Chapitre 6: Les mines (partie 2)

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Pdv Naïda

- Il nous faudra quatres jours de marche pour atteindre l'autre côté et espéré que notre présence passera inaperçu, avait dis Gandalf au début de notre randonnée.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous avançions dans le labyrinthe sombres des mines et Legolas avait tout fais pour mettre le plus de distance possible entre nous.
Lui en tête de file avec le magicien, moi à l'arrière entre Boromir et Aragorn.

- Que c'est il passé entre vous et Legolas, demanda Boromir.

Je vis dans ses yeux que cela faisait longtemps qui mourait d'envie de me poser cette question.

-Rien de particulié, fis je inocement.

- Vous ne semblez pas beaucoup l'apprécier.

Cette nouvelle me fis comme un coup au coeur, avais je vraiment l'air de ne pas l'aimer? Ce qui était le cas non?

-Pourtant il a l'air de se soucier de vous.

-Se souciait.

J'avais dis cela machinalement.

- Pourquoi donc?

-On s'est comme qui dirait...disputés.

Il n'ajouta rien et me fixai néanmoins avec curiosité, signe qu'il attendait la suite.

- Je ne sais pas pourquoi je me comporte...méchamment avec lui. D'habitude je suis toujours ouverte avec les gens.

- Quelque chose chez lui vous gêne.

Ce n'était pas une question, néanmoins que répondis:

- Oui.

- Vous savez quoi?

Je soufflai.

- Non.

-Parlez lui?

- Et que vais je lui dire? Qu'il me gêne? Que c'est pour cela que je me comporte ainsi? Raillai je sacaristique.

- Non, simplement se que vous ressentez. Il vous comprendra sans doute.

- Vous avez peut être raison, merci Boromir.

Là encore il m'avais été plus facile de le remercier que Legolas.

- De rien.

Nous continuâmes notre route pendant deux jours, ne nous arrêtant pour faire des pauses que très rarement pour se reposer.

- La richesse de la Moria de vient pas de l'or ou des joyaux, dis Gandalf en inspectant un mur, mais du Mitril.

Nous nous penchâmes tous simultanément sur le trou qui s'enfoncait en contre bas.

-Bilbon avait une côte de maille en Mitril que Torin lui avait offerte.

-Ho ça c'est un cadeau royale, dis Gimli.

-Je ne lui ai jamais dis mais ça valeur était plus importante que celle de la comtée entière.

Je souri à cette idée.

Après avoir gravis un haut escalier nous avions debouchés sur une sorte de palier donnant sur différentes portes.

-Je ne me souviens pas de cet endroit, avait souffler le magicien.

Il s'est ensuite assi sur une pierre et voilà plusieures heures qu'il réfléchissait de la sorte. Quand à nous, nous nous étions réunis autour d'un feu, attendant impaciament ce que dirai Gandalf. Cette fois encore Legolas avait pris soin de se placer à l'oposé de là ou je m'était assise à côté de Frodon. Alors qu'un des Hobits se plaignait de sa faim, celui près de moi se retourna et observa une chose derrière moi, au bout d'un court instant j'en fis de même et aperçu une créature pâle et inquiétante qui avançait d une manière étrange un peu plus bas. Soudain le semi homme se leva brusquement et alla rejoindre Gandalf. Je fronçais les sourcils et tendis l'oreille mais ne perçu rien excepté un mot, ou plutôt un prénom: Goloum.

-Ho, c'est par ici!

Je relevai la tête.

-Ha ça y es, ca lui revient.

-Pas du tout, mais l'air est moins noséabonde en bas. Dans le doute, Meriadoc, il faut toujours suivre son flair.

Son rire avec quelque chose de chaleureux, de rassurant et je ne pus ne pas esquisser un sourire. Une fois descendu Gandalf declara:

-Risquons nous a faire un peu de lumière, la luminosité qui émanait du bâton s'intensifia, regardez le grand royaume de la cité des nains de Cavenin.

Nous étions a présent dans une immense pièce extrêmement haute de plafon ou se rangeaient arcades et colones grises gavés d'une multitude d'inscriptions et autres ornements.

-Pour sur que c'est artistique, y'a pas d'erreur, dit Sam.

Nous penetrâmes dans un des couloirs que formais les pilliers massifs et marchames ébahis quand soudain le nain couru vers une porte.

-Gimli!

Nous le suivimes à l'intérieur et le decouvrîmes agenouillé devant une stelle.

- Non, non, répétait il.

Je m'approchais de ce qui semblait être une tombe et lus les inscriptions:"Ici git Balin, fils de Fandin". Dans un élan de compassion je posais ma main sur l'épaule du nain qui la serra un instant avant de sangloter à nouveau.

-C'est ce que je craignais, dis Gandalf.

- Il faut avancer, ne pas s'attarder ici.

-Ils ont pris le pont et la deuxième salle, le magicien lisait une page d'un livre qu'il avait trouvé dans les bras d'un squelette, Nous avons barriquadés les portes mais cela ne les retiendra pas très longtemps. Le sol tremble, les tambours viennent des profondeurs. Nous ne pouvons plus sortir, une ombre s'avance dans le noir, nous ne pouvons plus sortir, ils arrivent.

Soudain un bruit métallique se fis entendre. C'était le Hobit pipin qui avais fais tomber une tête puis le corps entier d'un squelette dans un puit. Le bruit se prolongea longtemps, provoquant un fraca qui me sembla interminable. Gandalf se retourna lentement. Je ne pus m'empêcher de lacher:

- Quel coullion.

-Crétin de Touc, la prochaine fois jetez vous y, cela nous debarassera de votre stupidité!

Nous nous appretâmes à sortir lorsque survint le premier coup de tambour.










Le seigneur des anneaux - NaïdaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant