Chapitre 9: Les bois

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Pdv Naïda

Le cri de Frodon resona violement. Je restai immobile un moment avant que des voix ne me sorte de ma torpeur.

-Naïda! Naïda il faut partir!

Legolas me tira par le bras pour me forcer à avancer et c'est à contre coeur que je m'enfuie en courant, les Gobelins toujours à nos trousses.

Le froid me glaca le visage. Un vent léger balayai mes cheveux sur le côté, les faisant onduler en rythme irregulié. Nous venions de sortir des mines, mais le paysage de montagnes blanches à couper le souffle qui me faisais face n'était pas ce qui me forca à m'arrêter; c'est la tristesse immense qui m'envahis lorsque je realisai la mort de Gandalf. Je m'affalai à terre, le regard dans le vide, une main sur le frond, le souffle court. Une larme s'ecoula lentement le long de ma joue et je m'enpressai de l'essuyer à hâte.

-Legolas, relevez les, ordonna Aragorn avec fermeté.

Lui aussi semblai mal, il tituba presque jusqu'à Sam.

-Accordez leurs un moment, s'il vous plaît, dis je en me relevant, déterminée.

- Non Naïda, dès la tombée de la nuit les colines grouillent d'orques! Il nous faut atteindre les bois de l'Anatoriel.

-Par pitié! Rencherissa Boromir.

-Ne discutez pas! Trancha Aragorn.

J'ouvris la bouche puis la refermai. Je m'approchai de Meri et Pipin, et pris leur main dans les miennes.

-Écoutez, je vous promet que nous aurons tout le temps de nous receuillir mais pour cela il faut que nous partons tout de suite. C'est se que voudrait Gandalf non, que l'on survive.

J'avai chuchotée cela paisiblement, avec tellement de douceur que les deux Hobits se levèrent sans broncher. J'allai voir ensuite leurs deux autres semblables et leur chuchotais ces mêmes paroles réconfortantes qui firent immédiatement leur effet même si j'eus rencontrée plus de difficultés avec le porteur de l'anneau. Les autres m'avais vus faire et me regardais à présent avec impressionement mélé d'admiration. Je sourie intérieurement et passai devant eux sans un regard.

- Allons y, dis je simplement.

Le voyage fus des plus silencieux, tantôt marchant le long d'un ruisseau, courant dans un champ ou piétinant les feuilles mortes d'une forêt. Arrivé à son terme, j'étais epuisée. Nous pénétrâmes dans les bois; ils avaient quelques chose de magique, surnaturel, presque effrayant. Autour de nous baignait une lumière claire et jaune, très chaude; c'était assez acceuillant finalement.

-Ne vous éloignez pas, jeune Hobit, dit Gimli, on raconte qu'une grande ensorceleuse vit ici. Une sorcière elfe aux terribles pouvoirs, tous ceux qui l'on regardés sont tombés sous son charme.

Il est vrai que, maintenant que le nain l'avais dis, j'entendai le chuchotement d'une voix féminine qui semblait omniprésente.

- Et on ne les à jamais revus, termina Gimli, et bien voici un nain qu'elle n'envoutera pas si aisément. J'ai l'oeil du faucon et les oreilles du renard.

-Vous m'amusez Gimli, dis je en étouffant un rire, bien que je ne doute pas une minute que tout cela soit vrai...

Ma voix mouru car une flèche était à présent tendu sur ma tempe.

- Je retire se que je viens de dire, je doute vraiment...soufflai je.

- Le nain respire si fort que nous aurions pus le tuer dans le noir, dis l'elfe qui nous avait pris en embuscade, lui et son groupe.

La nuit était tombée et la communautée était réunis auprès de elfe qui salua d'abord Legolas. Ils échangèrent quelque mots en elfique dont le sens m'echapa. Il acceuillit ensuite Aragorn toujours dans cette même langue.

-Voici donc la légendaire courtoisie des elfes, ils parlent une langue qui nous est inconnue.

Je ne pus m'empêcher de rire à nouveau à sa remarque ce qui n'echapa pas à notre hôte.

- Nous n'avons pas eu de rapport avec les nains depuis les jours sombres.

- Et vous savez ce que le nain répond à cela.

Il prononça ensuite quelque chose en elfique que je compris, des insultes. Cette fois ci mon rire fut plus fort que le précédant. L'elfe me regardais à présent avec grand intérêt, ignorant la remarque de mon ami.

- Et vous, pourquoi êtes vous si amusée par ces remarques si idiotes.

-Elle sont peut être "idiotes" comme vous dites, mais la vie m'est bien trop courte et précieuse pour m'enpechez de rire. Et la situation me semble très drôle.

Il parut desarsoné.

- Mais qui êtes vous?

Legolas prononça quelques mots que je compris cette fois ci: "Faites attention, la dernière fois que je lui ais posé la question, elle a faillit me tuer".

Je regardai l'auteur de ses paroles qui semblait très sérieux, trop.

-"Je doute qu'elle réussisse à me faire mal".

-"Je comprend ce que vous dites. " répondis je en elfique.

-A oui, dit il ne semblant pas convaincu.

Je serrai les points avec forces, prête à le frapper et sentais même mes ongles percer la peau de mes paumes.















Le seigneur des anneaux - NaïdaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant