Le seigneur des anneaux - Naïda

Chapitre 12: Le rêve

Je marchais lentement, hasardement sur un chemin ou la destination m'étais complètement inconnue. À travers les branches des arbres en face de moi, je percevais les premières maisons d'un petit village. Une fumée grisâtre s'échappait des cheminées de pierre, tout était calme, paisible. Je fis un pas en avant et ma vue se brouilla. Je clignai des yeux et lorsque je rouvris les paupière, je me trouvais dans une chambre d'enfant, d'une petit fille. Je le devinais à cause des dessins acrochés un peu partout sur les murs; des gribouillis, des croquis, des achures représentant des chevaliers, des ogres ou autres créatures et êtres mythologiques peint en rose. Je le savais car cette pièce était la mienne il y a des années de cela. Soudain une jeune fille entra en trombe de la chambre, les yeux gonflés et les poinds serrés: moi. J'avais les cheveux plus foncés que maintenant, presque noir. Ils étaient plus longs aussi. L'enfant se dirigea au fond de la pièce et frappa violement sur les parois de la chambre. Machinalement je levai une main pour l'arrêter mais celle ci traversa le corp de la petite.

- Pourquoi ne me comprennent t'il pas... souffla la fille.

Elle s'écroula à terre et sanglota un long moment puis entre cris et larmes elle s'alongea dans son lit et s'endormit.
Je ne me souviens pas de ce moment de ma vie, mais quelque part au fond de moi je savais que c'était vrai, que j'avais vécus cela. Soudain mon lit s'emfflama et moi avec. Les flammes se propagèrent rapidement et lechèrent le plancher puis les murs. Complètement paniquée, je quitai la chambre qui donnait sur la pièce de vie. Dans un fauteuil du salon se trouvait une magnifique femme, une grande brune endormis: ma mère. Dans ses bras se trouvais un garçon, un bébé. Son prénom fusa dans mon esprit: il s'appelait Math et c'était mon petit frère. Je ressentit un coup au coeur. Je m'approchai pour les contempler de plus près mais le craquement du bois qui brulait me ramena à la réalité.

-Maman! Math!

Bien sûr, ils ne m'entendirent pas. Je n'étais pas réelle et tout cela n'était qu'un rêve ou...un souvenir. Tandis que le feux gagnait du terrain je continuai tout de même de crier, des larmes ravageuses coulant sur mes joues.

-Maman, réveillez vous!

Je m'agenouillai devant elle et son fils, mon visage tout humide.

- Je vous en supplie...

Le feu se propagea rapidement, detruisant la maison et le village de ses flammes avides. Et ni les yeux de ma mère ni ceux de mon frère ne r'ouvrirent jamais.

Je me réveillai en sursaut, transpirente de sueur. Je fondus en larmes. Je venais de me rendre compte d'une chose: c'est moi qui avais tuée ma mère et mon petit frère. Je l'ai avais tous tués, eux et tout le village. Et j'avais survécu, c'était moi la source de l'incendit, moi ma colère incontrôlée. Je sortis de mon lit à la hâte et couru dehors m'ahérer. Je pleurai sans cesse, je criai, je frappai...
Une multitude de questions m'asaillir: poirquoi n'étais je pas morte? Qui m'avais trouvée? Et savait il que c'était moi qui avais causée le feu qui avait ravagé le village? Une voix me sortit de ma torpeur.

-Hé, ça va?

Legolas s'approcha lentement. Je n'avais pas envie de le repousser pour une fois et quand il se teint à quelques centimètres de moi je me blodis dans ses bras. Il parut surprit sur le moment puis ressera son étreinte et cala son menton sur le haut de mon crane.

- Je les ai tués, je les ai tués... répétai je entre deux sanglot.

- Qui, demanda t il dans le plus grand des calmes, comme si tout cela n'était qu'un cauchemar.

Je pleurai un peu avant de répondre d'une vois saccadée.

-Tous, ma famille, mon village...

D'une main consolante il caressa mes cheveux jusqu'à ce que je me calme.

- Pourquoi êtes vous si gentil? Après tous ce que je vous est fais subir vous devez me détester...

- Je ne vous déteste pas.

Silence.

- Vous par contre j'ai l'impression que je vous ne m'appréciez pas...

Je levai la tête et plongea mon regard humide dans ses yeux. Je savais qu'il fallait que je lui dise mais ce n'était pas le bon moment. Et puis tant pis.

- Je ne sais pas...je ne sais pas pourquoi j'agis comme ça avec vous. Je ressens quelque chose, je serai pas comment expliquer c'est comme une sensation de malaise et en même temps de bien être. Parfois j'ai envie de vous tué et aussi de vous prendre dans mes bras. Voilà pourquoi je vous repousse autant. Mais se n'est pas vraiment ma faute, c'est une sorte...de reflex.

Il me fixa avec imcomprention, ses mains toujours autours de mon dos.

- Et pourquoi vous êtes vous jetée sur moi tout à l'heure. Enfin je veux dire...

- J'ai compris, j'avais juste besoin de réconfort.

Je me detachai de lui.

-Désoler, dis je avant de m'éloigner.

-Attendez.

Il me prit la main et entremêla ses doigts aux miens.

- Je sais se que vous ressentez, je l'ai aussi ressentis il y a des années de cela.

Je fronçais les sourcils.

- Et je ne l'ai plus renssentis depuis, s'empressa t il d'ajouter, jusqu'à aujourd'hui. Contrairement à vous, mon "reflex" n'est pas de repousser, mais de vous protéger.