Chapitre 1

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Clamer haut et fort qu'on est libre. Oui. C'est bien beau. C'est louable. Parfois c'est exceptionnel. Le dire reste différent du fait de le vivre...

Je suis libre: qui ne l'a jamais sorti de sa bouche ?

Être libre et s'habiller selon un code. Un code établi par une société.
Être libre et manger comme les autres. Avec des couverts alors qu'au fond, on veut juste s'asseoir par terre et se servir de ses doigts. Peu importe le nombre de comptes bancaires à notre nom.
Être libre et être obligé de côtoyer des gens insipides, à la limite crétins, pour ne pas déroger à une règle de bienséance.
Être libre et acheter son pain à la boulangerie, cirer ses chaussures chez le petit du coin. Faire la queue dans les banques, patienter lors d'un embouteillage.
Être libre et ne pas pouvoir rire lors des funérailles en constatant l'hypocrisie de certains.
Être libre et tomber amoureux d'un tiers sans être certain d'avoir un avenir avec... Parce que ? Vous n'êtes pas de la même ethnie, de la même religion, de la même "classe sociale " de la même ville où de la même "race".

Classe sociale et race. Attardons nous un peu sur ces points.

Si parmi vous, quelqu'un a une définition précise de ces termes, qu'il m'en fasse cadeau.

Si ma mémoire est bonne. L'Égypte antique avait établi une classe sociale pour son peuple. Les nobles, les scriptes, les prêtres, les artisans, les paysans, les serviteurs et les esclaves. Merci de corriger s'il y a erreur.

Antique, lisez bien. Le contraire de antique c'est... Contemporain. En d'autres termes, l'époque à laquelle nous vivons. Les trains de vie ont changé, mais pas les mentalités rustiques qui bousillent des générations. Inutile de rappeler qu'on naît sans rien amener et qu'on meurt sans rien ramener. Ce type de discours n'a rien changé. Comme le fait que quand on a besoin de sang ce n'est pas celui de ton "pair" qui va te sauver. La seule manière de faire comprendre à ces suffisants, c'est de suivre ces inepties et laisser la vie les éduquer.

D'un autre côté, le terme race paraît tellement péjoratif. En réalité, elle n'a même pas de définition. Comprenez par là, une signification scientifique. Par déduction tout son champ lexical est insensé.

Pour revenir à la liberté, d'aucuns diront que la liberté n'est pas égal à l'indépendance. Oui.
Qu'il n'y a pas de liberté absolue. Oui
Qu'il faut des règles, des devoirs dans une société pour éviter la barbarie, l'anarchie. Oui.

Les plus pernicieux comprendront qu'il s'agit de libre-arbitre. Dans sa globalité.
Refuser, c'est dire non. Pas de place pour des "c'est que... C'est à dire. "

C'est sur ces notes qui seront probablement jugées philosophiques que débute ce qui va suivre.

Parfois on choisit, ou on est choisi.
Parfois on agit ou on subit
Parfois on consomme ou on est assommé
Parfois on aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui aime quelqu'un qui nous aime
Parfois on vit ou on survit
Parfois on prie ou on rit
Parfois on crie ou on nie
Parfois on se bat ou on est battu
Parfois on assume ou on est abattu.
Parfois on accepte notre sort ou on est rejeté
Parfois on tente autre chose ou on laisse tomber.

Un célèbre écrivain a dit : "La vie est un subtile mélange entre lâcher prise et tenir bon.

Comment allier les deux ? La grande question. Quand faut-il lâcher prise, quand faut-il tenir bon ? Où doit-on lâcher prise et où doit-on tenir bon ?

Comment ?
Quand ?
Où ?

Il manque quoi et pourquoi.
Qu'est-ce qu'il faut lâcher et qu'est-ce qu'il faut tenir ? Pourquoi délaisser ceci et s'appuyer sur cela ?

Cocktail molotov Où les histoires vivent. Découvrez maintenant