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Point de vue de Maria :

Je viens de rouvrir les yeux et je ne sais pas où je suis. Je suis suspendue, mes bras enchaînés, et mes pieds frôlent à peine le sol.

À ma gauche, je vois une table remplie d'outils de torture, et devant moi, un bureau équipé d'écrans. Cela me rappelle le bureau de Tarik, mais celui-ci est encore plus sophistiqué. J'essaie de rassembler mes idées, mais tout est encore flou... Je cherche dans mon esprit quand...

J'entends une porte s'ouvrir derrière moi. Des pas se rapprochent, et la personne se place devant moi, vêtue de noir de la tête aux pieds, le visage caché sous une cagoule.

Je le fixe sans détourner le visage. Ensuite, il brise le silence.

L'individu déclare d'une voix déformée par une machine, m'empêchant de reconnaître sa voix : "Je vais te le demander une seule fois... mais avant ça!"

Je remarque qu'il ne semble pas être un amateur. C'est ce que je me dis intérieurement.

Il se rapproche de moi, étant plus grand que moi, je suis obligée de lever légèrement la tête. Il reste là, silencieux, et même si je ne vois pas son visage, je sens son regard sur moi.

Je décide de briser le silence en plaisantant : "Quoi, t'as jamais vu une fille aussi belle de ta vie ?" et je souris du coin de mes lèvres.

Il penche la tête sur le côté et continue à me fixer. Alors, je poursuis, taquine : "Eh le clown, tu m'as kidnappée juste pour me regarder ? Tu aurais pu me demander ma photo, je te l'aurais donnée, pff."

Soudain, sans avertissement, il sort un couteau et le plante dans ma cuisse droite, puis dans mon épaule droite, retirant la lame aussi rapidement qu'il l'a enfoncée.

La douleur est insupportable, et je hurle : "AAARGH....MERDEUUUUUH....
ENCULÉ."

Ensuite, il répète le geste en penchant la tête vers la droite en me fixant. Il prend le couteau, essuie le sang qui y est resté sur ma joue, puis il dit : "J'essaie juste de faire mon boulot et en finir rapidement, mais tes hommes ne me facilitent pas la vie. Ils ne veulent pas coopérer pourtant ce que je leur ai demandé de faire est très simple."

Je réponds en riant aux éclats : "Eh le clown, quoi que tu leur aies demandé, sache qu'ils n'obéissent qu'aux ordres d'une seule personne. T'as un cerveau pour savoir de qui je parle."

Il réplique : "C'est bien dommage, parce que je ne suis pas connu pour être patient. Alors, on va passer un appel, et tu pourras leur donner l'ordre de me remettre la clé USB que vous aviez volée au Maroc."

Je ne peux m'empêcher de rire à nouveau.

Je réplique avec défi : "Et comme ça, moi, Maria De Lacrouz, je vais obéir à tes ordres ? Tu peux me dire pourquoi ? VA TE FAIRE FOUTRE !!!"

En réponse, je reçois un coup de poing bien ferme en plein visage, me faisant pencher la tête vers la gauche.

Je poursuis en crachant : "Tu cognes comme une gonzesse..."

Je lui crache dessus, provoquant sa colère. Il commence alors à me frapper violemment au visage avec toute sa puissance. Le dernier coup me fait basculer la tête en arrière, mais heureusement, mes mains sont suspendues en l'air par les chaînes, évitant ainsi une chute. Je ramène ma tête en avant, le sang coule de mon nez, et mon œil me fait mal, il a été touché et saigne aussi.

Je commente avec sarcasme : "T'es malade, toi... Je ressemble à un sac de frappe posé dans une salle de boxe, peut-être ?"

Il se dirige vers le bureau et lance un appel vidéo, et pendant que les tonalités d'appel se font entendre, il revient avec des câbles électriques. Je comprends immédiatement ce qu'il va faire, je serre les dents en conséquence, et le regarde fixement alors qu'il s'approche de moi.

TraficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant