_04

26 0 0
                                    

Le lendemain, je me levai et entrepris mes exercices habituels. Alors que je m'entraînais, quelqu'un frappa à la porte.

"Entrez", invitai-je.

C'était Pablo qui entra. "Maria... j'allais te réveiller, mais apparemment, tu l'es déjà."

Je souris légèrement. "Eh bien, je ne dors pas comme une baleine, non plus."

Pablo acquiesça. "D'accord, je vais y aller. La descente est dans une heure."

"OK, je termine, puis je te rejoins pour le briefing avec les gars", répondis-je.

"D'accord, boss."

Après avoir terminé, nous nous retrouvâmes pour le briefing, puis montâmes dans nos véhicules. J'enfilai des vêtements noirs. À notre arrivée, il semblait que nos adversaires nous attendaient, car nous n'eûmes même pas le temps de garer nos voitures que les premiers tirs retentirent.

Nous fîmes ce qui devait être fait, puis rentrâmes.

Huit mois s'étaient écoulés, et je savais que cela pouvait sembler long, mais la routine des descentes s'installait. Les gars méritaient mon respect en matière de défense, et j'approuvais leur utilité. Pablo avait particulièrement brillé lors d'une opération, je dois l'admettre.

Pourtant, une fois, Daniil m'avait laissée sans voix. Il avait enfoncé un mur d'un coup de tête. Ce type était un véritable phénomène de la nature. Lorsqu'il s'énerve, il ne calcule plus rien. Les gangs de la ville avaient bien compris le message et avaient cessé de chercher des ennuis après mes exploits. Je tuais sans hésitation quiconque osait me tenir tête.

Un soir, ils avaient tenté de m'attaquer chez moi, vers 3 heures du matin. Delta avait senti leur présence et nous avait alertés en aboyant sans relâche. J'étais furieuse. Comment osaient-ils m'attaquer chez moi ? Nous les avons éliminés et renvoyé les corps à leur chef, El-Capo de l'Est. Depuis ce jour, plus personne n'osait nous défier.

Je me rapprochais peu à peu de mon but.

Il était 22 heures, et je rentrais chez moi après être passée par un restaurant. J'étais au volant de ma voiture, musique à fond, en train de me détendre.

Soudain, mon téléphone sonna, étant connecté à ma voiture, je décrochai.

__Ouais, répondis-je.

__Maria, je ne te dérange pas ?, demanda Khamel.

__Non, ça fait un moment, Khamel, répliquai-je.

__Ça va bien, meuf. Sinon, j'ai des infos sur le riche dont on parlait. Il sera ici dans 3 jours pour une livraison.

__Anh, OK, c'est parfait. Prépare tout, je serai là avant lui. Je te ferai signe quand j'aurai atterri.

__OK, miss.

__Tu peux arrêter avec tes noms bizarres ?

Il raccrocha sans répondre à ma question.

De retour à la maison, je trouvai Tarik et Danil assis sur le canapé, en train de regarder des films avec du pop-corn et de la pizza.

"Oh, c'est quoi ça ?", m'exclamai-je, constatant que mon salon ressemblait à un désordre.

Ils se retournèrent en me voyant rentrer et se levèrent immédiatement.

Danil dit : "De retour, boss ?"

Tarik ajouta : "Ouais, boss, ça s'est bien passé ?"

J'avais apporté de la nourriture pour eux, alors j'avais des sacs en main. Ils les remarquèrent et s'approchèrent pour les prendre.

TraficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant