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Le lendemain, je me levai, effectuai mes exercices matinaux, pris une douche, puis déjeunai dans le restaurant du coin. Vers 13 heures, Khamel vint me remettre les plans de la maison que je devais visiter le lendemain pour voler la clé USB. Je les envoyai à Tarik pour qu'il puisse faire sa part du travail.

À 22 heures, je me sentais trop agitée pour rester à la maison. Je me tenais sur le balcon avec une cigarette à la main, observant silencieusement la rue tout en réfléchissant à mes projets pour le lendemain. Soudain, je remarquai une femme voilée portant des sacs, marchant le long du trottoir. La rue était calme lorsque soudain, une voiture noire BMW apparut au coin de la rue, ralentissant en s'approchant de la femme. Deux hommes en sortirent et tentèrent de la saisir, mais elle se débattit et se mit à courir en criant à l'aide.

La femme criait : "AU SECOURS...A...A..L'AIDE QUE QUELQU'UN M'AIDE."

Elle laissa tomber ses sacs, et je vis les hommes sortir leurs couteaux.

L'homme 1 dit : "PUTAIN, CHOPPE-LA."

L'homme 2 hésita : "Mais ?"

L'homme 1 s'impatienta : "CHOPE-LA ET TUE-LA."

Je me demandai si je devais rester là à fumer ma cigarette en regardant tout cela sans réagir. Et je me disais que chacun avait ses problèmes et que j'étais là pour rester discrète. Cependant, ils allaient tuer cette femme.

Je secouai la tête en signe de désapprobation et me dis à haute voix : "Et puis merde"

Finalement, je jetai ma cigarette et sautai du balcon pour atterrir sur le sol.

"S'en prendre à cette pauvre dame sans défonce vous n'êtes que des fils de pute". Dis-je en les regardant

Ils se retournèrent pour me voir, l'un d'eux tenait fermement la dame par le poignet.

L'homme 1 : "De quoi tu te mêles, la gazelle ?"

L'homme 2 : "Ouais, mêle-toi de tes affaires, pétasse, ça ne te concerne pas."

Je répondis fermement : "Avant non, mais maintenant oui, tu viens de me traiter de pétasse?"

La dame, effrayée, cria: "Aidez-moi."

L'homme 1 lança : "Ah ouais ? Et tu vas faire quoi, pé-ta-sse ?"

Ils avancèrent vers moi, le premier homme essaya de me frapper d'un coup de poing, mais je le bloquai immédiatement avec ma main droite. Ensuite, je lui assénai un coup de pied dans le ventre qui le projeta en arrière. L'autre homme arriva, je pris la tête du deuxième homme que je cognai contre le mur. Je saisis leurs armes, démontai la première et pointai l'autre en leur direction.

Je les intimai de partir : "Allez, dégagez d'ici." En faisant un geste avec le pistolet. Ils se levèrent et s'enfuirent en courant. Je démontai l'autre pistolet et le jetai à la poubelle. Je m'apprêtais à partir quand j'entendis la dame :

" Merci, ma fille. Que Allah te protège."

Je me disais que j'avais peut-être oublié la dame dans toute cette agitation.

Je me retournai et la regardai droit dans les yeux tout en sortant mon paquet de cigarettes de la poche de mon jogging et en prenant un briquet. J'allumai une cigarette, la plaçai dans ma bouche et tirai une bouffée.

" De rien, madame."

Je haussai les épaules et me dirigeai vers l'immeuble. Cependant, une fois arrivée, je découvris que la porte du hall était fermée à clé. Je frappai, mais personne ne répondit. Grimper jusqu'à ma chambre ? Du boulot, ça. Je réfléchissais à comment faire pour remonter lorsque j'entendis la dame.

TraficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant