Chapitre 7

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Je sors de la chambre. Je n'ai aucune information concernant ce lieu. Tout ça était masqué pour moi. L'intérieur de cette villa est juste éblouissant. Je vois de l'agitation, mais je ne connais aucun visage. Je sors dans la terrasse. Y'a cacahuète entrain de fumer une chicha avec deux autres mecs. Je suis soulagée de les voir.
Ensuite à côté de la piscine, You était allongé sur le ventre. Une petite asiatique était assise sur les fesses de ce con, entrain de lui faire un massage. Si vous savez comme je le hais. Il est mon pire cauchemar. Quand je le regarde, j'ai l'image du cadavre devant mes yeux.
Une petite femme toute ronde se dirige vers moi, me sourit.
-« Señorita, Bienvenidos a Marbella » Me dit-elle
-Moi : « Quoi ? On est en Espagne là ? »
Cacahuète remarque finalement ma présence. Me sourit et ouvre ses deux bras.
-Cacahuète : « Eh oui ! C'est la vida loca. Bienvenue à Marbella Elmira ! »
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6- Nouveau chef.

Je passe ma main sur mes cheveux, puis mon cou. Soudain j'ai l'image de Richard entrain de me planter une seringue dans le cou. Ça peut-être de la drogue ça. Rien que savoir que y'a une putain de drogue dans mes veines me rend hystérique.
Je marche vers You le plus rapidement possible et je lui mets un coup de pieds dans le dos. La masseuse asiatique sursaute, You se retourne brusquement. Je suis toujours entrain de le fixer, en respirant super fort.
Il regarde l'asiatique, rigole et s'allonge sur son dos.
-« Cette boloss vient de me ken le dos ou je rêve ? » Dit-il en souriant.
La masseuse secoue la tête, le tourne vers moi et me lance son regard querelleur. Cacahuète se lève, me prend par les deux épaules.
-« Viens Elmira ! On monte dans ta chambre. » Me souffla-t-il dans l'oreille.
-You : « Non, elle bouge pas d'ici »
-Cacahète : « C'est bon You wsh ! »
-You : " Ben moi, je lui ai bien dit de ne pas bouger."
-Moi : « C'est pas toi qui décide ! »
Je commence à rentrer dans la maison. Je ne peux pas mentir, j'ai trop peur, mon cœur fondait. Surtout après la fameuse scène avant de tomber dans les pommes.
-You : « Jean ! »
Jean qui sort de nulle part, se met devant moi et me bloque la route. Je me retourne, ferme les yeux pour essayer de garder le sang froid.
-« T'es qu'un sale bâtard de meurtrier ! » Lui dis-je calmement.
J'ouvre les yeux, il a l'air toujours clame. Ce qui me met en colère encore plus.
-« En...en plus de ça... Comment t'as osé me droguer toi ? »
Je me touche le cou, puis reprend la parole.
-« t'es quoi toi sérieux ? ... Même un animal a un cœur..Par contre, toi...Tu ..tu ... t'es dégueulasse, sans cœur. »
Il fronce les sourcils, se touche le nez, s'avance quelques pas de moi.
-« T'as finit maintenant ? » Me demanda-t-il
Mes yeux se remplient de larmes, je baisse la tête afin de cacher mes émotions.
-You : « C'est la dernière fois que je te dise ça meuf. Ici on me montre le respect, ici c'est moi le bosse. Eazy si tu veux pas souffrir. »
Je lui jette un dernier regard noir. Je commence à tailler de cette terrasse. Et là, j'entends la petite voix de la masseuse parler de moi.
-La masseuse asiatique : « anww ! Elle t'a fait mal cette salope ? »
Je me retourne, je la vois entrain de lui masser l'épaule.
-Moi : « C'est qui que tu traites de salope ? »
-La masseuse : « TOI ! »
Je sens toute la colère que j'avais épargnée ces deux jours s'allumer en moi brusquement. Je cours de toute vitesse, je lui saute dessus, elle tombe par terre, je me mets sur elle et là je l'enchaîne : coups de poings dans la gueule, je lui griffe les deux joues, je la gifle. Elle crie, elle demande de l'aide. J'ai pas bien calculé les autres, j'entendais juste des mecs dire : « Oh ! Elle va la tuer ! » ; « Si si c'est une sauvage la meuf ! »
Une personne me prend par la taille, me soulève. Je me débattais mais cette personne maitrisait mon corps. Elle me retourne et là je suis face à face avec You. Il me tient toujours par la taille.
-« Lâche-moi » Lui dis je, en serrant les dents.
-« calme-toi d'abord ! »
Il m'a dit ça doucement, si dolce. J'ai eu des frissons. Et bizarrement je me suis mise à fixer sa bouche gonflée et pulpeuse. Nos regards se sont croisés, il passe ses deux mains sur mes hanches, et me lâche.
-« Maria-Térésa ! Montre-lui la douche et donne-lui des fringues propres. » Recommanda-t-il à la dame espagnole.
Je remonte avec Maria-Térésa, elle ouvre une grande porte et me montre une immense salle de bain. Avec un grand jacuzzi, des milliers de produits de beauté.
J'ai prit une bonne douche, j'avais besoin de ça. En fait j'avais passé une bonne heure dans le jacuzzi. J'étais trop sale, je puais, mes cheveux étaient dans un état pathétique.
Ensuite, Maria-Térésa m'emmena dans une autre salle qui a accès de ma chambre. Elle ouvre la porte et là, c'est le traumatisme. C'est le rêve de chacune de nous. C'était un dressing de rêve comme celui là :

Y'avait des robes, des jeans, des pantalons, des bijoux, des chaussures. Du Louboutin, Prada, Dior, LC, LV...
J'étais aux pays des merveilles !
-Maria-Térésa « Señora Elmira ! Señor Pablo vous offre tous ce dressing ».
Non, ça ne doit pas être possible. Tout ça pour moi ? C'est du rêve ça ! C'est vrai que je suis riche, mais j'avais pas la vie de Paris Hilton. Cependant, tous ça m'offre bel et bien sa vie.
-Moi : Maria-Térésa ? Dis-moi c'est un rêve !
Elle fait non de sa tête. Je commence à sauter partout, à crier, à la prendre dans ses bras. Je suis surexcitée ! Normalement j'suis en situation de kidnapping, mais ça m'a fait du bien après tant de supplices.
-Maria-Térésa : « Señora Elmira por favor ! Préparez-vous pour une grande cérémonie qui aura lieu ce soir à 20 heures dans la grande salle manger. »
-Moi : « Et d'où ça me regarde moi ? »
-Maria : «C'est monsieur Pablo qui avait demandé ça. »
J'ai prit du temps pour se préparer. Ça fait longtemps que j'ai pas prit soin de moi. J'ai appliqué des crèmes de corps, des baumes. J'ai prit soin de mes pieds, mes mains. J'ai fait un brushing, j'ai appliqué un maquillage super « nude ». Et après avoir essayé une dizaine de robes, j'ai opté finalement pour une robe Yves saint laurent et des Louby's noir et un blouson.

Maria me ramène dans la chambre de Monsieur Pablo. Il a l'air choqué.
-Monsieur Pablo : « Elmira ! T'es rayonnante ma fille. »
Je lui souris.
-« Merci ! » Lui répondis-je.
Shanice sort de la salle de bain, elle est en look bitch pas plus. Cette fille n'a pas de classe, et elle ne l'aura jamais. Elle est vêtue d'une robe hyper dégueulasse, on dirait une stripteaseuse.
Quand elle m'a vu , elle a fait une grimace. Ça se voit elle est dégoutée.
-« Le monde vire paro ! » S'exprima-t-elle
-Monsieur Pablo : « Qu'est ce qu'il y'a Shanice ? »
-Shanice : « Rien ! On descend ? »
-Monsieur Pablo : « Non, on attends un petit peu. »
-Shanice : « T'attends qui ? »
-« Moi ! »
On se retourne, on voit You faire sa rentrée, en mode costard noir. Il est tout frais, tout beau. Il me regarde surpris. Se plisse les yeux, et fronce les sourcils pendant un moment. Puis commence à regarder mon corps en se mordant la lèvre inférieure.
-You : « Attends,... Amira ? » Me-demanda-t-il
-Moi : « Désolée de te décevoir mais, ... En fait c'est Elmira. »
Il tousse, et reprend son regard sérieux par la suite.
-You : « Peu importe ! On s'en bat les couilles. Elle vient avec nous ? »
-Monsieur Pablo : « Oui. »
-You : « Quoi ? Mais cette bolosse va que nous niquer la réunion. »
-Monsieur Pablo : « You ! »
Il baisse la tête directe. Shanice me regardait avec le sourire provoquant.
-Monsieur Pablo : « Elmira ma fille, pousse le fauteuil roulant ! »
-Shanice : « Laisse-moi faire bébé. »
-Monsieur Pablo : « Vas-y alors ! »
Ils s'avancent tous les deux. Je commence à avancer, j'ai laissé You derrière moi, je me retourne et là je le chope entrain de fixer mes fesses, avec un large sourire. Je fronce les sourcils, et je lui lance un regard noir.
-« C'est quoi ce boule meuf ? » Me chuchota-t-il.
Cette question m'a fait rire, en même temps je trouve elle est si grossière. Comment il parle ? Sans aucune classe.
-« Evite de me parler comme si j'étais une de tes putes ! »
-« Tu le seras bientôt ! »
-« T'es qu'un sale bâtard You ! Je te hais putain, je te hais. »
-« Avance ou je t'éclate contre le mûr. » Me dit-il froidement.
Je dépêche à avancer. Il me faut une vraie solution là pour lui faire du mal comme lui. Mais hélas ! Je n'avais pas de force devant lui malheureusement.
On arrive devant une grande porte, elle s'ouvre. C'est une grande salle à manger. Dedans, y'a presque une vingtaine d'homme, habillés en costard noir. L'un de ses hommes se lève. C'est un jeune mec dans ses vingtaines, il avait la peau trop mate, les cheveux bruns, c'était la beauté latine absolue. Et puis son corps, il vendait du rêve.
-« Mon frère ! » S'exprima l'homme en ouvrant ses deux bras.
-« Fernando mon petit frère, tu me manques. » Répondis-je Pablo, en le prenant dans ses bras.
Ensuite il regarde You de travers, ça se voit ils se supportent pas. Puis tape la bise à Shanice.
-« Shanice, mi hermosa. Toujours splendide. »
-« Sérieux Fernando, j'en peux plus de tes disquettes. »
-« Toi-même tu sais. » Répond-t-il avec un clin d'œil.
Après il me regard, me tape un de ses sourires. Qui peut faire tomber toutes les nanas de la terre.
-Fernando : « Et Mademoiselle c'est ? »
-Pablo : « Elmira ! »
-Fernando : « Beau prénom, trop belle demoiselle. »
Il pose délicatement un baiser sur ma main, comme les gentlemans.
On a prit place autour de la table. Je suis entre Pablo et Fernando.
-Pablo : « Bonsoir Messieurs. Je vous présente : Shanice, ma copine. Elle c'est docteur Joude, ma fille. »
Tout le monde me regarde étonné. Même moi je suis surprise. Il est parti loin Monsieur Pablo.
-Pablo « Et lui, vous le connaissez, Younes ma main droit. Mais ça c'était à l'époque. Car maintenant c'est lui le chef maintenant. »
Un silence règne dans la salle. Fernando se lève brusquement.
-Fernando : « De quoi c'est le chef ? Toi, tu vas ou ? »
-Pbalo : « Assis-toi Fernando ! Moi je dois m'occuper de ma santé. C'est pour ça Docteur Joude est là. »
-Fernando : « Oui mais c'est pas une racaille comme You qui va reprendre tes affaires mon frère. »
You se lève aussi, s'approche dangereusement de Fernando. Moi je regarde la scène comme si j'étais devant un film de Vendredi soir. De toute façon mon cerveau n'arrive pas à accepter tous ça comme réalité.
-You : « C'est quoi ton problème avec moi ? Fais pas le ouf ici, sors de cette salle et nous réglerons ça homme à homme. »
-Fernando : « Tu me fais pas peur ! »
-You : « Montre-le moi ! »
-Pablo : « La décision est prise Fernando ! »
Fernando rigole, de rage plutôt. Chacun d'eux s'assoit sur leurs chaises.
-Pablo : « Je crois tout est clair. Qui est contre ? »
Personne ne parle.
On est en plein diner. Je parle avec Fernando, il me parle de la vie à Marbella. Et là, un homme dans les trentaines, se lève, s'approche de Monsieur Pablo.
-« Je suis pas d'accord ».
-You : « De quoi t'es pas d'accord le guesh ? »
-Le guesh : « Tu peux pas être le chef, t'es qu'un gamin ! »
-Pablo : « Le gesh ! »
-Le guesh : « Ben oui Pablo. C'est pas un gamin de sale arabe qui va gérer tes affaires. »
You prend un couteau devant lui, il commence à jouer avec.
-« Donc, je suis un sale arabe ? » Lui répond-il avec le grand sourire. Il a l'air clame.
Et soudain, il lui enfonce le couteau dans l'œil.



L'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur [Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant