l'arrivée

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Norbert se creusait la tête pour trouver une solution. Il manquait une chambre et un lit. Soudain, il repensa à une petite pièce au fond du couloir à côté de sa chambre à lui. Il y alla. Elle était pleine. Pleine de poussière et de vieilles choses dont il avait lui-même oublié l'utilité. Pendant un jour entier, il s'employa à la vider. Le soir, il était plein de saletés et de courbatures. La pièce n'était pas bien grande. Mais Ça pourrait suffire pour quelques nuits. Il jeta la moitié des objets. Il retrouva des choses qu'il croyait perdues, d'autres qu'il croyait cassées... Enfin, le soir, elle fut vide.

Le lendemain, il dépoussiéra. Il fit en sorte que la pièce soit impeccable. Mais la peinture du mur était craquelée. D'un coup de baguette, il repeint la salle en blanc cassé. Il y monta une étagère et y mit un lit. Non. La pièce n'était pas grande. Avec le lit et l'étagère, on pouvait à peine marcher jusqu'à la fenêtre. Mais Ç'était déjà bien d'avoir une chambre où dormir... C'était mieux que d'essayer de trouver le sommeil sur un canapé inconfortable... Après une journée de travail harrassant, la pièce fut impeccable.

Il sortit des draps propres pour les placer sur les lits. Il choisit ceux avec des feuilles pour Tina et ceux avec des cercles pour Jacob. Il n'avait pas fini de les mettre quand quelqu'un sonna.
- J'ARRIVE !
Il le laissa en plan sur le lit. Et accouru. Dans sa course, il se prit les pieds dans sa valise, posée là par mégarde. Il s'étala par terre.
- aïe...
Derrière la porte, une personne répondit.
- Norbert, tout va bien ?
- Oui, je... tout va bien Jacob, entrez, c'est ouvert.
La porte s'ouvrit. Jacob entra, un sourire jusqu'aux oreilles, ravi de revoir son ami. Tina suivit. Son sourire fut plus discret. Elle marcha, faisant de petits pas, tenant sa valise à deux mains devant elle jusqu'à Norbert, qui s'était relevé avec l'aide du non-maj'.
- Bon... bonjour Tina.
- Bonjour Norbert.
Il resta planté là, à la regarder, pendant quelques minutes. Puis, pris la parole.
- Je... je vais vous montrer vos chambres. Suivez moi...

Il s'engouffra dans le couloir. Il alla d'abord à la chambre de Tina, pour qu'elle puisse poser sa valise. Ensuite, il montra sa chambre à Jacob. Il était 17 heures, il prépara du thé. Dehors, il commença à pleuvoir. Une pluie fine en ce début novembre. Étrangement, les niffleurs se tenaient tranquille.

Il avait préparé un dîner. Jacob avait apporté des pâtisseries en forme d'occamis. Ils mangèrent de bonne grâce. Après avoir fini le repas, Tina alla se coucher. Elle était épuisée par le voyage qu'elle avait fait. Quand elle fut dans sa chambre, Norbert se rapprocha de son ami.
- Au fait, Norbert, tu as dit à Tina ?
- Quoi donc ?
- Que tu l'appréciais.
- Je ne sais pas comment...
- Et bien, dis lui que tu es content qu'elle soit venue.
- Je... je n'oserais jamais...
- Par lettre, si tu préfères.
- Je ne sais pas. Je ne suis pas beaucoup plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral.
- Alors, fais lui comprendre.
- Comment ?
- Je ne sais pas... un gâteau en forme de coeur, une invitation à danser...
- Je n'oserais jamais...
- Bon... Tu l'aimes, non ?
- Si, si !
- Alors, bouge toi ! Peut-être qu'elle se trouvera quelqu'un d'autre si tu ne lui dit pas à temps !
- Mais comment...
- Tu trouveras !

Ils allèrent dormir. Norbert resta sur son lit, à regarder le plafond. Comment ? Il ne savait pas... Il réfléchit et s'endormit. La nuit passa vite pour lui. Il était le premier réveillé.

Il prépara du café. Il réfléchit encore, et encore à la façon qu'il choisirait pour dire à Tina qu'il l'aimait. Un bal... non, il dansait trop mal... Un dîner... non plus, il n'oserait jamais l'inviter et n'étais pas assez bon en cuisine. Quelques minutes passèrent. Jacob arriva dans la pièce.
- Alors, tu as trouvé ?
- Pas encore...
- Il faudra que tu lui dise, elle ne le fera certainement jamais d'elle même.
- Je ne sais pas... peut-être...
- Non, je ne pense pas, c'est rare les femmes qui le disent... En général, elles attendent que les hommes le fasse...
- Et alors, elle n'est pas comme toutes les autres.
- Évidemment mais...

La discussion s'éternisa. Tina ne venait toujours pas. Il se demandèrent s'il ne fallait pas mieux aller la voir, puis ils se ravisèrent. Elle était épuisée le soir, il lui fallait certainement du temps de sommeil pour récupérer.

À 11h, elle n'était toujours pas là.
- On devrait peut-être aller voir...
- Norbert, les femmes n'aiment pas être dérangés
- Mais... il est 11h
- C'est vrai qu'il est tard.
- Il faudrait aller vérifier qu'elle aille bien.
- Très bien.

Jacob et Norbert se levèrent. Il marchèrent jusqu'à la chambre et frappèrent à la porte. Rien. Encore. Toujours rien. Jacob pris la parole.
- Tina, on rentre.

Ils ouvrirent la porte. La chambre était vide et sans dessus dessous. Des traces de combat. Il n'y avait plus rien. Rien à part un papier :

Cher Monsieur Dragonneau,
Puisque vous avez décidé de fouiner dans nos affaires, nous nous infiltrons dans les votre. Tina Goldstein est en notre possession. Ne vous inquiétez pas, nous ne la touchons pas. Mais si vous ne venez pas la chercher... elle ne sera plus qu'un souvenir. Tout ce que nous voulons, c'est que vous veniez avec votre valise. Si quand vous arriverez, nous nous rendons compte que vous ne l'avez pas...
Cordialement,

Grindelwald

À côté, il y avait un sceau. Sans un mot, Norbert courut chercher sa valise. Les deux hommes passèrent dans le portoloin.

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Voilà voilà,
Fin de ce chapitre.
La suite dans deux épisodes ^^.
Je suis désolée mais je pense que je serai en retard pour le prochain. ^^
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Steam

- Je ne l'ai vu que chez les... - Chez les salamandres...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant