Chapitre 10: Le Royaume des elfes

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Pdv Naïda

-Qu'es qui vous a pris enfin? Lacha t il après un long moment de silence.

Legolas inspectait mes plais, ces huits petites entailles dans le creux de mes mains et suintant d'un liquide rougeâtre. Un peu plus loin derrière nous Aragorn et l'autre elfe discutaient avec animosité.

- Je ne sais pas.

Il sortit un bout de tissue de sa poche et épongea le sang.

-Ce que vous avez dit à propos...de la courte vie, je...

Il laissa sa phrase en suspent.

- Oui?

- ...je n'avais jamais vu les choses sous cet angle là.

Il sortit une feuille et la plia entre ses doigts avant de la presser sur chaques de mes blessures, ses gestes étaient doux et, malgré notre dispute il ne semblant pas vouloir se venger ou être désagréable avec moi. J'hésitai longuement avant de répondre.

-Ma mère me le disait souvent quand j'étais petite, avant...

Il leva soudainement la tête et plongea ses yeux océan dans les miens. Son regard était si compréhensif, si bienveilant que j'en eus un haut le coeur.

-J'ai compris, dit il doucement, vous n'êtes pas obligée de me raconter.

Je secouai la tête.

- Je garde très peu de souvenir d'elle.

Un nouveau silence s'interposa tandis qu'il s'affairai à me soigner. Ses gestes était encore plus modéré qu'auparavant.

-Moi aussi je ne me souvient pas de ma mère, exepté quelques bribes. Elle est morte quand j'était enfant.

Voilà pourquoi il était si bienveillant maintenant, c'est parce qu'il comprenait ma douleur.

-Je suis désolé.

Il fronça les sourcils.

- Vous ne devez pas vous excusé, décidément vous ne le faites jamais au bon moment.

Je mordus ma lèvre inférieure.

-Au fait, en parlant de ça, je suis vraiment navrée d'être comme ça avec vous, c'est la première fois que quelqun...

Je ne finis pas ma phrase.

- Vous ne m'apreciez pas, j'ai compris.

- Non, non, vous vous trompez. Ce n'est pas ça, je...

-Laissez tombez.

-Écoutez moi au moin!

-Inutile.

Il lacha mes mains panssées et partit. Je n'eus pas la force de le rattraper et le regardai s'eloigner avec tristesse. Je l'avais donc vraiment bléssé. Je fus soudain prise d'une pointe de chagrin comme quand on perd quelque chose et qu'on ignore si l'on vas la retrouver un jour. Cette tristesse se transforma peu à peu en colère contre cet elfe si arrogant. Je tournai les talons et m'assis contre un arbre. Je tapai du pied nerveusement et plantai mes ongles dans ma peau, réouvrant les plais à peine sicatrisées. Boromir parla avec Frodon mais je ne les écoutais même pas, trop énervé pour me concentrer.

- Allons, veuillez me suivre.

Je me levai, les poinds toujours serrés.

L'elfe nous conduisait à travers la forêt. Au bout d'un long moment, il prononca quelques paroles en elfique. Je me frayais un chemin parmis le groupe devant moi et aperçu un groupe d'arbres surmonté d'une coline.

- Le coeur du monde elfique sur Terre, royaume du seigneur Kéléborn et de Galadriellle, dame de Lorien.

L'elfe avait dit cela avec admiration, presque passionnément. Pour moi, ce n'était que d'autre elfes à supporter.

L'intérieur était majestueux, on aurait dit une sorte de ruche, un lieux clos avec des escaliers et chemins serpentant un peu partout soutenus par des hauts troncs centenaires, des lumières bleus et jauness chaque dizaine de mètres. C'était magnifique. Nous montâmes un escalier plus haut et plus beau que les autres, la parois gauche étant vitrée je avais une vue d'ensemble sur tout le domaine; c'était encore plus impressionnant vu de là. Une fois tout en haut, nous arrivâmes sur un auvant en fer blanc. Deux elfes s'approcherent de nous, ils étaient aussi rayaunant que le reste avec leurs longs cheveux dorés et leur tenue immaculé. Ceux ci se tenaient la main et se jetai des regards avec complicité. Nous étions tous subjugués.

-L'ennemi sait que vous êtes rentrez ici, dis l'homme solennellement, tout espoir de passer inaperçu à désormais disparu. Neuf sont ici alors qu'ils étaient dix à Fondcombe. Dites moi où est Gandalf car j'aimerais vivement m'entretenir avec lui et je ne puis le voir de loin.

-Gandalf le gris n'a pas passé les frontières de se pays.

La femme avait chuchoté cela calmement, pourtant tous avaient entendus. Je croisai le regard bleuté de celle ci qui s'attarda un moment sur moi.

- Il a basculé dans l'ombre..., enchaîna t elle.

-En effet il a été pris par l'Ombre et la Flamme.

Je me raidis au son de la voix de Legolas.

- Un Balrog de Morrgot. Car nous nous rendions non sans nécessité dans les mines de la Moria.

Les regards convergèrent vers le nain.

-Aucun des actes de Gandalf ne fus jamais inutile, nous ignorions encore quel était son destin. Surtout ne laissez pas le vide de Kazacdoum remplir votre coeur Gimli, fils de Glohin, car le danger à totalement envahie le monde et sur toute terres l'amour est désormais mélé de souffrance.

Je sentis un regard peser sur moi et je tournai la tête pour en connaître la source.

Le seigneur des anneaux - NaïdaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant