Les femmes nues m'obsèdent
M'opprime, me torture et me possède
De leurs cheveux au bout de leur pied
Rien n'échappe jamais à mon avidité
Et de cette passion presque mortifère
Nourris malgré moi mon inspiration
Leur devant comme leur derrière
Me pousse sans cesse à la dépravation
Je pourrai ainsi écrire des centaines
Peut-être même des milliers des vers
Sur chacune de leur courbe élyséenne
Sur chacun de mes fantasmes pervers
Que je regrette de ne savoir dessiner
Pour immortaliser la rondeur d'un sein
Un galbe divinisé, presque sacro-saint
Ou une de leur toison si raffinée
Les femmes, doux opiums de mon âme
Interminable encrier pour mes écrits
Quelle inspirante et passionnante rêverie
Que cette obsession que j'ai pour les femmes
YOU ARE READING
Le verger de vénus
PoesíaRecueil de poèmes érotiques à destination d'un public averti. A ne pas mettre entre toutes les mains .