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Une année s'écoula, et les journaux étaient le théâtre de meurtres répétés que la police tentait désespérément de résoudre. Des hommes influents du pays étaient retrouvés mort , un cadavre dans une voiture émergée des eaux. Un homme d'affaires, en pleine conférence, fut frappé en plein front par une balle. Les meurtres se succédaient, des maisons en feu, des familles décimées pendant leur sommeil. La police luttait pour arrêter le tueur, comme annoncé dans les informations.

Au fil des semaines, la fureur meurtrière s'intensifia, touchant même les chefs de gang qui composaient jadis le cartel. Vénézuélien. Les rues résonnaient des échos des conflits internes, chaque coup de feu marquant la fin de la loyauté apparente. Un par un, les chefs tombaient, leurs règnes brisés par une force mystérieuse. Maria De Lacrouz, silencieuse mais déterminée, démantelait les piliers mêmes du cartel qui avaient ourdi sa propre mort. La ville devenait le théâtre d'une guerre implacable, où la survie dépendait de la loyauté brisée et des alliances changeantes.

Pablo fixa le juge avec un regard glacial.
"Allons, monsieur le juge, rien de bien méchant. Vous devez juste prêter allégeance au cartel, et ainsi, vos enfants ainsi que votre femme ne seront pas tués. Il y a eu suffisamment de meurtres comme ça, vous ne pensez pas ?"

Le juge, assis sur une chaise, faisait face à Pablo qui se tenait debout, un flingue à la main.

"Mais... mais... je ne peux pas faire ça," balbutia le juge.

Pablo sourit avec un mépris dissimulé. "Ah oui ? Moi, je crois que si. Pensez-y. Voulez-vous vraiment sacrifier votre famille pour des gens que vous ne connaissez même pas personnellement ? Allez, pensez-y."

Un silence pesant enveloppa la pièce alors que le juge restait muet.

"Je crois que je vais devoir vous tuer, mais avant tout, ce sera votre famille," menaça Pablo.

Le juge, paniqué, s'écria, "Non, ne faites pas ça. Je... je vais porter allégeance au cartel."

Pablo esquissa un sourire satisfait. "Très bien, sage décision," dit-il en tapotant la joue du juge. S'apprêtant à partir, il ajouta d'une voix glaciale, "Ah oui, faites disparaître toutes les preuves que vous avez contre Maria De Lacrouz. Ça vaudrait mieux, vous ne pensez pas ?"

Le juge hocha la tête, signe de consentement.

"Très bien, nous vous contacterons très vite."

Point de vue de Pablo

Les pneus crissèrent sur l'asphalte alors que je sortais du lieu, Danil à mes côtés. La voiture rugissait, dévorant la distance jusqu'à notre repaire. L'entrée dans la maison fut rapide, une frappe assurée et la porte du bureau de Maria s'ouvrit devant moi. Elle était là, assise, un dossier entre les mains, plongée dans ses affaires. J'entrai sans attendre, prenant place en face d'elle.

Le dossier abandonné, elle posa ses coudes sur le bureau.

"Alors ?"

"C'est fait. Le juge éliminera toutes les preuves contre vous, se ralliant au cartel."

Elle bascula son corps en arrière, s'installant confortablement dans le fauteuil, le faisant pivoter avec une aisance calculée.

"Bien bien, très bien. Nous avons le plus grand juge du pays sous notre contrôle. Parfait, après mon procès, il se soumettra au cartel."

"Exact."

"N'oublie pas de lui rappeler la réalité demain. Il pourrait facilement oublier ce qui est en jeu."

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 10, 2023 ⏰

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