Chapitre 5: Les portes

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Pdv Naïda

Le ciel était d'un noir d'encre, sans étoiles. Nous nous trouvions sur un promontoire rocheux. Tout était calme.

-Les murs...

Gimli qui marchait à côté de moi, avait soufflé cela en levant la tête.
Je fis de même et aperçu les mines: une sorte de falaise vertigineuse strillée d'une multitude de failles, coupures descendantes de haut en bas.

Quelques minutes plus tard nous arrivîmes au pied des mines.

-Les portes des nains sont invisibles lorsqu'elle sont closes, affirma Gimli en frappant un coup sec de sa hache sur la pierre.

-Oui Gimli et leurs propres maîtres ne peuvent les trouver ni les ouvrir quand le secret en est oublié.

- Pourquoi cela ne me surprent il pas, souffla Legolas, moqueur.

Gimli emit un grognement de frustration. Nous marchâmes jusqu'a un pant de pierre plus lisse que les autres.

- Alors voyons.

Gandalf passa sa main sur le mur froid.

- De l'Itildine, cela ne reflète que la lumière des étoiles.....ou de la lune.

Nous nous ecartâmes légèrement laissant apparaître des inscrpitions argentés bleutés créant ainsi le pourtour de la porte.

- Il est écrit "Les portes de Durin, seigneur de la Moria. Parlez amis et entrez".

- Et vous comprenez ce que cela veut dire?

-C'est très simple, si vous êtes un ami vous donnez le mot de passe et les portes s'ouvriront.

Il se retourna et prononça des paroles intelligibles d'une voix forte. Cependant les portes restèrent closes. Gandalf se racla la gorge et reprononca une incantation, en vain.

- Rien ne se passe, déclara le hobit.

- Je pense que l'on avait deja tous remarqués, merci Pipin, raillai je.

-Autrefois je connaissai toutes les incantations dans la langue des elfes, des hommes et des orques.

-Alors qu'allez vous faire? Dit a nouveau le semi-homme.

-Cognez sur les portes avec votre tête, Perigrin Touc, et si cela ne les fracassent pas et qu'on me libère un peu de toutes vos questions idiotes, j'essaierai de trouver la formule d'ouverture.

Nous étions assis près du lac pendant que Gandalf essayait tout les mots de passes possibles. Je trampai une main dans l'eau glacé, cela me procura une imensse sensation de bien être. Je jouai avec les fluides et creai des petites vagelletes qui se rependaient à sa surface. Derrière moi j'ecoutai les voix.

-Les mines ne sont pas faites pour les poneys même pour ceux qui sont aussi courageux que Bill, dit Aragorn à Sam.

-Au revoir Bill, murmura celui ci à son fidèle destrier.

Cela me fis penser à Alana, mon cheval que j'avais du laisser à Fondcombe et je compris la peine qu'eprouvait le Hobit.

  -Aller va. 

Je perçus les bruits de sabots qui s'eloignaient.

-Ne vous inquiétez pas Sam, il saura retrouver son chemin.

Un bruit de clapotis me sortit de ma torpeur et je tournai la tête vivement. Pipin et Mery lançaient des pierres dans l'eau avec acharnement, et ennuie sans doute. Je tendis un bras et bloqua un gallet avant de le lui faire rebroussé chemin jusqu'à la berge.

-Arrêtez avec ses pierres, dit Aragorn avec un signe de la tête approbateur en ma direction que je lui rendis.

Je me levai et m'approchai de la porte où Gandalf et Fredon étaient assis.

-C'est une énigme.

Il lu les inscriptions sur la porte et, comme pris d'une soudaine illumination, lança:

-Quel est le mot elfique pour ami?

-Beloc.

Les imensses portes s'ouvrirent et nous entrâmes à l'intérieur.

-Bientôt, maître elfe, vous allez pouvoir approcher l'hospitalité legendaire des nains. Un bon feu, une bière brassé, une belle pièce de viande, car ceci mon ami est la demeure de mon cousin Balin, et ils appellent ça une mine.

Gandalf souffla sur son bâton qui projeta une lumière chaude éclairant ainssi les alentours.












Le seigneur des anneaux - NaïdaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant