l'œil.
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6- Dans les bras d'un latin lover.
Toute la salle s'immobilise. Je crois que tout le monde est sous le choque. Nous n'entendons que les hurlements du guesh, qui sont de plus en plus stridulants. Mon corps se met à frissonner. Même si je suis habituée à voir le sang, puisque je suis chirurgienne. Mais cette fois, j'ai le sentiment de tomber dans les vapes.
You lui a explosé l'œil sans aucun problème, comme si c'était une activité classique, une action banale. Je suis écœurée de ce milieu, de ces hommes froids et brutaux. Et surtout de cet homme au cœur de pierre.
Je cours, je pousse You de toutes mes forces. Je veux absolument aider le guesh. C'est une chose vitale pour les docteurs : Aider le gentil, ainsi que le méchant.
Je vérifie le visage du guesh, c'est clair qu'il va perdre son œil. Il pleure du sang le pauvre, il crie de douleur.
J'essaie de le calmer, je lui prends les deux mains.
-Moi : « Monsieur, monsieur calmez-vous ! Essayez de respirer lentement. Ecoutez-moi ! Je suis là pour vous aider. »
You m'attrape par le bras.
-You : « T'es bête ou tu le fais exprès ? Monte à ta chambre ! »
-Moi : « Lâche-moi ! Faut que je l'aide à ce pauvre. »
-You : « J'ai dit, monte à ta chambre Amira ! »
-Moi : « C'est Elmira putain. E-l-m-i-r-a ! Et je ne montrai pas avant d'aider cette pauvre personne. »
-You : « Garde ton putain de langage de Carla Bruni chez toi ! »
-Moi : « Laisse-moi faire mon taf ! Putain...tu...tu...tu lui as enfoncé un couteau dans l'œil sans pitié ? T'es quoi toi sérieux ? T'es pas humain. Tu me dégoûtes, tu me donnes envie de vomir. »
Il m'écoutait attentivement. Il prend un autre couteau, me le pointe entre mes deux yeux. Sérieux, je ne suis pas prête à perdre l'un de mes yeux.
-You : « Sérieux, tu kiffes que je te crève l'œil noisette ou l'œil vert ? »
-Monsieur Pablo : « Fernando, prends Elmira dans chambre. »
You éloigne le couteau de mon visage. Je reprends mes souffles et à cœur serré je quitte la salle avec Fernando.
Nous montons dans ma chambre, j'enlève mes talons et je saute dans mon lit. Je remarque que Fenando est toujours dans la pièce.
-«ça va ? » Me demande-t-il
Je le regarde pendant des secondes. J'ai le blues, je me sens faible aussi. Et d'un seul coup, j'éclate en sanglot. Fernando avance et là je fonds entre ses bras.
-Quelques heures plus tard-
J'ouvre mes deux yeux délicatement. Je sens une chaleur humaine contre mon corps. Justement je me suis endormie contre le torse de Fernando. Je sursaute, j'ai toujours la même tenue, ainsi que lui. Franchement, son côté latin lover lui donne un putain de charme. Enfin, pas un charme tout court, le mec est canon.
-« Fernando ? »
Il sourit, puis ouvre ses yeux doucement. Il ne dormait pas donc !
-« ça va ? » -Me chuchote-t-il dans le cou.
Je rétrograde. On est proche d'une façon qui, pour moi, un peu très abusée. On se connait à peine des heures, et il a osé s'allonger sur le même lit que moi.
-« Tu fais quoi dans mon lit ? »
-« Tu pleurais comme une folle. Je t'ai calmé Elmira, et c'est tout ! »
-« C'est tout ? »
Il explose de rire. Je n'arrive pas à voir en quoi ma question est drôle.
-« Alors ? »
-« Elmira ! Je suis pas comme eux. »
-« Comme You tu veux dire. »
-« Mais lui, c'est un psychopathe »
-« Je le hais de tout mon cœur. »
-« T'es pas la seule ! »
L'image du guesh me revient à la tête.
-« Et, ...le Monsieur vous lui avez fait quoi ? »
-« Je sais pas. »
-« Va demander s'il te plaît ! Je peux le soigner, je suis docteur. »
-« Il te laissera pas »
-« On s'en tape de lui ! Va le voir Fernando ! S'il te plaît. »
Il prend son téléphone.
Après quelques secondes.
-Fernando : « Oui le guesh est toujours là ? » - « Hum, d'accord. »
Il me regarde. Je lui fais quoi de la tête, il hausse ses épaules.
-Fernando : « You l'a jeté dehors ! »
-Moi : « Putain, quel bâtard ! Il me donne envie de vomir ce mec. »
Il me prend la main, me caresse la joue. J'ai le sentiment de fondre devant lui, je regarde à fond ces yeux noirs pétillants.
-Fernando : « Qu' st ce que tu fais là princesse ? »
-Moi : « On m'a kidnappé pour soigner ton frère. »
-Fernando : « Je sais ! »
-Moi : « Aide-moi Fernando ! Demande qu'on me libère et je promets de revenir souvent pour Monsieur Pablo. »
-Fernando : « Elmira, ...regarde-moi ! »
-Moi : « S'il te plaît Fernando ! »
-Fernando : « Ils te feront pas de mal crois-moi ! Pablo t'aime comme sa fille. Personne osera te faire du mal tant qu'il est vivant, et tant que je suis vivant. »
-Moi : « Et You ? »
-Fernando : « Même lui ! »
-Moi : « Pourquoi tu fais ça avec moi ? »
-Fernando : « Parce que t'es ... »
Il sourit, colle son front contre le mien et approche ses lèvres doucement des miennes.
Et là, la porte s'ouvre brusquement.
-« Oh zeubi ! Je dérange ? » Dit Younes en tapant l'un des plus beaux sourires qui existe sur terre.
Je me détache de Fernando, sors de mon lit. You a le dos plaqué contre la porte, les bras croisés, et un petit sourire du coin.
-Moi : « On t'as pas appris de toquer avant d'entrer dans une pièce ? »
Il s'approche de moi, me tire par la taille. Mon corps est dangereusement collé au sien. Une vague de frissons s'allume en moi brusquement.
-You : « T'as des putains envies de suicides toi ! »
Je fixe son visage. Sa physionomie est faite pour rendre chaque fille folle de lui. Il a un détail énigmatique, séduisant jusqu'à la folie.
Il regarde mes lèvres, et glisse sa main le long de mon dos. Mon cœur accélère, je suis stressée à en mourir.
-Fernando : « Lâche-là ! »
J'ai oublié qu'il était là celui-là. You le regarde en se plissant les yeux, ensuite éclate de rire. Et là, il m'attrape par le cou, me plaque contre le mûr. Je suis entre les mains d'un grand psychopathe.
-You : « Sinon ? »
-Fernando : « You, joue pas le bosse avec moi ! »
-You : « Wsh ? Tu veux me frapper si je la lâche pas ? Et si je l'étrangle ? »
Il serre ses mains autour de mon cou. Je suis étouffée, mon souffle se ralentit. Je mets mes deux mains contre son torse pour le pousser de moi. Mais il ne bouge point.
-You : « Sors de cette chambre ! »
-Fernando : « T'es pas sérieux mec ! »
-You : « J'ai l'air de déconner ? »
-Fernando : « C'est à qui que tu parles comme ça ? »
-You : « A toi ! »
-Fernando : « ah oui ? »
-You : « Oui ! »
Ils se tapaient la discute tranquillement, tandis que moi, suis entrain de mourir morceau par morceau.
-« You ! » Lui dis-je difficilement.
Il se retourne, me regarde avec un large sourire.
-Fernando : « Lâche-la fils de pute ! »
Son regard change, me lâche brutalement, je tombe sur terre. Je suis entrain de tousser, j'arrive pas à reprendre mon souffle. Je vois You et Fernando se taper, ils crient, s'insultent. J'essaie de bouger, or je me sens traumatisée.
-Moi : « Arrêtez ! »
Ils se tapent, se cognent contre les mûrs, se frappent solidement. You jette Fernando sur mon lit et se mit sur lui, il lui donne des coups de poing acides.
-Moi : « Cacahuète ! Cacahuète ! »
J'essaie de crier trop fort, mais la porte est fermée. Je me force à se mettre debout pour ouvrir la porte. Je vois Maria-Térésa devant la porte, elle n'a pas osé entrer.
-Moi : « Maria, va chercher quelqu'un ! Va chercher Cacahuète ! »
Je reviens en courant dans la chambre. You est toujours en dessus de Fernando. Je le tire par son t-shirt, il me donne un coup de poing, je me cogne contre la table de nuit et je tombe par terre.
J'en peux plus, j'en ai marre. J'ai mal à la tête, mal à respirer. Les blessures sur mon cou me font une douleur fatale. Voilà tout mon corps souffre à cause de lui.
Cacahuète et les autres garçons arrivent rapidement. Essaient de les séparer et justement, ils ont finit par faire sortir You de la salle.
-Cacahuète : « Elmira ? »
-Moi : « Oui.. »
-Cacahuète : « Viens lève-toi ! » Me dit-il en me tendant sa main droite.
Il m'aide à se mettre debout. J'ai l'impression mon corps est pété en mille morceaux. Je vois Fernando allongé sur mon lit. Son nez et sa bouche saignaient.
-Moi : « Cacahuète ! Il a ...Vous, vous .. Il lui a fait quoi ? »
-Cacahuète : « Je sais pas moi ! Tu peux l'aider toi ? »
Je m'approche de lui pour vérifier son visage. You ne l'a pas raté.
-Moi : « J'ai besoin d'alcool médical et des calmants. »
-Cacahuète : « Je vais les chercher chez Maria-Térésa ! »
-Moi : « Vas-y et tarde-pas s'il te plaît ! »
Je commence à lui frotter le visage avec un kleenex. Il me regarde avec un petit sourire malgré qu'il souffre.
-« Je suis désolée ! » Je réclame.
-« De ? » Répond-t-il malaisément.
-« C'est à cause de moi tout ça. »
-« Non, c'est à cause de l'autre connard là. »
Je commence à lui essuyer les lèvres. Je ne sais pas, mais y a un truc en lui qui me rappelle Zayn. Peut être son regard, sa façon de parler, sa voix ou autre. De toute façon Fernando me rappelle mon fiancé. Ce dernier me manque à en crever. Son parfum, ses baisers, ses bras, ... etc. Ça me manque lui parler au téléphone après des longues heures aux urgences, passer les vendredis soirs devant un film romantique à dévorer un Haagen Dazs Cookies & Cream, ces dîners aux chandelles chaque samedi soir, et ces bouquets de roses rouges devant ma porte chaque mercredi soir.
Chez Fernando j'ai pu toucher le côté sensible de Zayn, et cela m'attire indirectement.
J'incline doucement mon visage, je contemple ses lèvres pendant une minute. Il ne bouge pas. Je ferme mes yeux, pose délicatement mes lèvres sur les siennes.
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Aimez, commentez et donnez-moi vos idées par rapport à la suite.
xoxo Imy ♥
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L'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur [Réecriture]
General FictionL'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur (Chronique fictive) Pour lui soigner son coeur de bombe. Cap ou pas cap? Xoxo... Doc Joude [Réecriture]