Chapitre 10

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Nabila passe devant moi, elle me lance un regard.
-Nabila : « On va te pourrir la vie sale pute ! C'est Chanice la patronne ici, T'auras jamais son rôle ! »
Je la pousse, elle tombe à moitié sur You.
-Moi : « Essaie même pas à me chercher parce qu'un seul signe de moi, ils te jetteront dehors avec tes copines les putes ! Si t'as le cul en chaleur, y'a You qui veut te baiser ! »
Je dis ça et je commence à tailler à la cuisine. Et là, on me prend par l'épaule, me plaque contre le mûr. You me serre le cou fermement.
-You : « Je vais te tuer ! »
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9-Set Fire to the rain
You offense de plus en plus ses doigts dans mon cou. Il me le serre hargneusement que je sens que le sang est entrain de se glacer dans mes veines. Il m'étrangle, je me vois entrain de perdre mon dernier souffle. Accrochée à la vie, je commence à le débattre, or sa force est puissante, un feu diabolique sort de ses yeux.
-« On me respecte Elmira, on me respecte ! » Me dit-il avec une voix froide.
-« Lâ...che-moi ! »- Je lui réponds abattue.
Quelqu'un ouvre la porte de la salle à manger. Fernando et Monsieur Pablo sortent.
-Pablo : « You ! »
-You : « Laisse-moi la flinguer Señor ! »
-Pablo : « Lâche-la You ! »
Il me lance un regard très noir et me balance par terre. Je suis étouffée, je reprends mon souffle petit à petit. La douleur dans ma gorge augmente. Je me touche le cou, je sens un liquide, je regarde ma main, j'ai du sang.
Je le regarde avec tant de haine. Mais c'est quoi lui ? C'est quoi sa race ? Son genre ? Est-il humain ? Est-il un être paranormal ? Ou tout simplement est-il hanté par Satan ? Par ce que ce n'est pas permit à un corps humain de porter une méchanceté pareille. C'est obligé une chose surnaturelle le contrôle ... Ou bien juste mon cerveau qui n'accepte pas à accepter que même l'être humain peut ici être si démoniaque.
Fernando cours envers moi, me prend doucement par les côtés et essaie de me relever du sol.
-« T'as mal ? » Me demande-t-il.
Je fais un sourire sardonique tout en regardant You. Qui en effet, me regarde lui aussi de la même façon mais plus méchamment.
-« Va baiser tes putes au lieu de me regarder comme ça ! » Lui dis-je
Il s'avance vers moi, il se prépare pour me balancer une baffe. Fernando me tire et se met devant moi.
-Pablo : « Vous allez arrêter là ? Y'en a marre de vote jeu d'enfant stupide là ! Elmira va me préparer ton truc là et toi You suis moi dans mon bureau ! »
You me lance son dernier regard haineux, chuchote un truc dans l'oreille de Nabila et puis suit Monsieur Pablo.
Je reste tête à tête avec Fernando. Il me regarde longuement en souriant, mon cœur se met à faire ce bruit là, ce bruit qui me fait extrêmement peur. Je lui rends son sourire. Il sort un kleenex de sa poche, s'approche de moi, je ferme les yeux, il se met à me frotter le cou délicatement. Avec une tendresse et une délicatesse à en couper le souffle. J'ai un frisson, surtout là entre mes épaules. Zyan ? J'ai son image entre mes deux yeux, il n'est pas content. Qu'est ce que je suis entrain de faire là ? Ce n'est pas moi ! C'est hors mes principes.
Je détourne ma tête, recule et lui sors en chuchotement :
-« C'est bon Fernando ! »
Je pars en courant à la cuisine, les larmes aux yeux. Il faut sortir de cette situation, je ne suis pas faite pour vivre ces conditions, cette ambiance. Moi ? C'est Elmira Joude, Docteur Joude, la fille parfaite et la fiancée fidèle. D'où je suis entrain de dérailler là ? De faire de ma vie un show dont je n'en suis pas fière et je ne le serai pas.
Ma vie n'est pas là. Je ne dois pas oublier d'où je viens, mes principes, ma vraie vie. Mes parents, eux ils me manquent à se crever les yeux. J'ai de la peine pour eux, de la mélancolie. Il faut que je trouve une solution pour leur fais signe que je suis toujours vivante, au moins les rassurer.
15h30
Je suis dans une salle entrain de l'emménager. Dorénavant ça va être la salle ou Monsieur Pablo aura son traitement médical. Cacahuète m'aide, ou plutôt c'est lui qui s'en charge, moi je donne que les ordres.
Une idée me vient à la tête là. Cacahuète est le seul qui peut m'aider, les autres ne voudront pas. En plus, on dirait ils sont coupés au monde, il n'y'a aucun téléphone qui circule, ni le web. C'est bizarre. Ils doivent être très bien organisés pour communiquer entre eux sans aucun moyen moderne de communication.
Donc je tente ma chance avec Cacahuète.
-Moi : « Caca ? »
-Cacahuète : « Oh Elmira ! Tu cherches les baffes ? »
-Moi : « C'est mignon, stop là ! »
-Cacahuète : « Caca mignon ? Tu me l'as sors d'où cella ? »
-Moi : « Cacahuétou ? C'est bien ? »
-Cacahuète : « Elle est folle elle ! »
-Moi : « Cacahuète ! Je veux appeler mes parents ! »
Il baisse la tête.
-Moi : « Cacahuète ! Walah je leurs dirai rien, s'il te plait juste entendre leurs voix. S'il te plaît ! »
Il me lance un regard triste.
-Cacahuète : « Je suis désolé Elmira ! Je peux pas, You me tuera. »
-Moi : « Mais je vais pas lui dire ! »
-Cacahuète : « Non ! Désolée ! »
De l'amertume.. Le dégout ! Me voilà brisée encore une fois. La seule personne qui pourrait m'aider, a peur de l'autre connard là. Pourquoi ils ont peur de lui à ce point ? J'en ai marre de lui, de son orgueil, de sa méchanceté, de son charme. Oui, oui, oui ! De son charme ! Ma seule envie en ce moment est de le rendre fou, c'est ma seule solution d'ailleurs.
00h00.
Il n'y'a personne dans la maison, à part Monsieur Pablo et Chanice qui dorment dans leur chambre. Fernando m'attends en bas pour nager avec lui. Je suis stressée, et dans un grand dilemme : De descendre le rejoindre ou rester.
Je cède à la tentation, met mon maillot de bain de deux pièces, un paréo en dessus.
{Le maillot: }
Je descends en bas dans la grande terrasse ou il y'a une piscine. Il est là entrain de m'attendre, entrain de se baigner ou de flotter plutôt. J'enlève mon paréo, j'avance vers la bordure de la piscine et là il me voit. Au début il n'a pas calculé du tout, mais après il a ouvert ses yeux en me dévisageant, puis il a soufflé.
-Fernando : « Waaaw ! »
-« c'est un peu frais, non ? » - Je lui demande en lui souriant.
-«Du tout ! »
Je m'apprête à descendre dans l'eau, il nage rapidement vers moi.
-« Oh attends ! Une vraie princesse descend pas toute seule. »
-« Abuse pas quand même ! »
-« Si si ! »
Il prend ma main légèrement et m'aide à descendre. Mon pied contact l'eau, je sursaute, elle est trop froide.
-« Oh ! »
Il rigole et continue à me tirer par la main. Je le lâche, j'essaie de noyer ma tête dans l'eau pour ne plus ressentir le froid. Je me redresse, je fixe Fernando. Dans ses yeux noisette, une étincelle brille. Je crois que ça fait partie du décor, avec le reflet de la lune sur l'océan et cette eau azure. Quelques gouttes d'eau lui tombent de sa petite franche sur son visage, soit sur son torse. Chaque détail en lui est passionnément tentant.
Pour chasser ses idées interdites de ma tête, je lui tourne le dos et commence à jouer avec l'eau. Je sens une respiration chaude dans mon cou, je ferme les yeux pour se retenir et après quelques secondes je me retourne et... Il n'est pas là. Je cherche partout dans la piscine et je vois aucune trace de lui, même sur les transats. Je sens une main m'attraper par la cuisse, je hurle et d'un seul coup, je me retrouve assise contre sa nuque. Il m'a porté.
-Moi : « Fernando ! Fernando ! Je vais tomber, faut arrêter là ! »
-Fernando : « Mais je te tiens là ! »
-Moi : « Non, non j'ai peur s'il te plaît ! »
-Fernando : « Ok princesse »
Il me jette dans l'eau. Je reprends mon équilibre. Il s'approche de moi, passe ses deux mains sur mon visage et remet mes cheveux en arrière. Il continue à me fixer profondément. Ça ne fait que fondre mon cœur. Il faut qu'il arrête de me traiter comme ça, je vais finir par céder à la tentation.
Il me caresse la joue avec son bras, puis passe à m'effleurer la lèvre avec le même doigt. Je me sens perdue, hypnotisée. Il commence à me balancer des mots doux tout en continuant son geste avec le doigt.
-Fernando : « T'es d'une fraicheur à en couper le souffle. Rien que tes yeux me captive. Ton œil noisette représente la surface, ton œil vert la mer. T'es un exemple de flamme et de sérénité en une seule personne Elmira. »
Il approche ses lèvres, descends au niveau de mon cou, me l'effleure doucement avec des baisers sensuels. Je me laisse faire, je pars avec mes émotions, mon désir. J'ouvre les yeux, c'est moi qui prendrai le contrôle. Je le plaque contre le bord de la piscine, et je l'embrasse sauvagement, je crois que je lui fais mal puisque je mords un peu ses lèvres. Nos souffles s'accélèrent, je n'arrive pas à comprendre mon état là. J'ai chaud ! Très chaud ! Il s'arrête, me sourie et reprend contrôle. Cette fois il me porte entre ses deux bras, me pose sur le côté de la piscine, j'mets mes deux jambes entre sa taille, et on s'embrasse longuement. Ses deux mains me caressent le bas de mon dos. Je suis dans un autre monde ou bien je suis camée.
Nos baisers ont duré des minutes, c'était trop chaud entre nous, trop passionnelle.
Me voilà céder à la tentation et trahir encore une fois Zyan.
Epuisée et essoufflée. Me voila sortir de la piscine, je m'allonge sur le transat. Franchement j'ai toujours envie de lui, mais il faut arrêter ce massacre.
Il me suit.
-Moi : « Fernando, tu peux me ramener un jus ? »
-Fernando : « Tout de suite ma princesse. »
Il rentre à la maison, je reste là à penser à ce retournement de situation. Et Zayn ? Il représente quoi dans ma vie ? Je viens de comprendre que je n'avais jamais cette flamme de désir et ce plaisir avec Zayn, mais Fernando si.
Le bruit des pas s'approche de moi, c'est sûrement Fernando ça.
-Moi : « Fernando ? »
Je reste les yeux fermée. Fernando ne me réponds pas. J'ouvre les yeux et là je vois ce monstre devant moi. Entrain de regarder mon corps en se mordant les lèvres.
-Moi : « Tu veux quoi ? »
-You : « Je regarde. J'ai pas le droit ? »
Il souriait et ce sourire il est tellement beau, maléfique, pervers... Même son sourire est mystérieux.
Je me lève, m'approche de lui.
-Moi : « Combien de fois je dois t'expliquer que je suis pas une chose ? »
Il fixe ma poitrine.
-You : « Came ta joie ! »
-Moi : « Mais regarde moi dans les yeux là ! »
-You : « Non c'est pas intéressant que ça ! »
J'entoure mes deux mains contre ma poitrine. Il me déshabille avec son regard ce pervers.
-Moi : « Qu'est ce tu fous là ? Reviens à tes putes ! Non ? »
-You : « Wé plus tard ! On fait un break là ! »
Il me fout la colère, la rage, la fureur. Il fout rien de sa vie, il est pire qu'une bête : Il mange, il baise et il tue. You est un prédateur.
Je commence à partir, il m'attrape le bras et me tire violemment.
-You : « Ton pd baise bien ? »
-Moi : « Ma vie ça te regarde en quoi au juste ? »
-You : « Réponds au lieu de faire la miss ! »
-Moi : « On a rien fait ! D'accord ? »
-You : « Prend-moi pour un con ! Vous foutiez quoi ensemble dans la piscine et toi t'es presque nue là ? Tu lui donnais des cours de gynécologie peut-être ? »
-Moi : « Va te faire niquer ! »
-You : « T'as dit quoi là ? Dis le à haute voix ! »
-Moi : « Va te faire niquer ! »
Il me lâche le bras. Se met en face de moi, me prend par les deux épaules cette fois et commence à me secouer.
-You : « Tu le dis à qui ça ? »
-Moi : « à toi ! »
Il me pousse et me donne un coup de poing violent avec l'autre main. Je me retrouve par terre. Je n'ai pas le temps de déprimer ou de pleurer. Je me lève pour lui sauter dessus et lui griffer le visage. L'arme d'une femme reste ses ongles. Aussitôt il me chope, me traine par les cheveux.
-«FERNANDOOOO AUSECOUURS FERNANDOOO »Crie-je
You me balance dans la piscine. Je suis tombée sur mon ventre, j'ai comme une sensation d'étouffement. Il saute lui aussi, il me rattrape par mes cheveux encore une fois et me noie. J'essaie de sortir de ce cauchemar, mais l'eau envahit mon visage, submerge mon souffle. Je lui pince la jambe, il ne bouge point. Suis-je entrain de mourir ? Mon dieu celle-ci serai-je la fin de mon existence ? J'irai dans l'au-delà dans ces conditions ? Ma respiration commence à décroitre, mon âme s'apprête à s'éclipser et ... C'est le trou noir.
Je sens des lèvres posées sur les miennes. Je commence à tousser, mon cœur se réanime, le sang retrouve à nouveau une voie dans mes veines. C'est le gout de la résurrection, même si il est mélangé d'amertume, mais ça fait plaisir de retrouver la vie.
Autour de moi je vois Fernando, qui me faisait du bouche-à-bouche, Maria-Térésa et Cacahuète, ce dernier est en costard.
On m'aide à se relever, Cacahuète me donne un peignoir, et m'aide à le mettre. Puis Fernando et lui-même m'aident à remonter dans ma chambre. Aucune trace de You. Aucune pitié de sa part ! Voilà une autre journée qui finisse tragique à cause de lui encore une fois.
Je me pose sur mon lit et je fonds en larmes. J'ai plus la force, ni le courage. J'aimerais être dans le pire de mes cauchemars et se réveiller. J'ai commencé à préférer la mort ou cette vie.
-Cacahuète : « Fernando, tu peux me laisser lui parler deux minutes ? »
-Fernando : « Bien sûr ! Prends soin d'elle ! »
Fernando sort, je ne lui donne aucune attention, au contraire je continue à pleurer fort, très fort.
-Cacahuète : « Tiens ! »
Je regarde sa main, il me tend un portable. Je m'arrête de pleurer et fixe Cacahuète.
-Cacahuète : « Appelle-la !... Ta daronne ! »
-Moi : « Sé..sé...sérieux ? »
Il me fait oui de la tête en souriant.
-Cacahuète : « Mais je te fais confiance ! Ne lui dis rien Elmira ! Ne me déçois pas ! Juste écoute sa voix ! »
-Moi : « Promis ! »
Je prends le téléphone, je compose ce numéro qui me manque de trop. Au bout de quelques sonneries, elle décroche.
-Maman : « Allo ? ... Allo ? ... Pourquoi vous me réveillez à cette heure ? ...Allo ? ...Elmira, c'est toi ma fille ? Répondez moi , répondez ! »
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Aimez, commentez et donnez-moi vos idées par rapport à la suite.
xoxo Imy ♥

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 24, 2019 ⏰

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L'histoire de Docteur Joude et son kidnappeur [Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant