Allongé là nu et seul sur le lit
Le bouquet de ses lèvres dans ma bouche
Quelques fins lambeaux de ma peau rougis
Je l'entends à côté qui prend sa doucheGisant dans les draps souillé de la couche
M'enivrant de cette douce agonie
Mes plaisirs et peines soudain s'attouchent
Je sais qu'elle sera bientôt partiLoin de mes yeux et si loin de ma bouche
De ce dos qu'elle a tendrement meurtri
De ce torse décoré de sa touche
D'un beau dripping de cire de bougieSans même un instant pour que l'on se touche
À peine un regard plein de mièvrerie
Elle part et j'attends sans escarmouche
Qu'elle vienne me détacher du lit
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Le verger de vénus
PoetryRecueil de poèmes érotiques à destination d'un public averti. A ne pas mettre entre toutes les mains .