Une Vie De Gymnaste

Prologue

Vous vous demandez peut-être comment se déroule la vie d’une personne qui est véritablement accro au sport, un athlète dans l’âme. Quelles sont les pensées qui l’animent jour après jour ? Quelles sensations, quels défis doivent-ils affronter pour concilier passion et réalité ? Permettez-moi de vous plonger dans cet univers, de partager avec vous les hauts et les bas de cette expérience unique, et de dévoiler ce que signifie vraiment vivre pour le sport. C’est un voyage intense, parfois enrichissant, parfois tumultueux, que je suis ici pour vous expliquer.

Je m'appelle Élina, j'ai 17 ans et la gymnastique coule dans mes veines depuis mes 4 ans. On m'a souvent dit que j'avais commencé jeune, mais dès mes 5 ans, je surclassais mes aînées.
Loin de moi l'idée de me venter mais très vite, mon talent s'est révélé, me propulsant au sommet de ma catégorie d'âge. La poutre est mon royaume, l'endroit où je me sens le plus moi-même. Chaque mouvement est une danse, une expression de ma grâce et de ma force.
La gymnastique, est plus qu'un sport pour moi, c'est une passion dévorante. J'y consacre toutes mes heures, tous mes efforts. C'est mon identité.
Au sein de la "Team Performance", une équipe soudée de cinq gymnastes, Ania, Céline, Claire, Jennie et moi.

J'ai toujours trouvé un soutien inconditionnel. Mais la compétition, même au sein d'un groupe uni, est inévitable et parfois, la jalousie vient envenimer les relations.
La compétition était parfois difficile à gérer, surtout quand elle se jouait entre amies. Nous étions toutes très ambitieuses, et chacune voulait briller.
Les entraînements intensifs, les compétitions acharnées, tout cela forge un caractère, mais peut aussi engendrer des tensions.
La gymnastique à aussi d'autres inconvénients, pour atteindre mes objectifs, j'avais dû faire de nombreux sacrifices. Moins de sorties, moins de temps libre. Mais je ne le regrettais pas, car la gymnastique me rendait heureuse.

Malheureusement, un incident a bouleversé notre équilibre et a laissé une profonde marque en moi.
Ce jour-là, j'ai perdu plus qu'une compétition, j'ai perdu une partie de moi-même. La gymnastique, qui était ma raison de vivre, est devenue une source de douleur. Les doutes ont commencé à me ronger :

"Suis-je encore capable d'être la gymnaste que j'étais ?"

Les autres pensaient:
"Elle ne sera plus jamais la même"

Peut-être avaient-ils raison....

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N'hésitez pas à me faire des remarques tout commentaires est bon à prendre
À plus dans le prochain chapitre

Bisous bisous 🐧🌹