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- 7H20
- Residence de Maria
- Altamira, Caracas - Venezuela

En arrivant devant chez moi, je n'eus pas besoin de frapper. J'entrai directement. À peine avais-je franchi le seuil que je me retrouvai avec un pistolet pointé sur le visage.

"Éloigne ça de ma figure, imbécile," dis-je à Pablo.

"Bonjour."

"Salut."

Je me dirigeai vers ma chambre pour prendre une douche. Après cela, je retournai au salon où tous étaient assis sur le canapé.

"Eh, boss, c'est le retour ?"

Je m'installai à mon tour, et Delta vint se lover sur moi.

"Ouais Danil, Ça va Delta ?"

Je caressai ses poils.

"Bon, j'ai été attaqué à mon retour. Découvrez qui c'est, et renseignez-vous sur cette femme."

Je leur tendis mon téléphone où j'avais pris des photos de Mariame pendant qu'elle dormait.

"Je vais vérifier ça."

"Hum, allez, viens, Delta."

Je retournai dans ma chambre.

Deux semaines plus tard, nous avions une opération dans le Nord. Notre mission était de récupérer des armes qui devaient être livrées à un chef de gang, lequel les transférerait ensuite au chef du Sud. J'ai estimé que ce dernier était bien trop dangereux, et qu'il aurait pu commander ces armes pour me faire tomber.

"Vous avez posé les explosifs ?" demandai-je.

"Oui, là, on s'en va avec le chargement." Répondit Danil

"D'accord, on se retrouve au QG."

"D'accord, soyez discrets."

"Je vais vous créer un chemin, les gars, comme ça, ça passera inaperçu."

Pendant que les gars faisaient leur boulot, je restais à l'intérieur, en train de brûler tous les documents qui pourraient prouver que la livraison avait bien eu lieu. Une fois terminé, je me glissai dans le couloir, cherchant à quitter les lieux. C'est alors que j'entendis des pas et des voix s'approcher de moi. Heureusement, il y avait une porte ouverte, je m'y précipitai pour me cacher. Les voix s'arrêtèrent juste devant la porte.

"Vous avez entendu ?"

"Entendre quoi ?"

"J'ai cru entendre des pas."

"On n'a rien entendu. Allons plutôt surveiller la cargaison."

"OK, mais pourquoi la chambre froide est-elle ouverte ?"

"Eh bien, ferme-la !"

L'un d'entre eux avança pour jeter un coup d'œil. Je courus me cacher derrière les étagères, mais il y avait déjà quelqu'un en cagoule qui se cachait pour éviter que nous soyons repérés tous les deux. J'ai jugé préférable de me coincer près de cette personne, et nous sommes restés silencieux. Le garçon a vérifié que tout était en ordre, puis il est ressorti et a refermé la porte. À peine la porte fermée, j'ai sorti mon arme, tout comme l'autre personne.

"Tu es qui ?" demandai-je.

La personne en face de moi répondit : "Je te pose la même question."

Nous pointions chacun notre arme l'un sur l'autre. La tension perdura pendant au moins une minute, puis il baissa son arme et leva les mains en l'air.

TraficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant