Portrait d'un.e manipulateur.ice

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Attention, il n'est pas conseillé de continuer à discuter à un.e manipulateur.ice, et plus s'il s'agit d'un.e perver.se narcissique.

Ces personnes puisent leur énergie dans votre fatigue mentale et vos failles émotionnelles

La meilleure et seule solution consiste alors, à limiter (voir supprimer si c'est possible) les interactions sociales avec iel.

Beaucoup (voir la totalité) de leurs actes et paroles paraissent anodines si vous ne connaissez pas les épisodes précédents survenus avant ceux-ci (un peu comme des successions de prived jokes, sauf qu'au lieu que ça soit marrant pour les deux interlocuteur.ices, ça ressemble plus à des reproches ou moqueries déguisées sous des phrases banales).

C'est donc pour ça qu'il est très difficile de les dénoncer et/ou d'en parler sans se faire passer pour un.e fou/folle.

Et ça l'est encore plus si vous êtes autiste (ou que vous comprenez mal l'implicite), parce qu'il faut d'abord se rendre compte de touts ces sous-entendus, et messages cachés négatifs que ce genre de personne vous envoie.

C'est donc pour ça que j'ai décidé d'en parler, premièrement à titre préventif, et deuxièmement pour parler de moi (c'est un rantbook, j'ai le droit !), puisque je subis pour la 2e fois de ma vie ce harcèlement invisible.

Voici donc ci-dessous une lettre que j'ai écrite, et que je n'enverrai pas à cette personne, décrivant une partie des micro-aggresions qu'iel m'envoie depuis quelques mois :

Bonjour X,

J'ai remarqué que ma relation avec toi réduit mon estime de moi, me rends anxieu.se et m'empêche de dormir.

La façon dont tu me parles et te conduits vis-à-vis de moi me perturbe, il y a beaucoup de sous-entendus dans ce que tu dis et je suis souvent obligé.e de réfléchir pour comprendre ce que tu attends de moi, le ton que tu emploies parfois me donne l'impression que tu m'en veux ou que c'est moi qui suis en tort, alors que la forme de ton message ("Salut, comment tu vas ?") n'y est pas toujours corrélée.

Souvent, j'ai l'impression quand tu es à côté de moi que tu "t'incrustes" dans mon espace vital, j'ai l'impression d'étouffer quand c'est le cas, tu ne me colles pas mais tu restes très voir trop proche de moi. Je peux sentir ton haleine et le contact visuel qui déjà me met mal à l'aise, en est accru.

Je sais que tu as d'autres amis et collègues à qui parler, rester seul.e ne me dérange pas du tout et me permet de me reposer. Donc s'il te plaît, pourrais-tu arrêter de me parler et de t'accaparer mon espace vital ? Merci.

Tu comprendras bien évidemment que ce problème dont je te parles n'a aucune corrélation avec quelque partie que ce soit de ton identité, mais bien de ton comportement vis-à-vis de moi. Je te l'écris explicitement pour que tu ne te fasses pas d'idées sur les raisons de mon message.

Voilà, je pense avoir tout dit, je suis vraiment fatigué.e et limiter mes contacts sociaux (IRL et dans les réseaux sociaux) fait partie de mes solutions pour combattre mon stress et mon manque de sommeil.

J'espère que tu comprendras ce message avec le moins de sous-entendus possibles, et que tu accepteras de rompre le temps qu'il me faudra, ta relation avec moi.

Cordialement,
Ta victime

Paroles d'Autiste (archivé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant